Projet scolaire obligatoire... PV: Addie

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À l'école, on avait dû faire un projet pour la fin de l'année. Du bénévolat où quelque chose du genre. J'avais pas vraiment écouté jusqu'à ce que le prof dise qu'il fallait le faire sinon on allait devoir prendre des cours d'été. La classe avait alors été très attentive aux explications. Il fallait faire des équipes de deux. Adrielle étant arrivée en retard, je me mis avec elle. Car le reste de la classe était composée de perdus de la vie. La prof avait dit à ma coéquipière l'endroit où nous allions. Elle ne me l'avait pas dit.

Donc, c'est une semaine plus tard que nous nous rendîmes à l'endroit où nous devions aller. Lorsque je vis l'écriteau indiquant: Orphelinat de Lincoln, je voulus reculer. Je n'avais aucune envie de mettre les pieds dans un endroit comme celui ci. Adrielle dut me pousser dedans et nous allâmes nous présenter à l'acceuil. Nous devions aller rendre visite à un gerçon de 7 ans nommé Tommy.

Ah le bénévolat... Quel perte de temps! Même quand on est obligé de le faire. Une chance que je suis avec Cedrick, sinon je me serais tirer une balle tllement je me serais ennuyer. Au moins on allait se marer. Quand la prof m'avait révéler l'endroit ou ils fallaient aller, je m'étais tout de suite dit qu'il n'y avait rien de bon la dedans, connaissant Cedrick. J'avais d'abbord eu l'idée de lui dire mais je m'étais retenue, sachant qu'il allait décliner l'offre et partir avant même d'être rendu à l'orphelinat.

À présent, nous étions sur le trottoir devant la grande bâtise. Je retenais cardick par le poignet, pour ne pas qu'il parte en courant. Je savais que cela allait lui rappeler des mauvais souvenir, mais il n'avait pas le choix. Je tirai Cedrick jusqu'à l'entrai et entrain, sans manquai de foncer dans une petite puce de 4 ans. J'allai voir la secrétaire qui nous indiquai la chambre de ommy et je me dirigeai vers les escaliers.
-Écoutes Cedrick, je sais que sa va pas être facile, mais il faut le faire!

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Nous montâmes les escaliers en colimaçon. Tous les orphelinats étant semblables. Je n'eus aucun mal à me diriger dans la bâtisse. Tous les enfants nous regardaient. Ils avaient l'air tristes. Je les comprenaient. Certains avaient plus de 10 ans. Ils devaient être là depuis un bon bout de temps. J'essayai de les imaginer à mon age. Je ne vis rien. À croire qu'ils n'avaient pas plus d'avenir que moi. Cela m'attristais de les voir emprisonnée ici. À côté de ça, Fichard, c'est le paradis. Je n'avais toujours pas compris pourquoi le prof m'avait obligé à venir ici. Nous arrivâmes à la chambre du petit Tommy. La 414. La même que j'avais. Un hasard? Un signe du destin? Je n'arrivais pas à voir. Trop difficile... Adrielle cogna à la porte. Tommy ouvrit. Alors qu'il nous invitait à entrer, je restai figé près de la porte. Il jeta un regard interrogateur à mon accompagnatrice.

Je montai les marches lentement, non désireuse de commencer ce fameux projet. Je laissai glissai mon doigt sur la rampe d'escalier, me rendant compte de la quantité de poussière qui trainait sur les lieux. Lorsque nous arrivâmes à l'étage un petit garçon accourut vers nous pour savoir si on voulait jouer avec lui. Je lui fis un sourire désoler et déclara qu'on était la pour quelque chose d'autre. Il s'en alla, déçu en trainant les pied, me brisant en même temps le coeur. Je cognai à la porte du petit Tommy, voyant que Cedrick n'allait pas le faire. Je l'accuillis avec un grand sourire lorsqu'il ouvra la porte. Je fis un pas pour entrai mais m'apperçu que Cedrick n'en faisait pas autant.¸

-Cedrick, tu viens?

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Je faillis ne pas entendre la question d'Adrielle tellement j'étais concentré. Le petit Tommy me rappelais tellement moi au même age... C'était comme un miroir. Un miroir où se situait ma jeunesse. Mes journées à flâner dans les couloirs sombres de cet endroit. À rester seul dans ma chambre. Sans personne à qui parler. Personne qui voulait m'approcher. Ils disaient que j'étais anti-social. Que je n'aimais personne. C'est eux qui ne m'aimaient pas. Qui m'insultaient dans mon dos. Même les adultes ne m'approchaient qu'avec dédain. C'était à ça que je pensais alors qu'Adrielle entrait dans la petite pièce. C'est à ça que je pensait toujours depuis que j'avais quitté l'orphelinat.
Mais j'entendis tout de même la question d'Adrielle.
- Euh... Ouais.
Je ne serais pas entré si je n'y étais pas obligé. Si je partais. Sa signifiait des cours de rattrapage pendant tout l'été. Ce que je ne désirait pour rien au monde. J'entrai donc dans la chambre et m'assis sur le lit.