So much for my happy ending (PV: Cedrick Hardy & Noah Quarter)

Je n'avais pas envie d'aller en cours aujourd'hui. Je m'étais révillée de mauvaise humeur, j'étais vraiment fâchée. Contre qui? Contre le monde. Le monde entier. Pourquoi? Aucune idée. En plus, mon alarme me tapait vraiment sur les nerfs. Mais tout de même, je me levai. Prit une douche. M'habillai. Pris mes livres. Partit en cours. Pourquoi? Parce que j'avais les mêmes cours que Noah Quarter aujourd'hui. Et que j'avais envie de le voir. Il était comme mon propre remède à la colère. Je le rencontrai dans le couloir, m'attendant près de ma case. Je l'embrassai et parlai un peu. Mon Dieu que je l'aimais! Sa simple vue me rendait joyeuse. Je serais restée une éternité à le regarder. En fait je n'avais pas envie d'aller en mathématique. D'un commun accord, lui et moi décidâmes de ne pas y aller et de rester dans l'école. La cloche sonna et tout le monde partit. Tout le monde sauf nous. Et un gars de l'autre côté du couloir qui nous observais. un gars blond, beau comme un dieu. Je savais qu'il avait les yeux bleux. Et surtout, je savais que je l'avais aimé comme une folle et qu'il m'avait rejetée. Et oui, Cedrick Hardy se tenait de l'autre côté du couloir.
- Bonjour Cedrick Hardy! dis-je, Tu connais Noah Quarter?
Dans tes dents. Tu vois, moi aussi j'ai droit au bonheur. Et j'ai trouvé mon bonheur. Alors retourne avec Betty et laisse nous tranquille ou Dieu sait que je serais capable de te poignarder avec un couteau dès que tu ne me regarderas plus. J'aurais voulu le lui dire. Mais je ne l'ai pas dit parce que je suis polie. Moi, au moins.

Ce matin était une merveilleuse journée. Quiconque de sensée la trouverais bien ordinaire, mais il faut dire que je ne suis pas très, comment dire, commun. Ce matin, quand mon cadran a sonné, je n'étais même pas fâché contre lui et je ne me suis pas opposé à lui, je me suis levé d'un bon pour me préparé. J'enfilai un chandail qui traînait, après bien sûr m'être assuré qu'il était propre puis j'ai mis une paire de jeans. Ensuite, je suis allé me coiffer dans la minuscule pièce qui me servait de salle de bain, et je me suis servi un bol de céréale baignant dans le lait. J'étais prêt assez rapidement, un peu trop. Je ne voulais pas arriver trop à l'avance pour qu'on croit que je suis un faillot, j'ai donc un peu attendu dans mon salon. Ce que le temps peu passer lentement ! Après quelques minutes d'attente insupportable, je me suis décidé d'y aller tout de suite, car je préfère attendre là-bas que dans mon salon. Je préfère être plus rapidement avec elle.
C'est peut-être ça d'être amoureux ? De se lever à chaque matin en pensant à elle, à notre élue du coeur. J'arrivai un peu trop tôt à ma case, et je fis comme si j'avais quelque chose à faire. Je reclassais mes cahiers par ordre de couleur, puis par ordre alphabétique de matière. Je lançai un coup d'oeil en direction de son casier, elle n'était pas arrivée. Je le savais, j'étais en avance.
Je fermai ma case et décida de l'attendre à côté de son casier. J'avais peut-être l'aire stupide, d'attendre comme ça au millieu du couloir, mais bon, comme ça je vais être sûr de le savoir quand elle va arriver.
Quelques minutes plus tard, mon souhait se réalisa, je la vis arriver à l'autre bout du couloir. Elle était magnifique, comme à chaque jour. Je ne sais pas comment je n'ai pu la remarquer auparavent.
Après avoir discuté un peu, òn en conclu qu'aucun de nous deux avait spécialement le goût d'aller en mathématique. On décida donc de passer notre matinée ensemble, dans l'école. Peut importe si on restait dans cette prison, on était ensemble.
Puis les cloches sonnèrent, et les étudiants se dirigèrent dans leur classe. Sauf un, un peu plus loin dans le couloir, qui nous regardaient, moi et Kathleen. Puis Kathleen lui adressa la parole, et Cédrick (c'est le nom qu'elle avait prononcé) s'avança vers nous.