Perdue dans Fichard

-M'ouais Malheureusement... Soupirais-je en pensant à la Lamborghini que j'avais volé, conduite et détruite en fonçant dans un murs.

Ma Lamborghini. La mienne. C'était en partit sa faute si j'étais ici, mais aucune importance, je lui pardonne.

Malheureusement ? Avait-elle déjà conduit ? Bah, ça m'étonnerait. Ça m'étonnerait que Brooke puisse voler une voiture ( Pas assez de QI ). Et son père ne devait pas être assez stupide pour avoir tenter de lui apprendre à conduire.

- On devra prendre ma voiture, alors ...

-T'as déjà vu une Lamborghini Gallardo Nera ? Demandais-je quelque peu perplexe.

Ma si belle Lamborghini Gallardo Nera rouge... Elle me manquait horriblement.

- Quelle question ! commentais-je, en la dévisageant. Oui, j'en ai déjà vu une. Mais, elle était pas rouge. C'était la voiture de la voisine de ma tante. À 12 ans, j'étais vraiment très impressioné, tu sais. Pourquoi cette question ? m'enquis-je.

-J'en ai volé une... Je l'ai conduite et j'ai rentré dans un mur avec... M'ouais... Je me souviens, mes parents avaient dut m'envoyer ici et la payer. Le moteur était tout neuf. La voiture complète aussi d'ailleurs, mais bon... Pourquoi je te parle de voiture déjà ?

- Euh, puisqu'on en avait b'soin d'une pour se rendre au resto. D'ailleurs, on y va ?

Elle acquisea d'un leger hochement de tête et nous commençames a marcher. Je lui designait ma voiture d'un bref mouvement de la main. Je ne l'ouvris pas la portiere, bien que j'en eusse l'habitude - Elle aurait pu s'imaginer des choses. Je mis le contact.

- T'as quel genre de parents ? demandais-je, histoire de faire la conversation.

Ah non, pas eux... La perspective de penser à ma famille me rendais totalement désespérée. J'ouvris la potière et m'assis sur le banc.

-Mes parents? Ce sont des dingues... On est une famille de fous chez nous. Je hais mon père, mais je ne peux le détester parce que c'est mon père, même si j'adorerais pouvoir le détester... Ma mère était sa deuxième femme, et j'ignore qui était la première, aujourd'hui, je ne sais plus si Vanessa est la sixième ou la septième, j'ai arrêter de compter après quatre... Donc je le hais... Ma mère, elle, c'est un cas désespérée... Elle a eut un enfant avec son premier mari, Isabelle, donc, ma demi-soeur, parfaite, détestable, égosantrique et vantarde, mariée à un riche milliardaire! Mais je parlais de ma mère... Ma mère est têtue et agaçante. Elle pense encore que je suis une enfant et se comporte en vrai mère poule... Elle est du genre à m'envoyer un paquet que j'ouvrirais et où j'y découvrirais une jolie robe rose à paillettes ! Je penses que j'ai fait le tour, des questions ? Et toi Nick', comment sont tes parents ? C'est une Porche ? Jolie modèle... Ohh, et tu me le dis si je t'énerves, j'ai tendance à monologuer trop longtemps, et d'en oublier que des gens m'écoutent...

J'éclattais de rire.

- J-je n'ai pas de parent, dis-je. J'ai toujours vécu avec ma tante - mais je préfére ne pas parler d'elle. Ma mère est morte, mon père se fout de moi. Je ne l'ai jamais vu. J'ignore s'il connait mon nom ... Enfin. Ouui, c'est une porche. Je sais, je n'ai que 17 ans ... Mais, j'avais de l'argent alors, j'ai ...

-Ohh, désolée... Huum... Le moteur a l'air d'aller bien...

J'étais mal à l'aise d'avoir posé une question qui amenait comme résultat, une réponse tristement déprimante. Je me tournais vers lui, observant la moindre partie de son visage, non, aucune trace de tristesse.

Je tentais de sembler lui plus normal possible, tentant d'afficher aucun signe du chagrin dans lequel je fus plongé en me remémorant ces douloureux souvenirs. Je souris à Brooke, de façon la plus naturelle possible. Ce ne fut pas difficile. J'avais tellement tenter de ne pas laisser transparaitre mes émotions, que ce fut très plaudible.

- Mwouais, me bornais-je de répondre.

Elle ne me répondit pas.

- Qu'as-tu envie de manger, Brooke ?

Super, changement de sujet, je me sentais suuper mal.

-Huum, n'importe quoi, chinois, italiens, mexicains, américains, huum... Décides, toi.

Non, mon monologue pour faire oublier le début de la conversation était... Trop nul.