La Première rencontre !! ( Lire avec une voix echo et une petite music d'éditorial dans SuperMan :D )

Depuis mon entrée au secondaire, j'ai toujours voulu aider les gens. J'avais un sentiments de fierté quand j'accomplissais un service pour quelqu'un et que celle-ci me remerciait par un sourrir. C'était si gratifiant. C'est pourquoi j'ai décidé de devenir travailleuse social. Bien entendu, en venant porter mon C.V a Fichard, j'étais persuader de pouvoir décrocher l'emploie: la plupart venant de milieux familliaux difficile, les problèmes de drogue, de vol, de vandalisme, le travail rêvé quoi! Ça semblait un gros défi, mais sa ne me fesait aucunement peur. Bref, j'ai bien décroché un emploie a Fichard... Pas comme travailleuse social, mais comme suppléante de français. C'étais mieux que rien et je me retrouvais quand même dans mon élément: les problèmes des autres.

Aujourd'hui, environ deux semaines après le début des classes, je devais donner mon premier cours. Le cours commencait a 9h30. J'avais donc décidé d'arrivé en avance pour m'installer un peu et pour pouvoir rencontrer les premiers élèves qui arriveraient... Mais qu'est-ce que je dis la.... Aucun élève dans cette école n'a l'habitude d'arriver en avance... Surtout pas dans un cours de français. Enfin bref, mon local de classe étais d'une grandeur moyenne. Sur le murs arrière et celui du coté gauche, il y avait une panoplie de fenêtre.... Avec des barreaux . Cependant, la lumière entrait beaucoup et ça rendait la classe plus chaleureuse. Un bureau, une chaise, un classeur et une grosse armoir avait été placé a ma disposition.

J'étais très bien installé et quelque minutes avant la première cloche, je sentais la nervosité. Ce n'était pas la première fois que j'enseignais, mais j'étais quand même nerveuse.

Je déteste les cours de français. Je déteste les cours de français. Je déteste les cours de français. Ai-je besoin de vous dire le sentiment que j'éprouve pour les cours de français? Personnellement, je trouve que ça me servira probablement à rien dans ma vie. En tout cas, dans le métier que je voulais faire. Pour être chanteuse, j'ai pas besoin de savoir que ses et ces ce n'est pas la même chose, mais bon, si je veux pouvoir sortir de cette école un jour, j'ai besoin de bien travailler en particulier dans cette matière puisque je suis là dedans.

Je me promenai dans les couloirs tranquillements regardant autour de moi les gens qui parraissaient être sous l'effet de la drogue ou bien qui regardaient les autres avec violence ou encore ceux qui observaient quelques choses à voler. Dans cette école, personne ne semblaient bien correcte dans sa tête. Sauf peut-être les secondaires 5 qui avait eu plusieurs téraphie et tout le tralala. Moi j'ai eu de la chance, puisque le vol était seulement un plaisir et non une obsession. Et avec la drogue, j'ai été en désyntoxe. Le fait d'avoir un bébé aussi permet de remettre les idées en place.

Bref, j'arrivai au cours de français légèrement à l'avance sans bien m'en rendre compte, je n'avais rien à faire puisque Jenna à été retenue en classe pour mauvais comportement, Dereck doit travailler, Nick était je sais pas trop où et etc... Quand j'y entrais, je m'attendais à voir la grincheuse de Mme.Thompson, mais j'eu une agréable surprise. Une suppléante jeune et naive qui perdera les pédales assez rapidement. Je me rendis jusqu'à mon bureau qui était adgaçant à celui de Nick et m'assis tranquillement en observant les faits et gestes de la dame.

-Stressé à l'idée d'enseigner à des délinquants comme nous? Hein?

lui dis-je avec un semblant de sourire et avec un timbre de voix qui semblait la défiée.

Après avoir installé mes choses, j'ai décidé d'écrire le plan du cours au tableau. Aujourd'hui, je n'avais rien prévu de très gros. Je voulais me mettre à l'aise avec ainsi que les mettre à l'aise. J'avais deux choix a leur proposer: une discution de groupe sur le sujet qu'il voudrait ou bien des petits jeu pour apprendre a mieux se connaître. OK! Je sais, c'est des élèves de 16-17 ans, mais.... un peu de plaisir ne fait jamais de mal à personne. Oui, c'est des jeux un peu bébé, mais on ne s'en lasse jamais!

