En agréable compagnie ( sarcastique ). Pv : Ced.

J' aime le soleil. J'aime lorsque je sens qu'il irradie chaque parcelle de mon corps. J'aime le sentir brûler ma peau. J'aime ces moments de pure détente à la plage. J'aime les vacances. J'aime la liberté. J'aime le vent dans mes cheveux. J'aime la plage alors qu'il n'y a personne. J'aime être loin de Fichard. J'aime être loin de tous ces pauvres connards. J'aime être loin d'Hardy qui est le pire - À la place de tenter de me rembarrer, il tente de me séduire, le con. J'aime l'entêtement d'Hardy mais ça je n'oserais jamais me l'avouer. J'aime blesser Hardy chose qui est tellement facile, tellement simple.
J'aime le moment présent et c'est tout ce qui importe.

J'étais à la plage. Il devait être 4 heures, il n'y avait personne à la plage. La baie était déserte. Parfait. Je n'aimais pas voir les couples passer mains dans al main, se souriant tendrement. Encore moins entendre les sales gosses crier en hurlant. Chose auquel toute personne aurait affirmer ;
« Betty Hale tu as déjà été une gamine toi aussi . . . Alors endure-les !
« Hmmm, non. Je ne crois pas.
« Si, tu n'es pas si différente de tout le monde.
« Tu ne sais rien de moi . . . Alors tais-toi et laisse moi ma plaindre des sales gosses.

Conversation que j'avais eu mainte fois avec diverse personnes toutes plus insignifiantes les unes que les autres. Tout cela pour en revenir au fait, il faisait chaud en cette journée, la température devait frôler les 28 degrés ° C. Pourtant l'air semblait être dépourvue d'humidité et un vent restait plutôt rafraîchissant : la chaleur n'en était donc pas trop accablante. Les vagues s'écrasaient dans un bruit repetitif au large, encore et encore. Le sable doré était fin et j'aimais le faire glisser entre mes longs doigts ; il était chaud et sec. J'étais étendue sur une serviette de plage rose délavée. Non, pas une couleur excentrique ou encore une grande serviette avec une image bien définie de dessiné. Franchement une serviette reste une serviette . . . Bon sang, pourquoi devons-nous tout compliqué ? J'étais vêtue d'un bikini blanc, plutôt simple qui se nouait dans le cou qui s'arrêtait sous ma poitrine, une simple bande plissé entre mes seins et un bas qui s'attachait en couche.

Je laissais mon esprit divaguer, je le laissais se promener dans mes souvenirs. Je me revis dans la classe de sciences, en compagnie de Cedrick. Je repensais à Hardy, mon idiot personnel, mon imbécile de service et je un doux sourire apparut sur mes lèvres. Je me plaisais à dire qu'un garçon était completement fou de moi et que je le torturais. Pour être franche, j'endurais mieux Hardy qu'avant puisque j'admirais quelque chose de ce gars : sa détermination . . . Mais bien sûr je n'aurais jamais voulu admettre cela !

Ce n'était pas que je ne m'assumais pas, au contraire mais je détestais Cedrick Hardy. Profondemment, du fond de mon coeur . . . Du fond et du reste, je détestais Hardy de tout mon coeur. Je savais très bien que cela le troublait. Que ça l'obsedait, le rendait fou . . . Pertinement, je le savais. J'avais appris beaucoup de choses sur Cedrick ; une fille qui m'était alors inconnue, Kathleen Brown l'aimait plus que tout au monde aurait tout fait pour lui ; Alice Ross une autre fille l'adorait, l'idolâtrait, le prenait en admiration ; sa soeur Cristelle Hardy avait couché avec lui - Mais bien sûr ce n'était pas lui qui m'avait confié le détail de sa vie ; Adrielle Harrison, une fille supposement populaire avait couché avec lui ; une autre fille Brooke Styler serait secrètement amoureuse de lui selon quelques personnes. Tout cela pour dire que plusieurs filles étaient amoureuse de lui et lui, il m'aimait . . . moi, la seule qui lui résistait parfaitement à son charme. Oh, cela devait être à cause de ma gentillesse inégalé même par les anges et mon attitude toujours positive !

C'était des sarcasmes évidemment.

C'est à ce moment qu'une voix que je connaissais que trop bien, retentit au loin.

- HEY !! SALUT BETTY ! BETTYYYY !!!

