________________________________________________Delia Barnes______

Il y a des personnes MEiLLEURES que moi , il y en a des PiRES.. mais il n'y a personne comme moi

WHO I AM

Name: Delia Bailey Barnes


Birth : 3 Juillet, 16 ans


School: Junior Year


City: Palm Beach, Florida.


Group: Just Let Me Go.


A LITTLE BIT MORE

Physique:

-Arrête de bouger!

Delia soupira et se tourna pour faire fasse à Kelly. Dans la main de sa meilleure amie, il y avait un fer à frisé qui ne plaisait pas tellement à notre héroïne. La seule pensé qu’elle puisse frisée ne serait-ce qu’une seule mèche de ses cheveux ondulés lui donnait des frissons. Delia l’aimait bien elle, sa chevelure. Surtout lorsqu’elle restait naturel. Il n’était pas question qu’elle les frise ou les aplatisse sous prétexte que s’était le bal d’hivers du lycée.

-Tu fais un pas de plus, et je t’arrache la tête, menaça Delia en fixant l’arme.

-C’est bon, c’est bon… on va faire ça simple, répliqua alors Kelly en levant les yeux au ciel.

À regret, elle dû déposer le fer à frisé dans son étui, pour plus tard. Elle, elle comptait bien sortir de l’ordinaire. Kelly déposa ses mains sur les épaules frêles de la jeune fille et la fit assoir sur la chaise devant la coiffeuse. Elle contempla longuement leurs reflets dans le miroir et soupirai. Elle enviait tellement son amie. Elle était dotée d’une beauté incroyable. Elle avait l’air d’un ange, quand à Kelly, elle avait l’air… ordinaire. Ses mains commencèrent à jouer dans les mèches blondes de Delia. Sous le soleil, celles-ci prenaient des teintes dorées, rien de comparable à la chevelure morne et châtaine de son amie. Elle pencha doucement la tête sur le coté puis décida de ramenai quelques mèches de ses cheveux pour les attachés derrière la tête de Delia, libérant ainsi son petit visage pointue.

-Sérieusement Kelly, tu devrais te préparer au lieu de t’occuper de moi…

-Mais c’est parce que je t’aime que je fais ça, Deliachou!

Pour appuyer ses paroles, elle se pacha vers sa meilleure amie et la serra dans ses bras. Un sourire heureux apparu alors sur le visage de Delia. Ses dents blanches étaient parfaitement alignées et lorsque ses lèvres rosées s’étiraient, ses petites pommettes devenaient voyantes. Lorsque Kelly lâcha finalement les cheveux de son amie, Delia se retourna vivement et empoigna ses poignets, l’empêchant de faire autre chose.

-Maintenant, tu vas me faire le plaisir de te préparer tandis que je me maquillerai comme une grande!

Avec son étincelant sourire, elle lâcha Kelly avant d’aller chercher sa robe pour s’enfermer dans la salle de bain, l’autre coté du couloir. Rapidement, elle eu finit de se faire une petite beauté et sortit de la pièce. Sans prêter attention où elle marchait, elle fonça directement dans un torse plutôt musclé.

-Désolé…

Elle releva les yeux pour rencontrer le regard de Justin, le frère de Kelly. Celui-ci ne dit rien, se contentant de la fixer dans les yeux. Il avait toujours eu un faible pour la meilleure amie de sa sœur, mais la voir dans cette robe qui moulait parfaitement ses formes délicates et qui mettait en valeur son teint quelque peu bronzé ne le laissait surtout pas indifférent. Son regard brun se plongea dans celui argenté de la jeune fille. Ceux-ci pétillaient constamment de curiosité, personne ne pouvait le nier. Des cils épais mais cours entourait les yeux doux, surmontés de fin sourcils.

-Justin?

La voix de Delia le fit sursauter. Il s’arracha de sa contemplation a regret avant d’adresser un sourire désolé à la blondinette et de s’éloigner dans le couloir.

Psychologique:

-Mr. Perry, votre tour.

