Cours de bio [Ambre]

Ce matin la, enfin la partie qui était écoulée, s'était disons révélé mortellement ennuyeux. Aah, le plaisir de la rentrée... Sans ironie, évidemment. A Fichard, la rentrée scolaire se déroulait en 3 parties. La premiere de toutes était le harcellement qui nous était infligé, c'est-a-dire, que l'école tentait de te trouver un domicile fixe, ce que tout les étudiants ici n'avait pas. Alors si c'était le cas, ils te harcellaient (je suis sur qu'ils m'avaient quasi follower sur Twitter pour me trouver) pour te faire parvenir un 1 000 000 000, a 2 ou 3 unités près, de papiers... comme par exemple la liste de fournitures scolaires. Ce qui nous ammenaient a la deuxième étape, la préparation a la rentrée, consistant a se trimballer dans des magasins de loosers pour aller s'acheter des crayons, faire ses valises et venir s'installer dans une chambre miteuse et encore pleins d'autres trucs tout aussi palpitant. Troisième et dernière étape, elle n'apportait aucun soulagement puisque cette la dernière; elle durait 365 jours moins 2 mois de vacances. Vous l'aurez compris, il s'agissait de l'année scolaire elle-meme (rentrer a l'école et en sortir qu'après avoir été martyrisé par les profs).

Bref, j'étais en cours de biologie. Le cours était commencé depuis a peine 5 minutes et déjà je sentais mes paupières se fermer. Genial, je sentais que j'allais m'amuser durant les 70 prochaines minutes... D'après ce que je comprenais (je n'entendai pas vraiment ce que le prof disait, peu attentif) il fallait disséquer une grenouille... classique. Et nous aurions a travailler en équipe de deux avec la personne assise a cote de nous. Je pouvais me compter chanceux d'être seul vu les gens dans cette classe (les filles étaient toutes des poufs et les gars n'avaient certainement pas le profil de vrais délinquants). Je regrettais ne pas avoir aucun de mes amis dans cette classe - Jenna, Adie, Jared, Ana et Ced. Il y avait Dereck mais il avait passé son année et la rumeur disait qu'il devenait... concierge a Fichard. Ce serait marrant! C'est a ce moment, qu'une blonde entra dans la classe. Son visage. Oui, il était joli mais... il me disait anormallement quelque chose comme si ses traits m'etaient familiers.

Quoi de mieuxpour commencer son année scolaire que d'arriver en retard à son premier cour ? C'est exactement ce que je me demandais en m'habillant, ce matin-là. En effet, mon cour commençait dans à peine trente petites secondes et je prenais le plus de temps possible. J'essayais trois différents ensemble, avant de me décider pour une paire de mini-short, une chemise et ma traditionnelle paire de converse noir. Je passa un rapide coup de brosse dans mes cheveux et agrémenta mon visage d'une légère touche de maquillage. Enfin prête, je marchais jusqu'au frigo, ou était afficher la liste de mes cour. Ce matin, c'était biologie. Yeahh. Super passionnant. Je pris mes livres et mes clés, puis je partis, prenant soin de claquer la porte derrière moi.

J'arrivais enfin en biologie, très en retard, puisque je m'étais perdue plusieurs fois. J'ouvris la porte, la referma dans un claquement monumental et laissa courir mon regard sur la classe. Principalement constitué de débiles mentaux, la classe était tout ce qu'il y avait de plus ordinaire. Des pouffiasses qui ne savent pas compter jusqu'à dix et des mecs qui ne pensent qu'a les mettre dans leur lit. La normale quoi. Je repairais la seule place libre à côté d'un mec, à l'arrière. Espérons seulement que je ne suis pas tomber sur un idiot. Ce qui, compte tenu du degré d'intelligence de la population de cette école, était assez probable. Je lança un sourire angélique au prof, qui babillait déjà sur les vertu de la ponctualité. Sans l'écouter, je me dirigeais vers ma place et me lança lourdement tomber sur ma chaise.

Prête, pas prête, l'année commençait.

La fille blonde (bah quoi je connais pas son nom...) qui venait d'entrer prit place a coté de moi, ce qui vu les circonstances - il n'y avait pas de place libre ailleurs qu'a coté de moi, n'avait rien de très très surprennant. Je regrettais déjà l'an passé... Avant je me trouvais toujours quelqu'un pour s'assoir près de moi et quelqu'un de bien (car pour être honnête je ne voyais pas en quoi j'aurais souhaité avoir une conversation avec qui que ce soit dans cette classe). Au moins je n'avais pas a reprendre tous les cours... seulement ceux ou je n'avais pas daigné assister aux examens (math, chimie...) et ceux que j'avais coulé (ethique - on est dans une école pour delinquants c'est absurde! - et espagnol... ah oui et arts aussi).

Le prof babillait un discour sur la ponctualité tandis que la blonde hochait la tête avec sarcasme ce qui me décocha un sourire amusé. Voyant visiblement qu'il se ridiculisait devant 30 personnes, il commença son cours. Après ses explications que je n'ecoutai que relativement (ou pas du tout), il distribua des grenouilles a chacune des tables. Les grenouilles étaient enveloppées dans ce qui semblait être un truc de plastique. Déjà deux mecs a la table a coté de nous se vantait, apparemment fiers de leur petite personne... Ouaah. Impressionnant. Les deux poufs en avant avaient une discussion particulièrement pénible.

"Eeeew c'est gluant... et vert"
"Il va y avoir du sang?"
"Moi je fais pas ce travail..."
"Eeeww... Moi non plus"

Pathétique... Patty tique. Je me retournais vers la fille qui semblait avoir suivit la conversation des deux connasses en avant, elle aussi.