Je me retournais et vis Hardy au loin - Tiens quand on parle du loup . . . - qui agitais sa main. Il se rua vers moi, je ne cherchais pas à réprimer un soupir. J'eus pour réflexe d'attraper un polo jaune banane que j'enfilais immédiatement et une paire de jeans bleu délavé, serré sur moi telle les pantalons d'Olivia Newton John dans Grease. Je bougeais quelques peu ma tête de façon à rammener mes cheveux mouillés en raison de ma baignade derrière mes épaules et passais une main à plat sur ma tête pour ramener une mèche rebelle qui tombait devant mon visage. Toujours en train d'enfiler mes jeans, j'attrapais mon sac et commençais à chercher furtivement mon iPod. Ahhh ! Il n'était pas là ! Je renversais mon sac fourre tout ce qui fit tomber quelques crayons, un carnet de note de cours, un mascara Dior, un gloss chanel, dans boucles d'oreilles que je qualifirais de ' poilues en plastique ', de grands anneaux, des serviettes - je n'exprimais pas le moindre gêne et une foule d'autres trucs . . . Mais aps mon iPod.

Il n'était pas là. Putain.

Pv : Cedriiick.

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La plage était déserte, je me promenais tranquillement lorsque j'appercus Betty. J'étais incapable de contenir ma joie. De la revoir, c'était comme dans un rêve. Un rêve que j'avais fait des millions de fois depuis la dernière fois que je l'avais vue. Je n'avais toujours pas compris pourquoi elle n'était pas encore tombée sous mon irrésistible charme. Toutes les filles étaient à mes pieds, sauf elle; Betty Hale. J'avais, en vain, tenté d'insinuer subtilement, que si elle restait aussi froide envers moi, j'allais retourner vers Kathleen. Ce que je ne ferai jamais, bien entendu. Peut-être Betty n'avait-elle pas encore compris le sens de mes paroles. Peut-être avais-je été trop subtil. Non, j'étais arrivé près d'elle et j'avais presque crié:" Si tu continues de rester aussi froide envers moi, je vais retourner dans les bras de Kathleen." Non, je suis sur qu'elle avait comprise ces paroles aussi profondes. J'avais été assez clair, non? Mmm... Peut-être ne voulait-elle pas sortir avec moi... Non, c'était impossible. J'étais irrésistible. Trop beau, trop parfait, trop... moi! Ça devait-être autre chose... Peut-être se rembourait-elle et elle ne pouvait sortir avec personne, de peur que quelqu'un le découvre. Je lui aurait demandé, si elle avait meilleur caractère, mais je ne désirait pour rien au monde gâcher mes chances, déjà minces, de sortir avec elle... Ça aurait été catastrophique. J'aurai la chance de le découvrir pas moi même plus tard... Disons, un jour dans ma minable vie de délinquant. Peut-être pouvais-je essayer de la droguer pour vérifier par moi même, et si elle était droguée, je pourrais peut-être vérifier et... plus encore. Mmmm... Option à revoir. En attendant, je criai son nom et courrai vers elle à toutes jambes. Elle, qui se re-habillait, étrangement... Peut-être voulait-elle quitter la plage... Parce que j'étais là...

- Pourquoi tu t'habilles?Tu veux pas que je te voies en maillot, c'est ça? dis-je, un sourire éclairant mon visage.

- Excellente déduction, Hardy. Si tu pouvais en faire d'autres des comme ça . . . maugréais-je sans lui accorder un regard.

Il me comtemplait toujours avec ce sourire béat . . . Non mais quel idiot ! Il ne se poussait pas, restait planté là à me regarder sans jamais se démentir de ce sourire qu'il affichait constamment même quand je l'envoyais chier, même quand . . . Toujours un point c'est tout. Alors je me devais de redoubler d'efforts pour le blesser chose qui n'était pas toujours facile. Il avait tellement confiance en lui que c'était troublant. Il s'y croyait vraiment. C'était flippant, il était sûr que je l'aimais . . . Bon sang, ce pauvre con m'exasperait. Mais il fallait dire que j'étais heureuse de le revoir. Il était une partie de ma vie, je ne l'aimais pas pour sa personnalité [ Pas très développé il faut le dire ] ni même son apparence [ Quoi que . . . « Eh ! Betts reprends sur toi ! » Mais bon . . . C'était vrai qu'il était assez beau, assez musclé. Je pourrais peut-être me servir de lui, pour disons des fins proprement sexuelles. Juste son corps, pour moi seule. Rien de romantique, aucun amour évidemment . . . Juste simplement . . . « 'LIZ'BETH, ARRÊTE ÇA TOUT DE SUITE » ] j'aimais seulement le faire souffrir, le torturer. Je soutirais un plaisir profond dans ma relation avec Hardy. Cela me donnait de l'importance, de la puissance de pouvoir le repousser ainsi.