À ma plus grande surprise, une élève entra dans mon cours avant que la cloche sonne. Je ne l'avais pas remarquer immédiatement, mais elle m'a pris par surprise en me parlant la première. Moi qui croyais devoir faire les premiers pas.

-Stressé à l'idée d'enseigner à des délinquants comme nous? Hein? me dit-elle avec un semblant de sourire et avec un timbre de voix qui semblait la défiée.

Oui! J'étais très nerveuse, mais je ne devais pas me laissé paraître car j'allais me faire détruire assez rapidement. Je la regardais dans les yeux, redressa mon dos avec assurance, lui souria et lui répondis:

-Non pas vraiment, je suis confiante.

Puis je me suis retourné et j'ai continué a écrire au tableau. J'attendis un peu et voyant qu'elle ne parlais plus je fit les premiers pas.

-Alors à qui j'ai affaire ?

Peut-être allait-elle me regarder de travers ou tout simplement me répondre avec un sourir? Ou juste m'ignorer en faisant semblant d'écouter son I-Pod?

Deuxième année de suite que je faisais ma senior. L’année dernière, j’avais coulé mon français et mes sciences ce qui me valait un billet allée simple pour Fichard encore une fois. Au moins ça ne s’enlignait pas si mal que ça puisque j’avais de bons colocataires. Et puis mon été au Canada avait été une véritable thérapie, vu que j’en étais revenu avec un esprit beaucoup plus calme, plus motivé à réussir et plus conscient de l’avenir. Tout le monde m’avait trouvé un peu étrange, d’ailleurs.

Souvenons-nous qu’avant j’étais un débile mental qui buvait et sortait tous les soirs et qui ramenait toujours une fille à coucher. J’avais des responsabilités et je ne les assumais absolument pas. J’étais parrain d’un gosse depuis quelques mois, le fils de mon meilleur ami et je ne me rendais même pas compte du mal que je pouvais faire au petit Eddy en l’ignorant complètement de cette façon. J’étais en quelque sorte sa famille… Cette prise de conscience avait été causée par un terrible accident dont j’avais été témoin, cet été, dans une petite ville de l’Ontario. J’avais visiblement été ébranlé par cet évènement. On m’avait proposé de consulté, mais orgueilleux, j’avais refusé.

Mais ma nouvelle motivation me donnait pas plus envie d’aller à mes cours. Particulièrement ce matin, en français. Bon, au moins c’était une nouvelle professeure. Au moins… C’est un moindre mal. J’avais rapidement mis mes trucs dans mon sac ce matin et je m’étais rendu dans la classe, un peu en avance puisque, comme je disais, j’étais motivé à réussir cette année… En tout cas aujourd’hui. Je n’avais pas attendu Nick, même si nous étions dans la même classe.

Quand j’entrai, je saisis seulement la fin de la conversation avec Ana. Je savais bien que c’était à cette dernière que la prof demandait à qui elle avait affaire mais je ne pus m’en empêcher. Je devais m’en mêler.

- Jared Withlock. C’est un plaisir non réciproque, ne vous faites pas d’illusions.

Je ne la regardai même pas, me contentant de sourire à Ana et d’aller prendre une place pas loin du mur du fond de la classe, collé sur une fenêtre. Avec un peu de chance, Nick pourrait venir à côté de moi.

À ma grande surprise, encore une fois, un autre élève entra. Il répondis sèchement à la question que j'avais posé à la jeune femme. OK. Il était arrivé en avance mais je ne crois pas pouvoir discuté avec lui sans me ramasser avec un air bête moi aussi! Que voulez-vous, c'est contagieux. Toujours avec un sourrir et de l'assurance je lui répondis:

-Enchanté de faire ta connaissance

Franchement.... Enchanté de faire ta connaissance!! Wouach, je crois que j'aurai pu sortir un phrase plus intelligente. Ahh le stress il fait dire de drôle de chose parfois. J'ai regardé l'autre en espérant une réponse moins négative, ou du moins... une réponse .

Jespérai tombé sur une classe pas trop bête. Après tout, ils ont faient des trucs mals dans le vie mais ça reste des être humains pareille. C'est impossible qu'il ne leur reste pas une miette de gentillesse, politesse ou courtoisie.

Je regardais toujours la fille, toujours avec mon plus beau sourrir... Pas trop exagérer quand même au dépend d'avoir l'air VRAIMENT d'une tarte !