- Bon, fis-je, agacé. Tu as peur du sang, toi aussi?

Le prof finit par se la fermer, après s'être fait superbement ignoré par ma personne et hué par d'autres. Bref, il se tut et revint au programme du jour. Bien que personne ne l'écoutait, il se bornait à nous expliquer tout et en détail. Quelle perte de temps absurde.

Disséquer des grenouilles, wow, vraiment passionnant. Bref, 100% pour l'originalité. Mais bon, ça aurait pu être pire. J'aurais pu me retrouver avec une de ces pouffiasses qui gloussaient et bavardaient comme des pies juste devant nous. Elles semblaient sur le point de s'évanouir, pour que les mecs musclé de la table d'à côté viennent leur faire le bouche-à-bouche. Pathétique. Non mais elles ne pouvaient pas ce la fermer seulement deux secondes ? Elles étaient là, entrain de ce plaindre de leurs stupides voix aigus, quand je remarquais que mon voisin aussi les observaient. À mon grand étonnement, il ne semblait pas les dévorer des yeux, mais bien les observer avec autant de dégout que moi, ou presque. Il venait de gravir quelque échelons dans mon estime. Bon, c'était déjà ça. Alors, il m'adressa la parole, me demanda si j'avais peur du sang. Euhh, est-ce que j'ai l'air aussi conne que ces filles là ? Moi, la fille agressive qui ne jure que par la violence et pense que si celle si ne résout par tous les problème, il suffit seulement de frapper encore plus fort ?

-Non, j'ai toujours adorer mettre des choses gluants et verdâtre en pièce. Ça change de la routine. Pouffais-je. Je suis Ambre, et toi ?

- Non, j'ai toujours adorer mettre des choses gluants et verdâtres en pièce. Ça change de la routine, me dit-elle, joyeusement. Je suis Ambre, et toi?

Cela l'excluait donc du groupe de poufs que formait toutes les filles de la classe. Je fus sincèrement content de ce fait; après tout, peut-être que j'aurais de la compagnie pour le cours de bio cette année. Je la grattifiais d'un large sourire... Enfin quelqu'un avec un QI plus élevé que 30 dans cette classe! Evidemment le QI de la bande de taches réunies ne dépassait pas 5 et celui de leurs copains les pauvres loosers qui se la pétait parvenait a l'egaler mais sans plus. Et être doté d'un cerveau n'était pas sur la liste des critères requis pour être prof a Fichard.

- Nick, m'empressais-je de répondre.

Je rammenais alors la grenouille vers nous et la défit de la pellicule blanchâtre qui l'enveloppait alors que le prof nous passait une feuille sur laquelle nous pourrions noter nos observations. Nouvelles exclamations horrifiées chez les poufs. Elles s'exclamaient bruyamment, gémissant maitenant puisqu'elles auraient a regarder... Oh pitié. Un de mes mecs de l'autre table vint alors a son secours. Quel héros. J'echangeais un coup d'oeil avec Ambre qui apparement partageait mon avis.

Je me concentrais sur la grenouille pour m'empêcher de me pronnoncer sur ce que je pensais de la situation. J'enfoncais un doigt sur la poitrine de la grenouille... Mmmmh c'était mou et gluant... Les grenouilles étaient apparemment mortes il y avait peu de temps. J'avais envie de m'amuser un peu. Personnellement il m'était égal qu'on prennent la grenouille et qu'a la place de la disséquer, l'on dessine des étoiles sur sa poitrine des étoiles avec le petit couteau qui était fournit et que dans les observations l'on marque que... Enfin tout cela pour dire que j'en avais rien a faire de ce cours.

- Alors... tu tiens vraiment a cours de bio? demandais-je.

J'eus un sourire amusé.

[HJ; Desolee :$. J'ai eu un problème avec mon Internet]

Le dénommé Nick se présenta, après un petit moment de pause, perdu dans ses pensés, qui me fit sourire ? A quoi pouvait-il bien penser ? On m'avait mainte fois dit que je ne pensais pas comme le reste du monde, alors à quoi bon essayer de deviner à quoi le reste du monde pensait...

Alors que Nick déballait la pauvre grenouille de son emballage, de nouveaux gémissement aigus et terrifié nous parvenaient de la table des pouffiasses, provoquant un soupire commun de moi et Nick. Je ne pris même pas la peine d'écouter pour essayer de comprendre la logique de leurs plaintes. Alors qu'un des mecs musclés et sans cervelle venait héroïquement à leur secours, tel un chevalier sauvant sa princesse du dragon, ou de la grenouille dans la situation présente, je détournais la tête, incapable de contenir le dégoût que m'inspirait leur comportement stupide et enfantin. Fallait-il leurs rappeler que l'on était pas dans une compte de fées mais dans la vraie vie ?

Lorsque Nick m'adressa de nouveau la parole se fut pour me demander si je tenais à se cours de bio. Personellement, je n'en n'avais rien à faire. J'allais passer mon année de toute façon, puisque je n'avais jamais eu de difficulté à l'école. Et puis, j'avais déjà disséquer quatre grenouille dans les années précédentes, alors ce ne serait pas comme si je manquais vraiment quelque chose.

-Pas du tout. Répondis-je simplement, en lui rendant son sourire moqueur.

À en croire son expression, lui non plus n'y tenait pas beaucoup.

[désolé pour la nullité du message et l'attente, j'étais en voyage.]