J'avais vécu une enfance difficile que j'avais oublié - j'avais à présent peine à retrouver mes souvenirs qui étaient enfouis dans ma tête dans un côté sombre ou je ne voulais plus jamais replonger - à présent. Mais même si les souvenirs n'étaient plus là pour me hanter, m'apparaissant que de temps à autres tel des flash back de mon passé, je savais ne pas être sortie inerte de cette torture. À cette époque j'étais faible . . . J'en étais ressortie plus froide, plus dure, plus vile, plus cruelle, plus méchante ; plus forte surtout. J'avais compris qu'il ne servait à rien de s'attacher aux gens. Mon enfance avait forgé mon caractère trempé, déterminé ma personnalité. Si je n'avais pas été plus franche, plus honnête j'aurais balancé un « Et je ne regrette en rien, mes choix et mes décisions, puis ce qu'on m'a imposé puisque cela m'a mené à être ce que je suis aujourd'hui, cela m'a mené à moi-même ; j'ai ainsi pu me trouver et devenir moi, Bets » mais ce serait faux. Il aurait tellement été plus facile d'être naïve, d'être idiote, d'être banale, d'être comme tout le monde et de pouvoir vivre avec bonheur. Il aurait été tellement facile . . . Tellement mieux . . .

Je chassais vite toutes ces idées de mon esprit.

[ Hj ; Je vais finir ma suite plus tard jumping

Et voilà j'ai finis ^^ ]

Je suis tellement fiere de toi Ced ! Bravo continue de même !

Et Juee.. Ben t'es super comme toujours Wink

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Je ne pretai aucune attention à sa remarque désobligente qui me blessait profondément, bien que je le lui cachait en continuant de sourire bêtement. Je savais pertinement que Betty ne m'aimait pas, et qu'elle continuerait de résister à mon sourire ravageur, donc, je pris consience que je devais tout miser sur ma beauté exceptionnelle. Mon charme fou. Je me couchai à côté d'elle, près de sa serviette. Je rapprochai mon visage du sien.

- Quest-ce que tu fais ce soir? dis-je dans un chuchotement à peine audible, au creu de son oreille.

J'avais l'intention de faire quelque chose avec elle ce soir. Peu importe ce qu'elle voulait faire ce soir, moi, je n'avais pas du tout l'intention de la laisser se défiler. Si il le fallait, j'allais devoir la ligoter, de sorte qu'elle reste avec moi. Je ne suporterais pas qu'elle m'échappe encore. Que je doives passer toutes mes nuits à rêver à son visage, à entendre sa voix. C'était injuste envers moi. Je passais mon temps à lui courir après et tout ce qu'elle me donnait en retour, c'était des insultes. Des insultes, des insultes, et encore des insultes...

Cedrick fit la sourde oreille - Quel con, n'abandonnerait-il jamais la conquête de mon coeur, lui ? -, puis dans un geste qui me parut hésitant pris plage à côté de moi. J'étais à présent couchée sur ma serviette de plage banale et lui étendu dans la sable chaud à mes côtés. Il me sembla pensif, à moins qu'il ne médite l'instant [ 'Sait jamais . . . ? ], il se releva sur les coudes et emmena son visage au mien dans une approche dangereuse. Un instant j'eus cru qu'il allait s'approcher de moi encore plus et poser ses lèvres sur les miennes, ce qu'il ne fit pas - Il devait avoir compris qu'on ne m'embrassait pas sans mon autorisation dans la salle d'étude. Ses lèvres se dirigèrent plutôt vers mon oreille. Je ne bougeais pas, de marbre.