Ce matin-ci avait été tout a fait horrible. Je m'étais fait reveiller par une oreiller qui allait a au moins 120 km/heure dans mon visage. Ced avait été très fier de lui. Que de plaisir de nous réveiller moi et Jazz a 4 heures du matin. Très très très drôle. Bravo au génie de Ced Hardy... Évidemment après il s'était poussé je ne sais ou (ou peut-on aller a 4 heures du matin...) avant que j'ai eu le temps de lui faire manger mes bas. Si ce gars n'avait pas été mon meilleur ami... Enfin un de mes meilleurs amis. Je n'avais pu me rendormir par après.

Je m'etais donc sorti de mon lit et avait commencer par déjeuner. Franchement, cela aussi ne s'était pas trop bien passée. Quand j'avais voulu prendre des céréales la seule boite présente était des froot loops identifiés Jared (dans notre chambre, on prohibait le mangeage de trucs identifiés...). Et le pain était identifié, et je cite, "le merveilleux et l'unique... Ceeed". Putain je voulais manger moi. Alors une solution s'était imposée a moi: fais disparaitre les traces des identifications. Et foie d'un bon voleur, jetter dans la poubelle n'était pas une bonne façon de faire disparaitre les choses. J'avais donc simplement manger le papier.

J'avais finit par m'habiller d'un jeans noir assez serré avec un t-shirt rouge Volcom par-dessus lequel j'avais enfilé un sweat bleu. J'avais finit par descendre en bas dans les couloirs déserts de Fichard - ma montre affichait 6 heures 30. J'etais donc aller courrir mais la mon jeans s'était déchirer lorsque j'étais tombé... Putaaain pourquoi tout allait si mal aujourd'hui?! Rentrant a Fichard avec difficultes, comme pour compenser de tous mes malheurs, je n'eus pas la chance de voir personne de désirable... Sauf Dereck mais il travaillait.

Et il valait mieux ne pas parler de ce foutu cours de maths.

Voilà en plus maintenant il me restait plus qu'a aller en français... A quoi pouvait me servir cette stupide langue? Espagnol était au moins la deuxième langue parlée aux Etats-Unis mais français... Quelle langue étrange! Et avec des temps de verbe pas possibles, je vous dis! J'avais la chance d'avoir un minimum de talent pour l'accent de ces langues latines ainsi que pour mémoriser les foutus mots mais cela etait loin de rendre le cours agréable pour autant. Et la prof était folle, par-dessus le marcher! Ana, Jared et moi heritions d'une retenue a presque tous les cours. Meme qu'au dernier cour nous avions eut une punission speciale : aider le concierge.... Les petits points veulent tout dire.

J'entrai dans la classe et a ma grande surprise Ana était deja la ainsi que Jared.

- Tiens tiens! Si c'est pas Ana et Jazz! fis-je joyeusement en prenant place entre les deux.

C'est alors que mon regard se posa sur la prof. Et ce n'était pas Madame (et elle insistait pour que nous le disions en français ce qui était dans mon avis excessif) Thompson. Elle devait avoir 50 ans de moins d'abord. Elle regardait Ana avec un grand sourire. C'est quoi elle était lesbie et elle avait envie de coucher avec Ana?! De toute façon, je ne pouvais me plaindre de sa présence ici. Jeune, naïve, sans expérience... Au primaire, nous étions capable d'ammener des profs comme ceux la a craquer et a fondre en larmes. Par contre, on lui devait qu'elle était plutôt jolie.

Décidement, ce matin il arrivait tous en avance... Je ne sais pas si c'est l'habitude mais....

Tiens tiens.... Elle s'appelait Ana.... Surment Anabelle. Je regardais le nouvel arrivant... Assez mignon je dirais.... mais un peu trop jeune. Pour avoir l'air encore plus intelligente, je lui sortis une autre réplique complètement inutile... Au moins, si je réussissais à le faire rire, le court serait peut-être plus vivable.... Genre faire la sympathique et garder leur respect. Enfin je réfléchis trop... C'est normal après tout non ?

-Pas trop dure comme lundi matin ? sortis-je inconsciement.

Je n'avais aucune idée comment il allait réagir... C'est vrai après tout il était peut-être sympathique?
Il fallait que je me calme un peu... Sinon ça allait paraître dans mon comportement que j'étais stréssé, ce qui n'est vraiment pas bon pour mon avenir dans cette classe

PEOPLE LIFE♥ RELATION SHIP: Ana -

J'avais mal dormi cette nuit là. Rêvé de la mort. D'une fille qui sautait en bas d'un pont. Et puis j'avais vu des visages. Beth, Adie, Ana puis Jenna.

