On arriva à la plage, j'enlevai mes souliers et les déposai près d'un buisson. Je me sentais bien, je me sentais libre. J'avais envie de partir à la course sur la plage, de me rouler dans le sable ou même de crier de toute mes force. Mais, surtout, j'avais envie de m'enfuir et de ne plus jamais retourner à fichard, ni à McArthur. Peut-être retourner dans la ville ou j'étais née. Je ne sais pas se que je ferais, mais cela n'avait aucune importance, l'important c'est que je serais heureuse. Cpendant, je n,aurait jamais le courage de faire l'une ou l'autre des chose que je vien d'énumérer. Alors je me contentai de réprimer mes envies et d'avancer vers la mer. Mes pied trempait dans l'eau lorsqu'il me demanda pourquoi je pleurais quelque minutes plutôt.

-Je ne pleurais pas... J'ai versé une larme, ce n'est pas la même chose, parce que par défnition, pleurer c'est verser plusieurs larmes. Dis-je pour me défendre.

Après un bref moment d'hésitation accentué par des suplication de la pars de Noah, je consentit à le lui dire. Après tout, qu'est-ce que ça pouvait bien faire qu'il sâche ?

-Je pleurais parce que je me suis souvenu de quelque chose... Et ça m'a fait de la peine de voir combien j'avais été naïve mais heureuse. Et que plus jamais je ne serai heureuse... Encore moins naïve. Puis, je sais que tu vas vouloir le savoir alors avant que tu ne me le demande, je me suis souvenu qu'on a été voisin... Il y a 7 ou 8 ans.

Au début, il ne sembla pas se souvenir mais au bout d'un moment, tout lui revein en mémoire.

-Moi aussi je n'étais qu'une gosse. J'étais naïve et idiote... J'étais persuadé que les licornes existaient. Je pensais aussi que si on mangeait une graine, un arbre nous poussait à l'intérieur. Alors... ne t'en veux pas. Ce n'est pas à cause de toi que je suis triste. J'étais malheureuse bien avant que je me souvienne de toi... Seulement, je dois t'avouer que je t'en veux un peu. Comme toi qui en veux à ton ex.

Il pronnoça en suite une phrase, sans doute un proverbe ou quelque chose du genre. Je n'y comprenais absolument rien mais je prétendit le contraire.

-Tu ne saurais pas où il pourrais être, mon frère ? Je crois que j'aimerais bien le revoir. Dis-je tristement.

-Non, on n'a pas gardé le contact... Mais tu ne sais pas où il est ? Tu n'as pas gardé contact avec lui ?

Pourquoi n'est-il pas resté avec elle ? Où est-il parti ? Défénétivement, je ne sais rien de sa vie. Et si ce n'était pas moi qui la rendait triste, qui alors ? Un ex, son frère ? Est-ce mon ancien pote qui la rend malheureuse ? Si oui, pourquoi ? Et si on suit encore cette hypothèse, pourquoi le cherche-t-elle ? Et pourquoi est-ce à moi de me poser toutes ces questions ? Je veux dire, elle n'a pas de proches pour la rendre heureuse ? Personne ? Zéro ? Que dal ? Non, elle n'a pas le meilleur caractère qui soit mais n'a-t-elle vraiment personne sur qui compter ?


[HJ : PAS D'INSPI, me pardonne tu ?]

[ HJ : NOON ! Je te pardonnerai jamais ! ]

Je soupirai longuement avant de répondre à sa question. Je n'aimais pas trop en parler...

-Non. Il est parti et il n'a plus donné de nouvelle. Je me demande ce qu'il est devenu. Mais, qui sait, peut-être même que fichard nous réunira !

Je me forçais à sourire, mon bonheur m'avait quitté. En plus, l'eau n'était pas très chaude et mes pieds étaient gelé. J'avais froid et je voulais rentrer... Mais pas à cette école pourrie, non je voulais retourner dans le petit quartier de banlieusard où j'avais passé les premières années de ma vie, je voulais rentrer dans ma petite maison qui sentait bon les biscuits. Ceux que ma mère fesait quand elle aimait encore cuisiner. Je voulais ma vie d'avant. je détestais McArthur Park, je détestais ma mère pour avoir tromper mon père, je détestais mon père pour ne pas avoir réussi à pardonner à ma mère. Je détestait mon frère de m'avoir laissé toute seul. J'en voulais à la terre entière en fait. Je détestais tout ceux qui vive sur cette planète, moi y comprit. Je m'en voulais d'être aussi égoïste, je devrais être contente pour mon frère, il avait probablement une vie meilleure maintenant.

Je détournai le regard de sur l'eau. Puis je décidai de me changeai les idées.

-Alors ? Qu'est-ce que tu voulais me montrer ici ?



[ HJ : Non, c'est une blague moi non plus j'ai pas d'inspii ]

-Je sais bien ce que je fuis, mais non pas ce que je cherche.

Montaigne. J'ai une bonne mémoire pour les citations ou proverbes ou encore des vers. Ça exprime, je trouve, très bien les sentiments ou les situations que seul un mot ne peux décrire. Car si on est triste, le mot malheureux ne veut rien dire comparé au malheur qu'on ressent.
Comme en ce moment, si j'aurais dit : Rien en particulier, ça aurait été un peu idiot. Car je ne voulais pas lui montrer quelque chose en particulier, je voulais simplement quitter Fichard. Car être à Fichard nous rapellent un peu qu'on est différent des autres, qu'on est des délinquants. Mais ici, sur cette plage, on est seulement deux personnes normales qui discutent.

-Oui, je sais je suis ennuyant avec mes poèmes... dis-je en riant.

Puis je la regarda. Ce n'était plus la petite Ellande, la soeur à mon pote. C'était maintenant Ella, et elle était belle. Je ne sais pas ce que mon ancien pote lui a fait, il l'a surement abandonné et ça l'a fait souffrir, mais maintenant ce n'est plus la petite fille qui avait le bégin pour moi. C'est la Ella que je ne connais pas. Une Ella qui a sûrement souffert.

-Tu n'est pas ennuyant du tout. J'adore entendre des citations comme ceux que tu me sort. La nature nous a donné deux oreilles et seulement une langue afin de pouvoir écouter d'avantage et parler moins.

J'en connaissais quelques'une aussi, des citations. Chaque fois que je n'arrive pas à exprimer quelque chose, je cite un auteur célèbre. Pascal est l'homme qui à écrit mon proverbe préféré : Le coeur à ses raisons que la raison ne peut comprendre. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j'ai toujours adoré cette phrase pourtant si simple.

-Toi il y quelqu'un qui te manque... ? Quelqu'un que tu voudrais revoir au moins une fois ?

[Pas d'inspi ! Désolé.]