Lorsqu'il eut terminer de chuchoter ces quelques mots, je pris ma main ; la levais quelques peu comme si je contemplais mes ongles jaunes bananes et délicatement je posais ma paume sur la joue chaude de Cedrick, j'aimais la chaleur que dégageais sa peau. Je le toisa d'un oeil critique. Il était plutôt beau sous cet angle ce qui ne m'empêcha pas d'effectuer une légère pression sur sa joue, dirigeant à la fois sa tête et son regard vers la gauche ; vers la mer ; du côté opposé à moi en d'autres mots. Je ne le fis cependant pas d'une façon brusque cherchant encore la réponse adéquate à lui servir.
« Pauvre con, oublie moi. Ça ne peut pas marcher entre nous, je suis trop bien pour toi . . . Maintenant fais plaisir à tata Elizabeth et va chier.
« Je ne fais rien mais rien faire est bien mieux que passer la soirée avec toi, Hardy. N'oublie jamais que tu n'es qu'un idiot de bâtard et que je serais jamais assez basse pour sortir avec toi . . . Au fait ne me sort pas une réplique dans le genre ' Même pas au sous-sol ? ' puisque cela serait un jeux de mot assez merdique et assez gamin. Tout à fait ton style, quoi.
« Humm, ce soir ? Non je ne fais rien mais si tu m'invites je vais probablement me trouver quelque chose à faire.
« Je sais, je sais, Hardy . . . Tu aimerais bien faire quelque chose avec moi ; on voit ici que les insinuations ou technique de cruisage ne sont pas ton point fort, mon chou. En fait je dirais même que cela te comblerait, te rendrais heureux. Mais comme ce n'est pas dans mes ambitions de te rendre heureux . . .
« Ce soir ? Oh je suis seule et je n'ai rien de prévu . . . Je crois que je devrais appeler Alex.
Toutes les options étaient bonnes, tous les chemins mènent à Rome. Dans ce cas ci les chemins sont les 5 options et Rome est mon objectif fixé ; repousser Cedrick. Mais, si j'en avais pas envie ? Si je voulais rebrousser chemin ? Si je ne voulais pas aller à Rome et si je voulais Cedrick . . . ?

P'tain que se passait-il avec moi ? Étais-je vraiment en train d'évaluer la possibilité de . . . Non ? Avec Hardy ? Mais qu'est-ce qui me prenait ? Oh et puis, peu importe les options ; je voulais seulement me rassurer. Me réveiller, sortir de ce cauchemar. À ce moment, je ne le savais pas encore mais cette attirance aussi minime soit-elle que je ressentais, ce souffle qui se coupait légèrement lorsque je contemplais la beauté de Cedrick, tout cela était le début d'une longue histoire à laquelle j'aurais du mettre fin.

- Hmmm, ce soir ? Non je ne fais rien mais si tu m'invites je vais probablement me trouver quelque chose à faire.

J'étouffais un soupir de soulagement ; j'avais repoussé Hardy et ce, je continuerais jusqu'à ce qu'il se tannerait jusqu'à ce qu'il se décide à retourner se mettre dans le lit de Kathleen Brown puisque quoi qu'elle dise
elle aimait Cedrick et ce pour l'éternité je le savais. Il n'avait qu'un pas à faire et elle lui offrait le monde à nouveau . . . Et moi dans cette histoire ? Oh je continuais ma vie. Seule comme je l'avais débuté et comme j'allais la terminé.

[ Hj ; Merci Jojo' ^^

Je crois que j'aime beaucoup mieux Betts à Nickou ]

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Mais je t'aime, Elizabeth Hale! Pourquoi n'est-ce pas réciproque? Quest-ce qui va pas chez toi? C'est quoi ton problème? Arête d'être aussi chiante avec moi. Est-ce que j'ai fait qualque chose de mal? Peut-être Adrielle avait-elle raison... Peut-être avais-je été trop... directe, avec Betty. Ou bien Kathleen avait-elle eu raison aussi. Peut-être qu'elle savais depuis le début qut Betty ne m'aimait pas, qu'elle me méprisait. Ou bien était-ce le contraire. Il y avait peut-être une petite chance qu'elle m'aime, et qu'elle ne le savait pas encore. Ou bien le savait-elle déjà mais qu'elle le cachait. Ce petit jeu pôuvait gâcher ma vie. Je ne peux plus rien faire que de penser à elle. Sa affectera ma vie entière.
Je sentis alors un bouffée de colère, de tristesse. J'avais envie de le crier au monde entier. Mais qui m'aurait écouté. Moi, dont personne ne connait l'existence. Dont tout le monde se fout de l'existence, plutôt. Je sentis une larme naitre dans mon oeil. Je détournai la tête vers l'autre côté de la plage. Pour qu'elle ne se rende pas compte de la tristesse qui m'envahissait. Je ne répondis rien à ce que dit Betty. C'était inutile. J'étais sur qu'elle ne m'écouterais pas, de toute façon... Qu'elle me répondrait par une autre phrase déchirante, pour me faire comprendre qu'elle me detestais, que je n'avais plus aucune chance de pouvoir l'aimer. Je me rendis alors compte que si c'était le cas, je n'aurais plus de vie. Que son visage me hanterais, que je ne pourrai plus rien faire avec les autres. Que je ne voudrai plus rien faire avec les autres..
Je regardai Betty du coin de l'oeil. Elle me fixait. Je me retournai vers elle, et, à une vitesse fulgurante, je m'emparai de ss lèvres, esperant que ce ne soit pas le dernier beiser que nous échangerions...