Et puis je m'étais réveillé en sursaut vers 3 heures et demi du matin. Impossible de me rendormir après ça. Lentement je me redressai et sans faire aucun bruit, descendis les marches de notre super lit superposé à moi et Nick. Lit que la direction n'avait d'ailleurs pas encore changé, d'ailleurs. C'est que, voyez-vous, c'est pas simple de rammener des filles dans le lit d'en haut...

Je m'habillai et m'assis par-terre. J'attendis. Encore et encore et encore... 3 heures 48 maintenant. Je poussai un soupir et entrepris de dessiner un hippopotame dans le livre de français de Nick. Ouais bon, on aurait plutôt dit un ballon avec des yeux et un gros nez mais c'était mieux que rien. Je signai mon dessin et regardai ma montre. 4 heures pile.
Encore quelques heures et je ne serai plus le seul réveillé. MAIS. Je n'avais jamais eu de patience et je n'en aurai jamais alors j'entrepris de réveiller Nick et Jazz. Au début, j'avais pensé à leur jeter de l'eau à la figure mais après reflexion... c'était mieux de les réveiller en douceur. Alors je pris deux oreillers par terre et leur lançai dessus.

En entendant les grognements de messieurs, je filai. La solution simple, facile. Et puis de toute façon, qu'est-ce qu'ils auraient pu me faire? Tsay, je ne suis pas du genre à me vanter mais je suis BIEN plus musclé qu'eux.

Alors donc. Je sortis de Fichard et marchai dans la ville. Toutes les lumières des lampadaires étaient allumées. La rue étais très éclairée et je n'eus aucun mal à me retrouver. Lorsque je regardai ma montre, il était déjà 6 heures. Je marchai donc vers Fichard. J'avais cours moi!

Je passai dans la chambre et m'étonnai de n'y trouver personne. Comme j'avais une soudaine envie d'aller en cours, je pris mes affaires et me dirigeai vers la classe. Bon, d'accord, ma soudaine envie d'aller en cours était plutôt motivée par l'arrivée d'une nouvelle prof et paraitrai qu'elle était jolie...

Donc, je marchai dans les couloirs presque vides de l'école et trouvai la classe. J'entrai et déposai mes affaires sur un des bureaux du fond. Puis, comme je n'avais aucune envie de sembler perdu comme Jared, tout seul dans le fond de la classe, j'allai à l'avant pour voir Ana et Nick.

- Alors, bien dormi?, lançais-je à ce dernier en signe d'introduction.

Puis, je tournai la tête et regardai l'autre personne avec eux. La nouvelle prof, apparemment. Plutôt jolie... Je lui adressai un sourire charmeur.

À mon dieu, les garçons! Jared fit son entrée sympathique, mais un peu reculé. Ensuite, Nick arrivai dans la classe comme une mouette chez McDonald et Ced arrivai avec son aire décontracté et séducteur. Bref, les trois garçons que j'aimais le plus était là. Faux, il manquait Dereck, mais il reste quand même dans l'école, donc disons que j'ai un contact quand même avec lui, mais pas en ce moment...

J'arrêtais de regarder la prof qui commençait à me tomber un peu sur les nerfs. Non, mais c'est quoi son problème de me fixer comme ça avec un sourire? Bref, je décidis de détourner mon regard pour celui de Ced au quelle je lui fit des gros yeux.

-Moi? Bien dormir? Je te rappelle que j'ai Eddy dans les pattes...Vous autres?

J'aime beaucoup Eddy, c'est ma raison de vivre avec Dereck, mais parfois c'est toute une tâche devoir s'occuper d'un bébé. Je me suis fait révéiller vers deux heures du matin par les cris d'un bébé en pleur qui voulait voir sa maman. Quand je me suis enfin décidé à me lever, il avait saisser de pleurer et il me regardait avec un sourire tout bête. Je lui donne un bisou sur le front et retourne me coucher. Mais là, il fallait que ça arrive, je pile sur un des jouets à Eddy, qui me fait extrèmement mal, je me mets à sautiller partout dans la maison et retombe sur le lit où j'ai le temps de m'endormir pour une grosse demi-heure. C'était amusant comme matin. Sarcasme.

Voyant que personne ne me répondais, j'ai continué à ranger mes trucs et a préparer le cours. J'entendis une voix masculine. Je me retournai pour voir de qui il s'agissait. Celui-ci m'adressa un sourir charmeur. Je ne pus m'empêcher de détourner son regard.... Bravo Gabrielle, ils vont penser que tu es faible !

