Ce matin-là, en ouvrant les yeux, ma première pensée est que j'aurais grand besoin d'un café. Même toute jeune, je n'était pas très matinale, et cela ne s'est pas amélioré en grandissant. J'enlève donc péniblement les couvertures toutes chaudes qui m'abritent pour enfiler ma robe de chambre. Je me dirige dans la cuisine-non sans m'être cognée trois fois les orteils contre des meubles et en manquant de trébucher car je ne regardais pas ou j'allais-. J'ouvris toutes mes placards en maugréant et en maudissant le soleil qui m'aveuglait. Lorsque je me rendis finalement compte, au bout de 7 minutes de recherche, que je n'avais pas de café et que j'allais devoir sortir pour aller en chercher, je crus que j'allais pleurer. Je me dirigeais en marmonnant vers ma penderie, pour trouver quelque chose à mettre. J'enfilais finalement un jean et un t-shirt ajusté avant de mettre mes converses. Je me brossais rapidement les dents et passa un coup de brosse dans mes cheveux. J'attrapais mes clés et claqua la porte derrière moi, ne m'ayant pas départit de ma mauvaise humeur.
Mon appartement était situé à quelques pas d'un petit café tout simple qui vendait le meilleur café que j'avais gouté de ma vie. L'ambiance y était très chaleureuse et j'aimais bien venir m'y reposer. Lorsque je poussais la porte pour entrer et que les douces effluves de café me montèrent au nez, un sourire fleurit sur mes lèvres. Je m'avança vers le comptoir et commanda la même chose que d'habitude. Lorsque mon café arriva devant moi, je m'en empara avec soulagement. Je courus presque pour aller m'assoir à une petite table sur la terrasse.