Brusquement, subitement, Hardy se retourna vers moi et sans dire un mot plaquai ses lèvres sur les miennes. J'écarquillais les yeux, perplexe. On aurait dit que Cedrick avait décidé de lâcher toutes ses émotions dans ce baiser. On aurait dit qu'il était hésitant et que tout d'un coup il avait perdu tout ses doutes. On aurait dit qu'il venait de tenter le tout pour le tout. On aurait dit, on aurait dit . . . Et moi j'aurais dit que j'en avais rien à faire. Rien à faire de ce qui venait de se passer, puisque les lèvres d'Hardy étaient chaudes et elles portaient les miennes. Il était beau et il embrassait tellement bien. Je me foutais bien de qui il était, de qui j'étais moi, de qui nous étions, je me foutais de la couleur du ciel, du monde. J'aimais la sensation que me procurait se baiser. Mmmmh. Je savourais le moment. Je laissais Cedrick m'embrasser mieux qu'il n'avait jamais embrassé personne, je voyais qu'il donnait tout ce qu'il avait ; tant mieux, je ne bougeais pas restait de marbre telle une statue figée dans la pierre. Je lui résistais, indifférente et froide comme à mon habitude. Toutes mes cellules hurlaient leurs joies et moi je ne bougeais pas. Cedrick semblait fournir tellement d'efforts.

Je décidais de l'encourager un peu puisque cela devait déjà faire 2 minutes qu'Hardy m'embrassait et je n'avais aucune réaction. Alors d'une manière subite je lui rendis son baiser, avec ardeur et passion. Il parut surpris au début, décolla quasiment ses lèvres des miennes. Mais qu'est-ce qui lui prenait, putain ? Croyait-il vraiment que j'allais le laisser partir comme ça ? Mes lèvres cherchèrent donc les siennes à nouveau, elles les trouvèrent bien assez tôt. Hum, hum. Après 5 minutes, chiffres approximatif évidemment car j'avais d'autres choses à faire que de compter les secondes, mes mains s'agrippèrent aux cheveux rats d'Hardy l'obligeant à m'embrasser toujours et encore. Ses mains glissèrent alors jusqu'à ma taille. Je pris donc les choses en main ; sans décoller mes lèvres des siennes je le plaquais par terre complètement et je me couchais sur lui. Ses lèvres charnues étaient chaudes. Les mains d'Hardy attrapèrent le bas de mon pull comme s'il comptait l'enlever, il ne le fit pas tout de suite. Peu importe, je continuais de l'embrasser pendant au moins 3 minutes.

C'était bien très bien.

Mais c'était assez, je ne désirais pas qu'Hardy se fasse de fausses idées bien que je saches pertinement qu'il s'en était déjà faites ; il serait vite déçu.

Je me décollais donc de lui, repris place sur ma serviette rose. Alors, j'entrouvris la bouche aucun son sortit mais après quelques secondes je parvins à recouvrer mes esprits.

- Putain, qu'est-ce que t'as fait, pauvre con ? l'apostrophais-je, mes yeux lui lançant des pointes.

Bon, il était vrai que j'avais coopérer. Mais qu'avait-il fait ?! Il n'avait pas pensé à moi dans cette histoire ? Ce sale égoïste . . . Mon visage devait tirer à l'écarlate maintenant. Pas de honte, non. De colère, oui. Il était égoïste, il n'avait que penser à lui. Moi maintenant, je regrettais mes actes. J'avais rendu un baiser avec une passion à . . . Cedrick. Si seulement ce con n'embrassait pas si bien aussi, je l'aurais giflé tout de suite. Si ses lèvres n'étaient pas si douces, si chaudes, s'il n'était pas beau comme un dieu, moins musclé, s'il n'embrassait pas comme un ange . . .