Dinnnnng donnng, dinnnng donnnng, dinnngg donnnnng dinnnng

Enfin la cloche sonna. Une douzaine de nouveaux élèves entra. Très rapidement, la classe se remplie exepté quelque bureau ici et là.

En attendant la deuxième cloche, je m'assis a mon bureau et je regardai mes papiers.
Ohh merde.... Les présences.... Comment faire les présences sans se faire niaiser et faire rire de sois.... Voyons voir! J'avais plusieurs option qui s'offrait a moi

1. Je pouvais laisser un ou une élève le faire... Mais pour ça il fallait que je leur face confiance et je ne les connait pas donc...

2. Je compte le nombre d'élève dans la classe, je compare avec le nombre d'élève sur la liste et je regarde si il manque des personnes

3. Je dis les noms un par un et je prend le risque de prononcer un des noms tout croche...

Je crois que le choix était assez évident...
J'ai donc tout de suite compté le nombre d'élève dans la classe qui se trouvait a être 22. Puis je regardais sur ma liste et.... Gros roulement de tambours ! 22 aussi !!

PEOPLE LIFE♥ RELATION SHIP: T'en penses quoi?

Dieu que la journée serait longue. J'avais comme la sensation qu'elle serait pénible aussi. Faut dire qu'une journée qui commence avec un cadran au son assourdissant qui vous réveille pour que vous alliez dans une école de merde, c'est pas la définition même de la joie. Et si en plus on commence avec un cours de français, c'est encore pire. Cours totalement inutile à Fichard si on considère que la plupart du temps les élèves sèchent ou s'en balancent c-o-m-p-l-è-t-e-m-e-n-t. Ajoutons que les profs qui l'enseignent sont des débiles profonds, qui la majorité du temps ne sont pas légalement autorisés à tenir une classe. C'est donc sur ce magnifique élan d'enthousiasme que j'amorçai ma journée. Et vous pouvez vous doutez que ce n'étais pas la meilleure des façons.

Je me réveillai donc, et me levai en traînant des pieds vers la salle de bain. Une demi-heure plus tard, j'étais presque prête. J'enfilai un jean, un débardeur blanc, et une veste noir. Avant de sortir je pris mes clés et mon sac. Je jetai un dernier regard sur le lit d'ambre, que je n'avais pas vu depuis quelques jours et qui était supposée rentrée à temps pour le cours de ce matin. Mais bon, on peut pas toujours ce fier sur son caractère imprévisible.

J'arrivai à l'école et pris mon temps avant d'aller à mon cour. J'entendis la première cloche sonnée, puis la seconde et décidai de rentrer à l'intérieur. Après quelques minutes, je me dirigeai dans le long couloir qui menait à la classe de français. J'ouvris la porte et vis une vingtaine de tête se tourner vers moi, incluant le visage de la prof. Mentionnons que je les ignorais complètement, me dirigeant vers le fond de la classe où se trouvait une table ou était assise Ambre. À coté d'elle se trouvait la seule place libre de la classe. Je m'y assis, dans la ferme intention de n'écouter aucun traîtres mots qui sortiraient de la bouche du prof de cette année.

Parlant d'elle ou de lui, je levai les yeux vers la silhouette qui se tenait devant le tableau noir. Génial, encore une petite jeune, tout juste sortie de l'université, avec de grandes ambitions qui pensent changer quelques choses dans la vie de nous, pauvres étudiants sortis du droit chemin. Désespérant. J'avais envie de vomir rien qu'à y penser. Et elle semblait déconcertée du fait que quelqu'un puisse arriver aussi en retard à son cours probablement magistrale à ses yeux. Doublement désespérant. Décidément ça allait être plus long que ce que je croyais.

-Génial. Marmonnai-je, pour moi même.

(Disons que je suis une 23ème élèves, :p)

(HJ: Ben ben parfait Razz

)

Je les ai laisser parler un peu après la deuxième cloche. Quand, j'allais commencé à prendre la parole, une 23e élève entra. Je regardais ma liste et un 23e nom étais écrit en bas de la feuille. Donc tout le monde était la pour de vrai.

Je la regardais puis je lui adressais la parole:

-C'est correct pour cette fois-ci, mais la prochaine fois essaye d'arriver à l'heure s'il-vous-plait. Et c'est pareille pour tout le monde.

À quoi bon faire chier l'élève qui arrive en retard de quelque seconde. Autant être fine mais strict. Je continuai a parler maintenant que j'avais presque tout le yeux sur moi... Ou du moins les oreilles...

