Dure Nuit [PV Anabouchou ]

Je repliai mes jambes contre ma poitrine, les entourai de mes bras et accotai mon menton sur mes genoux. Malgré le noir qui envahissait ma chambre, je fixai le mur en face de moi sans vraiment le voir. Même si j’aurais voulu le voir, enfin… je n’aurais pas vraiment pus. Encore une fois, je pensais. Les idées se bousculaient dans ma tête, m’emmenant à d’autres problèmes lorsque j’essayais de trouver des solutions. Un soupire s’échappa d’entre mes lèvres et je tournai la tête pour prendre note de l’heure . 3h43. Du matin bien sûr. Jamais je n’aurais oser pointer le nez dans cette habitation en plein après-midi. J’avais peur. Peur de la confrontation.

Une soif intense me prit d’un coup. Je poussai la couverture de sur mes jambes et leurs fit faire un mouvement de rotation pour que mes pieds puissent touchés le sol. Sol qui était soit dit en passant, très froid. Je traînai des pieds le plus silencieusement que possible pour atteindre la porte de mon repère. Je finis par trébucher dans ce qui semblait être mon sac et je ne pus m’empêchai de pester contre ma manie de toujours le laisser tomber sur le sol à mon arriver.

En m’accrochant dessus, je le fis renverser et tous son contenue se déversa à terre. Je fermai mes yeux et respirer profondément, m’empêchant de pousser un quelconque son de frustration. Je me penchai et essayai tant bien que mal de ramasser le tout dans le noir. Ma main s’empara d’une chose que je n’avais pas utilisé depuis longtemps. Téléphone. Je le fixai un instant puis me relevai. Je ne l’avais pas ouvert depuis autant temps que je n’avais pas ouvert ma porte de la socialisation.

J’ouvris donc ma porte de chambre et, guider de la lumière de mon électronique, je marchai jusqu’à la cuisine. J’ouvris le frigidaire et en sortit une canette de 7up toute froide. Je commençai à la boire en m’assoyant sur une chaise, puis je recommençai à fixer mon téléphone. Dans un élan de courage, je l’ouvris. Je mis ma main sur les hauts parleurs pour que la musique d’ouverture ne dérange personne. Des dizaines d’appelles manqués, de texto et de message. Voilà ce qui m’attendais.

La plus pars me demandais où j’étais, d’autre semblait vraiment frustrer que je sois disparue, mais il revenait tous à au même début. Je l’ai lu un pars un, esquissant des sourires en coin quelques fois. Un première depuis encore une fois longtemps. Lorsque je vis le nom de Gossip Girl, je figeai. Elle n’était donc pas morte comme que je l’avais espérée.

Ma canette tomba de mes mains. Je fixai l’écran de mon portable sans un mot. Les phrases que je lisais ne pouvaient pas être plus brutale et directe. Je détestais encore plus cette fille. Je fermai lentement les yeux et soufflai un bon coup. Je ne me rendis même pas compte que la liqueur commençait à s’étendre lentement sur le sol. Mes yeux parcoururent le reste des lignes. Le bout d’Anabelle me déstabilisa. J’avais manqué ça? Je n’avais pas pus être la pour la supporter? Je m’en voulu affreusement. Si bien que je mis ma tête en mes mains et commençai à me maudirent de tout les noms.