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Pendant ces quelques minutes, je me crus au paradis. C'était tellement parfait. C'était mieux qu'avec toutes les autres. Mieux qu'avec Kathleen. Et même mieux qu'avec Adrielle. Le moment était parfait. C'était magique. Comme dans un compte de fées. Je ne voulais arrêter pour rien au monde. Même si la joie que j'éprouvais ne semblait pas réciproque. Je me foutais qu'elle ne m'aime pas. Je me foutais des quelques gens qui nous regardaient, alors qu'ils passaient pas là. Je me foutais de toutes les autres. Je me foutais du monde qui nous entourait. Tout ce qui comptait c'était elle. La réalité c'était que je l'aimais. La fille parfaite. Mon âme soeur. La seule chose qui comptais à mes yeux, à présent, c'était elle. En dedans de moi, sa pétillait. C'était bon. Si j'avais à choisir le plus beau moment de ma vie, ce serait celui ci. C'était parfait, mais il y avait tout de même quelque chose qui n'allait pas... Elle ne semblait pas prendre plaisir à ce baiser. Je commençais à décourager qu'elle reste aussi froide. Je commençai à décoller mes lèvres des siennes lorsque, contre toute attente, elle me rendis mon baiser. Je fus tellement surpris que je décollai vraiment mes lèvres des siennes. Mais, voyant qu'elle en redemandait, je re-plaquai ma bouche sur la sienne, et l'embrassait, comme si je voulais lâcher toutes mes émotions, tout ce que je ressentais par rapport à elle. Nous restâmes comme ça, à nous embrasser pendant de longues minutes, même si elle me parurent des secondes. Ça se passa tellement rapidement que je ne m'en rendis pas compte. Tout à coup, j'étais étendu sur le sol, avec Betty couchée sur mon torse. Mais peu après, le rêve se termina, c'était comme si je me reveillais. Betty décolla ses lèvres des miennes. Je relevai la tête, surpris. Je commençais a y prendre gout...

- Bein, j'ai cru que... Tu pourrais... Enfin, que pourrais... Ben, tu vois, je... Ah, pis laisse donc faire. Tu vas t'en foutre de toute façon... Comme d'habitude.

Je ne pus retenir un soupir de déception. Tout ça étais fini. Je n'avais plus aucune chance avec elle. Autant ne plus rester. Je me relevai, me préparant à partir, et à ne plus jamais revenir.

- A h, le petit chou a enfin, et je peux pas dire que c'était trop tôt, compris que je me foutais de lui ?! T'es perspicace, Hardy ! fis en le toisant avec mépris.

Dans mon regard perçant, je savais qu'Hardy pourrait y déceler du dégoût, de la répulsion. Je savais que d'habitude les gens percevaient mon regard comme glaciale. Je savais qu'on me qualifiais souvent d'inumaine, qu'on me gratifiais de titre gentil - sarcastique. Mais il en restait que je regardais rarement les gens de la façon que je toisais Cedrick en ce moment. Je ne sais pas d'ou venait ma haine soudaine pour Hardy, ni mes motifs de le regarder ainsi.

En m'embrassant il semblait avoir semé le désordre, la confusion dans mon esprit.
Pourquoi le détestais-je plus que jamais alors que je venais de le comparer interrieurement à un dieu - son physique ? Pourquoi lui avais-je rendu son baiser ? Pourquoi je m'étais torturer pour mettre fin à cet instant de pur bonheur, d'exctase ? Pourquoi avais-je aimé cela ? Pourquoi avais-je ressenti ce que je n'avais jamais ressenti lorsqu'Hardy m'avait embrassé ? Pourquoi en ce moment j'étais tellement dure avec Hardy qui se mettait à nu - sens figuratif, sens figuratif - devant moi, qui vidait son coeur ? Pourquoi avais-je envie de dire à Cedrick que je le détestais, hurler ma haine ?
Des sentiments si éloignés et pourtant entremêlés subtilement, si près et si loin . . .
La haine . . . Et l'amour.