Des petits gloussements se firent entendre un peu partout dans la pièce. Négligemment, un jeune homme se leva, sourire arrogant flottant sur ses lèvres. Il accompagna son geste d’un mouvement à la Zac Efron pour enlever les cheveux qui lui bloquait la vu. Assise dans le fond de la classe, Delia soupira. La grosse tête de se type le perdra.

Depuis le début du cours, la classe faisait une activité qualifiée d’amusante par leur professeur. Pour apprendre à connaitre une personne, une autre devait la décrire selon ce qu’elle avait vu depuis le début de l’année. Delia plaignait déjà la personne qui devra supporter les mots d’Adam Perry.

-Décrivez nous Delia Barnes.

Le sourire des deux concernés se fana. Adam ne connaissait rien de la jeune fille. Et Delia ne supportait pas lorsque le jeune homme ouvrait la bouche. Ses mains se serrèrent sur le livre qu’elle tenait sur ses genoux. Oui, elle était du genre à s’évader dans les mots, que ce soit pour écrire ou pour lire, plutôt que d’écouter le professeur. Elle suivait mal les cours, mais lorsqu’elle relisait ses notes, elle comprenait tout.

-Euhm… je dirais, invisible?

Quelques rires timides se firent entendre. Mais Delia ne rit pas. C’est vrai qu’elle préférait passer inaperçue que de se faire remarquer, mais pas au point d’être invisible. Elle était capable de parler devant les autres sans qu’une autre personne ne soit à le faire. Elle n’aimait juste pas être le centre d’attention.

-Oh! Très franche et très directe!

Cette fois-ci, toute la classe rit, même Delia. Tout le monde se souvenait du jour où elle avait défendu Kelly d’un crétin, devant tout le monde. Elle ne s’était pas retenue pour lui dire ce qu’elle pensait, et ce sans pitié. Et elle n’y était pas aller par 4 chemins.

-Protectrice, gentille, aimante, amusante…

Devant tant de compliment, elle ne put que rougir et baisser la tête. Cela la surprenait, surtout venant de quelqu’un comme Adam. Elle ne pourrait jamais laisser un de ses amis sans défense ou en pleure. Elle fallait toujours qu’elle les aide.

-Elle est aussi très orgueilleuse et têtue!

Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Elle devait avouer que quand elle avait une idée dans la tête, il était très rare que quelqu’un la fasse sortir. Et elle détestait avoir tord. C’était son plus gros visse. L’orgueil.

-Elle est toujours souriante et… et c’est ça la…

Son orgueil venait d’être une fois de plus touché. Elle qui croyait qu’Adam ne faisait attention à personne, elle venait de voir le contraire sous ses yeux. Elle le regarda s’assoir lentement sur sa chaise alors que la prof le remerciait. Soudain, celui-ci tourna la tête vers elle avant de lui adresser un sourire. Elle détourna immédiatement le regard vers son livre.

Histoire :

-Tu le lui as dit? demanda Kelly en appliquant une deuxième couche de son vernis.

-Lui dire quoi? Que j’en avais marre de la voir devenir un zombie alors je pars chez Kelly? Non, répondit simplement Delia.

- Alors elle ne sait pas que tu es chez moi?

Kelly releva la tête vers la blondinette qui faisait tourner un CD dans ses mains. Ce n’était pas la première fois que cela arriver. Voir Delia débarquer chez elle tard le soir sans même prévenir, prête à coucher pour plus d’un soir. Elle ne comprenait pas son amie, elle ne le pourra certainement jamais mais elle acceptait. Elle l’aidait car elle savait que s’était ce que Delia aurait fait pour elle.

Elle ne répondit pas, se contentant de fixer le CD silencieusement. Elle n’en pouvait plus de voir sa mère sombrer. Elle ne la reconnaissait plus. Et à chaque fois qu’elle essayait de l’aider, ça finissait en crise de larme et sa mère allait s’enfermer dans sa chambre pour en ressortir que plusieurs jours après. Et quand elle en avait assez, elle mettait des vêtements dans un sac avant de descendre son balcon et de s’enfuir chez Kelly. Elle s’en voulait de devoir mentir aux parents de sa meilleure amie, leur assurant que sa mère était au courant de sa petite visite surprise.

