3 pas-a-pas sur les routes de l'enfer...

(HJ: Ceci n'est que pour mon pur plaisir et pour celui de deux autres membres en manque de leur délinquants préférés)

Le bruit des aiguilles de l'horloge qui frappait à chaque seconde sur une petite barre qui pouvait nous indiquer l'heure qu'il était m’agaçait. Ce qui m'agaçait le plus, ce n'est pas l'heure, mais bien le petit Tic Tac Tic Tac qui ne fait que gonfler ma tête et sortir mes veines. Normalement, on trouve ça drôle être le bureau du directeur, mais quand on a vraiment quelques choses a se reprocher on a plutôt la chienne d'être ici.

J'ai fait quelques choses qui pourrait me coûter mon diplôme d'étude secondaire. Qui me ferait, en d'autre mot, renvoyer de cette école et probablement de toute autres écoles du pays, du monde, de l'univers... Ce qui m'embête c'est que je ne suis pas la seul à être dans le tas de merde. On est trois dedans.

Je regard les deux, chacun à l'heure tour avec la même expression de désolé.
Je ne suis qu'une conne. Une petite salope. Une grosse épaisse qui aurait du penser avant d'agir...
Mais qu'est-ce que vous voulez... Tuer quelqu'un n'est pas une mince affaire...

PEOPLE LIFE♥ RELATION SHIP: Ana -

J’aurais préféré mourir à sa place. Mourir plutôt que d’avoir à endurer toutes les conséquences que sa mort pourrait avoir sur ma vie. J’avais fait une erreur. Jamais je n’aurais dû sortir ce soir-là. Mais ce qui est fait est fait. Ce serait bien de pouvoir revenir dans le passé, comme avec une machine à voyager dans le temps, afin d’éviter ça, ou plutôt, afin d’éviter de répéter toutes les erreurs qui m’ont mené à ça.

Le regard du directeur, posé sur moi, épiait le moindre de mes mouvements, à un tel point que je n’osai pas cligner des yeux. Il semblait vouloir exploser, tellement il était rouge de colère. Il n’avait pas encore émit le moindre son, pas même une simple respiration. Il attendait le bon moment. Le silence presque irréel qui régnait dans la pièce me mit mal à l’aise.

Anabelle, à ma droite, semblait sur le point de fondre en larmes. Elle ne méritait pas ce qui lui arrivait, pas plus que moi ou que la personne à ma gauche. On venait peut-être de gâcher notre vie, mais elle, elle n’avait pas que de sa vie à se préoccuper, elle venait peut-être de gâcher celle de son fils. Si on allait en prison, Dereck devrait s’occuper d’Eddy tout seul.

J’avais peur. Peur d’aller en prison. Peur de ce que les autres pourraient penser de moi. Peur de devoir passer le reste de ma vie à croupir dans une cellule sombre et lugubre en compagnie de mecs qui m’étaient complètement inconnus. Dans le fond, j’avais juste peur de ce qui pourrait arriver. HELP!

Je tournai légèrement la tête vers Ana et lui rendit son expression désolée. L’horloge m’indiquait que nous étions là depuis déjà 20 minutes. L’orage allait éclater. Bientôt. Et la foudre allait frapper…

Ma gorge se serrait à chaque inspiration que je prenais. La difficulté à respirer ne m'aidai pas d'avantage, ma respiration était plutôt devenu bruillante, se qui ne m'aide pas dans mon cas puisque c'est un signe de culpabilité, que j'ai donc quelques choses à me reprocher. Ça peux paraître étonnant, mais oui, je me sentais bel et bien coupable.

Je sais que ce n'est pas seulement de ma faute, mais j'ai un gros rôle dans cette histoire, mais je n'ai pas non plus le seul rôle, c'est pour ça que Cedrick et mon amie sont avec moi en se moment. Nous sommes coupable. Je le sais. Je l'ai vu. Je l'ai fait.