La haine l'emportait sur l'amour. Ma haine était plus forte que mon amour. Et ma haine tentait de mettre à terre mon amour. Depuis longtemps, depuis toujours. J'avais toujours aimé Cedrick au fond de moi-même, je l'avais toujours jugé beau. Mais ma haine avait pris le dessus, renvoyant l'amour au plus profond de moi-même. Et cette fois, elle redoublait d'ardeur puisque ce baiser avait fait ressortir et non naître des sentiments en moi dont j'ignorais même la présence.

Je te hais, Cedrick Hardy, je te hais.

Il fallait dire que la haine que je ressentais pour Cedrick était profonde et je ne cessais de l'encourager à croître depuis quelques mois. Et l'amour était que surperficiel, que physique, simplement . . . artificiel. Mais il existait vraiment et prenait vraiment racine en moi. Malgré sa présence aussi minime, aussi subtile soit-elle, elle était là. En moi. Elle prenait ses racines pour grandir. Je savais ce qui arriverait si je la nourrissais. C'est donc ainsi que je décidais de l'empêcher de grandir.

Ce qu'à cet époque, je ne pouvais savoir c'est que ce serait un combat plus difficile que je ne pouvais l'imaginer. Des nouveaux sentiments grandiraient en moi.

Pour le moment, ce n'était qu'une minuscule graine . . . Qui germerait et qui ferait toute une montagne ?

[ Hj : Je finis plus tard ^^ ]

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Betty me regardait comme personne ne m'avais jamais regardé. Elle me regardais avec haine. Elle me détestais... Pourquoi ne m'en étais-je pas rendu compte? Étais-je tellement aveuglé par l'amour que je ne l'avais pas remarqué? J'étais tellement distrait... J'eus alors une irrésistible envie de la frapper. De lui faire mal. Le plus mal possible. De la faire souffrir comme elle m'avait fait souffrir depuis le premier jour où je l'avais vue. J'avais tout laissé tomber pour elle. Non mais avez-vous déjà vu plus stupide que ça vous? Moi, pas vraiment. Je songeai au baiser que nous avions échangé, quelques instants auparavant. Elle me l'avais rendu, ce baiser... Mais si elle ne m'aimait pas, pourquoi avait-elle fait ça? Je sentis quelque larmes se former dans mon oeil. Derrière mon dos, je serrai mon poing, mais me rendis compte, après mûre reflexion, que la violence n'aurait rien change, sinon que je ne la verrai plus de toute ma vie. Sacrifice que je ne pourrai me permettre de faire...

- J'avais compris ça bien avant aujourd'hui. J'avais compris que tu te foutais de moi. On avait tous compris. On avait tous compris que tu te foutais de tout le monde. C'est ça que tout le monde déteste chez toi. T'es tellement arrogante, centrée sur toi même. T'es pas capable de te rendre compte qu'il y a des gens qui feraient tout pour que tu les apprécies. Parce que eux aussi veulent avoir l'occasion de te connaître. T'avais remarqué?!? Non! T'avais pas remarqué! T'as rien fait pour changer. Si tu veux rester comme ça, et bien continues, mais tu vas rester seule jusqu'à la fin de ta misérable existence.

J'avais si souvent entendu ces paroles. Les mêmes que me repettaient tout le monde depuis toujours. Mais moi au moins, j'avais décider de changer, j'avais tout laissé derière moi pour elle.

Cette fois ci, les larmes coulaient pour de bon. De toute ma vie, je n'avais jamais vraiment pleuré. Du moins, je n'avais jamais pleuré devant quelqu'un. La dernière fois pouvait remonter à... Mettons, le jour de ma naissance.

Les paroles que je venais de lui balancer m'étaient toujours restées dans la tête. Je n'en n'avais pas vraiment compris le sens jusqu'à aujourd'hui. C'est Betty qui m'avait ouvert les yeux.

- Tu me brise le coeur. Mais je t'aime pareil, dis-je dans un murmure inaudible.

C'était parfaitement vrai, je ne pouvais pas m'enpêcher de l'aimer. Betty c'était comme ma moitié. Sans sa compagnie, je crois que je pourrais peut-être... Cesser d'exister.

- Primo, Hardy tu apprendras que je ne suis pas centrée sur moi-même. Ce n'est pas parce que je m'interresse pas à toi et tous ces paumés qui vont à Fichard que je ne m'interresse à personne. Je m'interresse à peu de gens, peu de personnes parviennent à me soutirer un sourire mais cela ne signifie pas que je m'interresse à personne, non plus. Et tu sauras que je me suis souvent interressé aux gens! J'en ai eu des amis, des amours dans ma vie. Plus d'un. Mais les relations n'apportent que de la souffrance, pour moi, pour toi comme pour les autres. Tu vois tu es seulement trop faible, trop lâche pour vivre seuls ... Tu as besoin des autres. Pas moi. Et c'est en cela que je suis mieux que toi.

