Charmant retour.

PEOPLE LIFE♥ RELATION SHIP: T'en penses quoi?

Et voilà, c'était reparti. Après quelques mois de congé de Fichard, j'étais de retour. Selon les psycologuqes, j'étais encore dans une phase de révoltée de la vie. Visiblement, ces gens ne comprenaient vraiment rien. Toutefois, je m'y étais soumise, indifférente. Rien ne m'attachait dans ma nouvelle école, alors retourner à Fichard ne me dérangeais.

Alors, c'est assise devant le bureau de la secrétaire que ma journée débuta. La salle était deéserte et silencieuse, mis à part les soupirs incessants de la femme névrosée qui ce tenait devant moi. J'attendais sans hâte que l'imprimante préhistorique de l'école m'imprime mon horaire de cours. Et comme vous pouviez vous en doutez, ce ne fut pas une mince affaire. Quelques minutes plus tard, mes feuilles en main, je traversai le couloir croisant quelques mecs au passage.

Durant les derniers mois, j'étais consciente d'avoir acqui beaucoup de charme et je n'étais pas la seule, puisque la plupart des hommes le remarquait aussi. Par contre, je n'avais pas perdu de mon caractère. Ainsi, les petits délinquants de Fichard n'avait qu'à bien se tenir.

(Sujet ouvert à tous. De préférence à un garçon.)

HJ : Si je réponds c'est correct ? ^^

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(Oui, vas-y, pas de problème!)

Appuyé sur mon casier, je regardais les autres étudiants qui passait, telle la vie. Je ne souhaitais m'approcher d'aucun des deux. Pourtant tout reprenait son cour, et ce fut s'il s'arrêtait, sans moi. Sans m'attendre, sans mon regard. Je posais un bref regard sur les misérables étudiants qui longeait le couloir, apeurés par je ne sais quoi. Des nouveaux, définitivement. Les anciens, les '' vieux '' marchaient avec assurance, parlaient entre eux. Pas moi, étant solitaire de nature. Au milieu d'une gang, de gens qui devait être là depuis environ 2 ans, passait une nouvelle tête. Je ne l'avais jamais vu. Sa tête ne me disait rien. Elle avait un horaire et des clés de chambre en main. Mais tout dans sa démarche démontrait qu'elle n'éprouvait, ne serait le centième, d'une peur. Soudainement, elle échappa tout ses cahiers qui s'étendirent sur le sol. Je m'approchais d'elle.

- Besoin d'aide ?

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- Non.

C'était à peine si j'avais levée les yeux. Je terminai de ramasser mes cahiers et les mit sous mon bras. Pourtant, le garçon restait là. Il ne me disait rien non plusé Je ne devais pas l'avoir rencontrer lors de mon premier séjour ici. Il faut dire que mon degré de sociabilité est nul, inexistant, donc. Si une chose n'avait pas changé depuis, c'était bien ça.

Ça m'apprendra à essayer d'être gentil avec les gens ! ... Essayer d'aider, zéro ! ... Comment vivre une vie en paix par Nick Styler ? Ne pas daigner d'adresser la parole aux autres. Je restais toute fois, planté là, devant la fille. Attendant qu'elle dise quelque chose d'autre, quoi ! ... Bien sûr, elle n'en fit rien. Je lui assenais donc un regard indifférent.

- Donc, j'espère que tu te plairas dans ta nouvelle école, fis-je sechement, en tournant les talons.

Je soupirais interieurement.

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- Non mais quel délinquant. S'éloigner à la première démontration de caractère.

Piquer les gens, c'était mon passe-temps quotidien. Très jeune, j'avai appris que si tu te laisses marcher sur les pieds, rien de bon ne peut t'arriver. J'aiimais mieux être considéré comme méchante, que de revivre ne serais-ce qu'une fois ce que j'avais vécu quand j'étais enfant. C'était mon moyen de protection naturel.

Je me retournais vivement. Trop orgueilleux pour partir, maintenant.

- Et si, je n'étais pas un délinquant ? Si je suis un gars très normal dont les parents sont morts - Ça reste à voir -, qui n'a eu aucune surveillance qui a consommé de la drogue et qui a été sur les lieux d'un meurtre ? Si c'est seulement que les psy se sont dit que j'étais pas normal, que j'avais subi un choc dont je ne m'étais jamais remis ? Comme la plus part d'entre nous. Personne, alors je fais ma loi seul. Et ça me rammène à Fichard parce que pour être normal, il faut rien comprendre à la vie.

J'avais tout dit d'un coup. Peut-être avais-je trop parler, peu importe.

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Je le toisai rapidement. Il avait l'air presque furieux. Et j'en fut heureuse. Quelle joie de faire enrager les autres.

- Hum. Bon, justement, c'est ce que je dis, en conclusion, tu n'es pas un délinquant.

- Exactement. Parce que ceux qui se qualifient de délinquants sont comme ceux qui se qualifient d'emo. Ils sont exactement pareil.

Je souris. Pour moi, voir des fillettes de 12 ans qui essaie d'avoir l'air d'une emo, pour être plus '' cool '' mais que finalement qui écoute encore des films de Walt Disney en cachette ... Pas du tout. Je ne me sens pas très impressionné.

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Je le regardai avec un brin d'indifférence et de curiosité.

- Et selon toi, comment définit-on un vrai délinquants?

Je voyais bien que c'était l'orgueil qui le retenait ici. Définitivement, tous les garçons étaient pareils. Gouvernés par leur ego.

Qu'ils soient à Fichard ou ailleurs.

Je vis que la fille, dont j'ignorais toujours le nom, avait déjà l'air moins indifférente. Ses traits me semblait tout de même familier, j'avais l'impression d'avoir vu quelqu'un ressemblant. Ce n'était pas sûr.

- Premièrement, il ne se vante pas d'être un délinquant. C'est le premier point. Deuxiemement, les délinquants sont ceux que les autres, que je dis les autres c'est psy non compris, juge délinquant. Troisiemement il a un casier judiciaire ce qui n'est pas le cas de tout le monde ici.

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- C'est ça pour toi, être un délinquant? T'as pas de très hautes attentes, dis-moi.