Le directeur nous regardait chacun notre tour avec des yeux de requins. Sont visage ridée par le temps semblait se renforcir à toute les secondes et sa bouche avait l'aire d'avoir été fixé dans cette position, neutre. Et puis il pris un dossier qui traînait sur son bureau, l'ouvrit en sortis quelques photos et sans même les regardés je savais déjà se qui s'y trouvait. Les photos de la victime. Il le lança sur son bureau, se leva d'un bon en s'accotant brutalement sur ses deux mains.

-VOUS POUVEZ ME DIRE C'EST QUOI ÇA!!!???

s'écria-t-il

Je ne savais pas quoi dire. Je me suis tout simplement penché sur les photos. Il y avait le jeune homme d'une vingtaine d'année étalé sur le sol. Il avait l'aire de dormir, comme si rien ne s'était rien passé, mais la tâche de sang sur son chandail en prouvait le contraire.

Mais comment j'ai pu me rendre là?

J'entrais dans le bureau du directeur comme si de rien était. Pourtant même si je souriais, une infime partie de moi s'inquiétait encore;

il le découvrait,

nous allions en prison,

Mais de toute façon, j'avais déjà eu de pire problèmes, parce que à ce que je sache dans cette histoire tout n'était pas complètement de notre faute, non? Et de toute façon j'avais encore laisser échapper les grenouilles en bio. Je pouvais être convoqué pour ça. Bref, j'entrais dans le bureau du directeur et je ne trahis aucune émotion en voyant Ana et Ced assis sur les chaises bien qu'à l'instant je sus que je n'étais pas ici pour les grenouilles.

Je n'accordais pas le moindre regard à aucun des deux et je pris place à côté d'Ana qui respirait tellement rapidement que son visage était presque bleu. Je glissais ma main dans celle d'Ana et serrais jusqu'à rompre ses os, dans un geste maladroit qui se voulait rassurant. Je sentis sa respiration se calmer légèrement mais elle semblait toujours sur le point de faire une crise cardiaque ou simplement d'éclater en sanglots. Je risquais un bref coup d'oeil à Ced qui était de glace; il ne faisait aucun mouvement mais ses yeux trahissait sa panique.

À ce moment je sus que je n'avais jamais autant eut d'ennuis; parce que cette fois-ci deux de mes meilleurs amis étaient impliqués et je me serais désigné pour croupir en prison pour le reste de prison pour le reste de mes jours plutôt que de les voir dans cet état. Pourtant je savais que j'étais notre dernier espoir, Ana et Ced semblait bien que trop en état de panique pour nous défendre contre toute accusations. Le directeur épiait d'un air suspicieux Ana qui semblait sur le point de pleurer - je serrais un peu plus sur ses doigts pour qu'elle n'oublie pas ma présence - et se remit à regarder Ced. Le pauvre n'osait même pas bouger. Le directeur finit par ouvrir un dossier rempli de photos d'un corps presque mutilé et il éclata:

- VOUS POUVEZ ME DIRE C'EST QUOI ÇA?!

Évidemment, mon premier réflexe fut de lui parler de ses postillons mais, tout compte fait, je rejetais l'idée. J'aurais pu lui dire que c'était nous qui l'avions tué; que nous ne voulions pas; que nous ne pensions pas que cela n'irait aussi loin. Pourtant je ne pus me résigner à sortir la vérité. Comme ni Ana, ni Ced ne répondait je pris la parole.

- Euuuh, ça m'a tout l'air d'être un dossier, monsieur,

fis-je d'un ton angélique.

Je me penchais donc d'un air innocent sur son bureau jusqu'à avoir les photos sur les yeux. Je fis mine de les observer et je fronçais les sourcils d'un air interrogatif. Je n'eus pas peine à sortir une grimace de dégoût - à vrai dire j'avais envie de vomir tout le contenu de mon estomac en voyant un corps qui avait eut tant de coups - portés par nous. Je repensais à la scène et dissimulais tant bien que mal un haut le coeur. Je me rassis sur ma chaise, bien confortablement d'un air que je voulais naturel.

- En tout cas, je n'aimerais pas me battre avec la gars qui lui a fait ça!