Je marquais une pause. J'hésitais.
Vas-y Betty.

- Secondo, je me fous de ton amour. Je n'ai plus besoin de personne pour exister à présent, tu me fais souffrir. Les autres me font encore plus souffrir. Il est à moi de prendre mes distances. Je pose mes barrières et toi, tu tentes de les abaisser sans comprendre que je ne te repousserais que plus férocement, à chaque fois que tu me parleras. Et s'il advenait un jour que je te dise que je t'aime, méfie toi. Je me servirais de toi, toujours et encore. S'il advenait Hardy, que tu découvres que je me sers de toi, peut-être deviendras-tu comme moi ; peut-être comprendras-tu que la vie est un jeu qui ne se joue pas à deux. Peut-être aussi que tu comprendras ma souffrance, ma vie. Mais maintenant n'oublie pas que nous ne serons jamais ensemble, que nous sommes trop différents. Oublie moi, vis comme si je n'avais jamais exister à présent. Je ne t'aime pas, je ne t'aimerais jamais. Putain, j'en ai rien à faire de toi et ce serait une situation qui dura indéfiniment. Je n'aimerais jamais personne. Personne n'arrivera plus jamais à me faire sortir de ma bulle. Je ne vis plus sur le même monde que toi. Trouve quelqu'un pour toi. Je me fous de toi, je me fous que tu sois éperdument amoureux de moi. C'était à toi de ne pas t'éprendre de moi. Et maintenant, casses-toi tu m'emmerdes.

J'étais injuste.

HJ ; j'ai juuste écrit les paroles pour le moment.

PEOPLE LIFE♥ RELATION SHIP: Ana -

Je n'avais jamais entendu un aussi long discours de toute ma vie. Sauf peut-être quand les profs parlent dans le vide, quand tout le monde dors en plein cours... Bien que Betty fusse très convaincante, je n'étais aps sur qu'elle avait eu des amours, ou seulement des amis. Bien qu'elle était la plus belle chose que j'avais vue dans ma vie entière, je n'étais pas convaincu. Ben, en fait, je pense que je ne voulais pas me convaincre. Ça m'aurait fait trop mal. Trop mal de voir cette fille dans les bras d'un autre. Je ne me résoudrai pas à la perdre. Je la voulais, et je n'allais pas abandonner. Si c'est ce qu'elle souhaitait, elle allait être déçue. Si elle voulait mettre des barrières entre nous deux, j'allais continuer de les abaisser, comme à l'habitude.
- Nomme moi tous les amis que tu as eu. Et aussi tes amours. Je vais compter. Et je crois que je vais pouvoir tous les rentrer dans une main. Je suis sur que tu t'es jamais interessé à personne. Tu dis juste ça pour que j'aie tort. Et puis je sais que t'as besoin de moi. Tu es trop orgueilleuse pour t'en rendre compte mais c'est vrai. Tu m'aime mais tu l’avoueras pas. La vérité c'est que personne ne t'as jamais aimé, d'ailleurs je comprends pas pourquoi, tu sais pas c'est quoi l'amour, ou seulement l'amitié. Vas-y, cite moi tout les noms de tes amis.
J'attendis sa réponse, encore et encore... C'était long. Soit elle ne voulait seulement pas me répondre, soit elle était encore entrain de chercher, ou bien, comme je le pensais, elle n'avait jamais connu un de ces deux sentiments pourtant si communs pour moi: l'amitié et l'amour. C’était la deuxième option, j’en étais quasiment sur. À moins que ce soit la première… Je ne pouvais en être sur à cent pour cent. Pour l’instant, je ne pouvais que me fier sur mes opinions, mes options.
Mais si elle me détestait vraiment? Alors pourquoi aurait-elle répondu à mon baiser? Tant de questions se bousculaient dans ma tête. Je ne savais plus quoi penser. Je ne pourrais jamais être sur qu’elle m’aime. Peut-être ment-elle en disant qu’elle ne m’aimera jamais, où peut-être me fais-je des idées. Maie je ne la laisserai jamais tomber. Elle allait succomber à mon charme ou en subir les conséquences…