Elle partait généralement quand le courage lui venait, espérant que sa mère ne s’était pas aperçue de sa disparition, comme toujours. Et c’est ce qu’elle fit 2 jours plus tard. Elle passa par la plage, savourant l’occasion de pouvoir sentir le vent de la côte venir caresser son visage et emmêler ses cheveux. Elle poussa un soupire en apercevant la villa dans laquelle elle habitait se dessiner au loin. Dans quelques instants, elle serait de retour avec ses problèmes.

Elle grimpa dans la cabane dans l’arbre qu’elle avait construite avec son père. Cette structure en bois lui rappelait tant de souvenir. De bon souvenir. Puis, en saut habile, elle atterrit sur le balcon menant à sa chambre. Elle ouvra débarra la porte à l’aide de sa clé et rentra dans son coin. Son espace personnel. Son monde. Elle lança son sac sur la chaise de son bureau avant de se laisser tomber sur son lit. Elle fixa le plafond pendant quelques secondes, puis ferma les yeux.

Une porte qui s’ouvrit brutalement la tira de sa rêverie. Sa mère se tenait sur le seuil de sa chambre, visiblement pas très contente. Delia se redressa à l’aide de ses coudes pour mieux observer sa mère. Ses traits étaient tirés, signe qu’elle avait pleuré. Encore.

-Il faut qu’on parle Bailey…

Le fait qu’elle utilise son deuxième prénom n’était pas un bon signe du tout. Sa mère s’avança pour s’assoir sur le lit de sa fille, qui l’imita.

-Tu crois que je ne me rends pas compte quand tu n’es pas là?

Delia releva vivement la tête, surprise. Elle qui pensait que sa mère n’en avait rien à faire d’elle. Devant le silence de sa fille, Mrs. Barnes continua.

-Tu crois que je ne me rends pas compte quand tu fugue?!

-Je ne fugue pas! protesta vivement Delia.

-Et tu appelles ça comment, disparaitre de la maison plusieurs jours d’affilés sans avertir sa mère?! dit sa mère en élevant le ton.

-Mais qu’est-ce que tu veux que je fasse?! Que je reste t’entendre pleurer toute la nuit ou que je passe pour une fille qui n’en a rien à faire que sa mère déprime toute les jours? J’en ai assez Maman, j’ai essayé de t’aider, je t’ai supporté mais il faut que tu en reviennes un jour!

-Tu ne peux pas me comprendre…

-Comprendre quoi?! Oui Papa ta trompés, il est partit avec une autre fille, mais t’es pas la seule à vivre ça! Tu pense que ça fait quoi perdre un père?! Savoir que sa famille est détruite?! Me sentir seule tout les soirs parce que son père est à Los Angeles et que sa mère est enfermer dans sa chambre à broyé du noir?! Savoir que…

-ÇA SUFFIT!

Les deux femmes étaient énervées. L’une parce qu’elle savait que sa fille avait raison mais qu’elle ne voulait pas l’admettre, l’autre parce qu’elle avait retenus ce qu’elle pensait depuis trop longtemps. Depuis qu’elle avait surpris son père entrain d’embrasser un mannequin à la place de sa mère.

-J’en ai discuté avec Linda, et je crois que j’ai trouvé une solution pour toi… continua sa mère.

-Pour moi?! C’est toi qui devrait trouver une solution à ton problème!

-Il a cette école pour adolescent à problème, et je crois que ça serait une bonne idée que tu y ailles. Pour toi, et pour moi.

Delia était sous le choc. Elle ne pouvait pas croire que sa mère ait osé lui faire ça. À elle. À sa seule famille qui lui restait. Avec ses doigts tremblants, elle s’empara du dépliant que sa mère lui tendait. Elle baissa le regard vers celui-ci. Fichard School. Lorsqu’elle releva les yeux, sa mère venait de fermer la porte derrière elle. Les larmes aux yeux, Delia se laissa tomber sur son lit, mit un oreiller sur son visage et y étouffa un cris de frustration.

Avatar: Elisabeth Harnois

J'adore ! C'est vraiment nice !