-Comme vous pouvez le voir je suis nouvelle et c'est moi qui vous enseignera le français cette année. Je m'appelle Gabrielle Cooper et je vous l'avoue c'est la premier fois que j'enseigne à des secondaires 5 donc parfois si vous trouvez mes manières d'enseigné un peu bébé ne vous gênez pas pour le dire. Je suis très ouverte si il y a des projets que vous voulez faire ou un film que vous voulez écouté. Pour aujourd'hui je vous donne le choix entre deux chose à faire: Premier choix on fait une discution de groupe sur le sujet que vous voulez ou deuxième choix un peu jouer a des jeux du style 7up ou téléphone.

La dernière option, je l'ai dit avec une certaine incertitude. J'avais peut qu'il me regarde vraiment de travers... Mais bon j'assume

Je déteste les lundis matins. Bon, premièrement parce qu'on a cours, ce qui, selon moi, est une raison valables. Mais aussi parce que c'est la fin de la fin de semaine. La fin des vacances, du repos, de la tranquillité, de la liberté. Bonjour les débiles et la prison. Bref, je déteste ça. Mais au moins, ce week-end, je me suis offert une petite virée en moto.

Ma moto. Miam. Celle-là, je l'adore, c'est mon bébé. Ce n'était pas un de ses petits scooter sur lesquels se promène les petits vieux "aux cœurs solides". Non, c'était une Ducati Monster 696, noire et rouge. Elle roulait hyper vite et j'adorais ça. Je m'y connaissais donc un peu en mécanique, à force d'être toujours embarqué sur ma moto. Mais bon, revenons à ce joyeux lundi matin. Je roulais comme une malade sur la route pour arriver à mon cour. Non pas que j'avais hâte d'y être mais il fallait quand même que je fasse acte de présence à au moins un cour avant la fin des classes ! Et au rythme que j'étais partit...

J'arrivais donc à l'école avec juste assez d'avance pour respirer un peu. Je me stationna dons dans le parking réservé au moto. J'allais m'assoir dans les escaliers, sans prendre la peine d'enlever mon blouson de cuir, que je mettais toujours lorsque j'allais faire un tour. Une minute avant la première cloche, je partis troquer mon habit de motarde pour un jeans noir ajusté et un T-shirt rouge. J'enlevais mes bottes noirs pour mettre mes converses et passa à mon casier prendre mes livres. Je filais vers la classe de français.

Je franchis la porte au moment ou la deuxième cloche se fait entendre. Je notait au passage la nouvelle petite prof, au sourire pure et confiant. J'adore les jeunes profs. Ils finissent toujours par s'enfuir en pleurant. Celle-là, je la classe dans ceux qui ont le désir de nous sortir d'ici. Ceux qui ne sont pas ici depuis assez longtemps pour comprendre qu'ils perdent leur temps. Et le notre. La prof, toute pimpante, prend subtilement les présences. Mais quelle naïve. Je suis persuadé qu'elle pense encore qu'elle pourra donner son cour normalement. On va en faire qu'une seule bouchée.

Au même moment, la porte s'ouvre avec fracas sur une Juliet toujours aussi froide et distante. Elle ignore royalement la classe et se laisse tomber sur la chaise juste a côté de moi. Elle remarque la prof et soupire en grommelant dans sa barbe. Le prof se lance alors dans un monologue nous proposant des activités auxquelles j'ai jouer pour la dernière fois en deuxième année. Alors qu'elle semble avoir finit de parler, j'éclate d'un rire sonore, brisant le silence de la classe. Non, mais elle pense qu'on a quel âge, celle-là?

Je ris toujours lorsque je sors un paquet de clopes de mes poches. Je prends une cigarettes, l'allume furtivement, avant de pencher le paquet vers Juliet, pour lui en proposer une.

Comment rater sa première journée en classe avec des élève délinquant de secondaire 5 en trois étapes facile avec Gabrielle Cooper :

1. Leur proposer des jeux stupides!
2. Se faire répondre par une adolescente révolté!
3. Se faire fumer une cigarette dans la face !

Biensure, quelqu'un devait rire -.-!! Bravo Gabi.... Bravo! T'aurais du le savoir qu'il allait carément se fiché de toi. Bon nouvelle tentative:

-Okai! Qu'est-ce que tu veux faire alors ? De la matière?

Bien lancé cocotte... Ou peut-être un peu trop arrogant pour cette classe qui sembla vraiment tous me regarder de travers. Je restais quand même sure de moi en attendant sa réponse!!