Au revoir

-Aller, viens. Ne reste pas la ! Viens dehors
-Il y a un arc-en-ciel ! Tu adore les arcs-en-ciel, non ?!

Je me remémorais sans cesse ses paroles depuis que la vie, pleine de cruauté, l’a emporté. Je me souviens bien du jour ou il m’a dit ça. C’est le plus beau moment que j’ai passé avec lui. C’était mon 13iem anniversaire. Il avait décidé qu’il partait loin et qu’il m’emmenait avec lui. Alors on a sauté dans la voiture et il a conduit jusqu’à être mort de fatigue. Là, on s’est arrêté. Il pleuvait à grosses gouttes. On est allé s’abriter dans une caverne au bord de la mer. Je ne voulais pas sortir. Cependant il réussi à me convaincre. Puis la pluie se fit moins forte et le soleil recommença a briller.

C’est seulement une semaine plus tard que somme retourné à la maison. Puis il y eu tout ce sang, puis les officiers, puis les coups à la porte, puis les larmes et les cris de douleur.

J’aurais du savoir… J’aurais du l’en empêcher. Comment la vie pouvait elle être si puérile avec un homme si gentil ? Je serrais contre moi son œuvre préféré, une allégorie magnifique. Puis dans un geste de colère j’arrachai la croix que j’avais au coup pu la lançai de toute mes force contre le mur. Ma mère entra dans ma chambre. C’est yeux était rouge. Elle affirma que c’était les allergies. Je savais que c’était faux, que c’était parce que avait pleuré, parce qu’elle l’aimait elle aussi. J’avais envie de lui crier les pires insultes. son hypocrisie me frustrait à un tel point...

-Chérie… Ça fait deux semaines que tu reste enfermer dans ta chambre…

Je ne répondis pas

-Aller, viens. Ne reste pas la. Viens dehors.
-Il y a un arc-en-ciel ! Tu adore les arcs-en-ciel, non ?!

Papa avait dit la même chose…