Attention !! (PV Cedrick)

Qu'est-ce que je faisais là à tourner en rond devant l'animalerie ? Je n'en avais aucune idée. J'avais reçu un papier venant de Cedrick disant de le rejoindre là à 6h. Il était maintenant assez tard pour avoir pu donner un nom à chaque chat dans la vitrine, pour m'avoir fait avertir trois fois par la madame de ne pas tapper dans les vitres, pour avoir fait faire une crise cardiaque à un poisson (C'est en tout cas l'impression que j'ai eu quand j'ai mis un des minis requins de l'aquarium d'à côté dans son bocal), et m'être fait mettre dehors de la boutique parce que j'étais rendu à l'interieur de la vitre dans lequel il y a les chiens aux quels j'étais en train d'apprendre à faire le mort.

J'étais maintenant de nouveaux dehors en train de jouer avec les petits chats en me disant qu'Eddy aimerait probablement ça. Il passerait son temps à le poursuivre, à lui tirer la queue et à lui faire endurer diverses souffrances tout comme moi je l'ai fait avec mon chat quand j'avais l'âge d'Ed. Alors que je choisissais le chat, me disant que Cédrick n'était pas arriver les bras pleins d'explosifs comme je l'avais prévu, j'entendis une voix dire mon nom. Le chat attendrait la prochaine fois ! À moins que je puisse l'emener avec moi dans ce qui allait probablement devenir une grande aventure entre moi et Cedrick.. Comme toujours !

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3h15;
J'avais rien à faire de ma journée. Comme la plupart du temps d'ailleurs... Je me levai vers 3h00 de l'après-midi. Je sortis dehors. Mes pas me menèrent devant un magasin ou e vendeur était entrain de vendre des explosifs à un gars de 15 ans, environ. Il me sembla l'avoir déjà vu mais je n'allai pas le voir. Mon regard s'était attardé sur une boite de feux d'artifice. Je souris alors qu'une idée apparaissait dans mon esprit. Je songeai tout d'abord à Nick, qui serait probablement entousiastmé à l'idée de faire ça mais je me rappelai qu'il passait la journée avec Jenna. Je ne pouvais pas l'en blâmer. Je vis alors Anabelle qui disparaissait dans une boutique de je-ne-me-rapelles-plus-quoi avec Eddy. Si elle était là, Dereck était probablement chez lui. Peut-être allait-il être assez gentil pour m'aider à faire ce "mauvais coup". J'achetai 3 caisses d'explosifs et fit parvenir un papier à Dereck pour lui demander de venir me rejoindre devant l'animalerie, au centre d'achats. Mon plan était simple: donner un merveilleux spectacle au acheteurs.

6h15;
Okai, j'étais un peu en retard. MAis j'avais eu un peu de difficultée à cacher mes 3 caisses d'explosifs. J'esperait que Dereck était encore là, qu'il ne m'avait pas abandonné pour aller faire autre chose de moins interressant. Je sourit lorsque je le vis, qui était entrain de jouer avec un petit chats tout gris. Je gambadai joyeusement vers lui.
- Dereckichou! Mn amour, je suis là!
C'était juste drôle de voir la face de la vendeuse. La même face qu'avait fait le médecin quand on était allés le voir. Je pris Dereck par le bras et l'entrainai à l'écart pour lui expliquer mon plan.

Évidement par mon nom, je voulais dire le superbe surnom que m'avait donné Cedrick et qui faisait toujours un drôle d'effet au personnes autour. Avant que je puisse rentré dans le jeu, et faire capoter la petite madame au contoir, Cedrick m'attira plus loin. J'avais vu juste, il était venu avec des explosifs. Il faut dire que ça petit note qui se terminait par : On va s'éclater! m'avait peut-être aidé un peu. Il m'expliqua le nombre de blague que l'on pouvait faire avec ça. Bien sûr, je n'avais pas besoin qu'il me dise ça. Juste au mot explosif, mon esprit avait commencé à imaginer des plans aussi tordus les uns que les autres. Premièrement on pourrait se cacher dans les rayons et faire exploser quelques babioles quand les gens auraient finnis de payer à la caisse en criant quelque chose du genre : Vous êtes notre millenième client ! Vous avez droit à 1000$ de produit gratuit ! Et partir en courant ou encore continué à jouer le rôle de l'animateur qui parle avec une voix étrange ! Ou encore se mettre en avant des boutique et juger les filles (et les gars) qui sortiraient en montrant des petites pancartes comme les juges et en ponctuant cela d'explosifs. Les idées venaient par dizaines ! Il est clair qu'on allait pas s'ennuyer !

Mais il fallait tenter de faire tout cela sans se faire attraper par la sécurité. Et c'est là que ça devenait plus interressant. Comment ce cacher dans un centre d'achat avec trois caisses d'explosifs alors qu'on risque d'attirer l'attention de tout le monde ? C'est là qu'on allait voir si Cedrick et moi faisions de bons hommes invisibles !

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Je sortis de ma poche deux petits cartons avec des noms infiniement stupides, question de se faire passer pour les perdus de la vie qui travaillent ici. J'accrochai mon petit bout de carton avec le logo d'un magasin quelquonque sur mon chandail. Il était écrit Odilon. Je tendis son carton à Dereck, il était écrit sur celui ci: Henriette. Bien sur, j'avais choisi le nom le plus viril, celui qui allait me donner l'air d'un vrai homme. Et à Dereck, celui qui restait. Je souris alors qu'il regardait son carton avec un drôle d'air.
- Tu sais, dès que je l'ai vu, j'ai tout de suite pensé à toi, lui dis-je avec un sourire.
Puis, je lui fit signe d'accrocher son nom sur son chandail. Je lui tendis plusieurs explosifs. J'avais l'intention de prendre deux des caisses pour faire tout ces plans tordus que nous avions imaginés. Puis, avec la dernière caisse, aller à l'endroit le plus peuplé du centre d'achats, et tout faire exploser d'un coup. Mais pour l'instant, j'entrainai Dereck vers un magasin de lingerie. Vous savez, LE magasin ou il y a tellementde BELLES filles. De BELLES filles qui essaient PLEINS de sous-vêtements. J'avais trouvé excellente cette idée de juger les filles. Nous installâmes notre "stock" d'explosifs près de l'entrée.
- C'est parti...

Après Dereckichou, c'était Henriette. Cédrick avait visiblement un don inouï pour trouver d'adorable noms. C'est donc en cachant nos explosifs de la façon la moins subtile possible, que moi et Odilon arrivons finalement à la boutique de lingerie. Après s'être assis sur des chaises que nous avions volé à la boutique d'à côté, s'être installé confortablement avec nos explosifs et nos pancartes, il ne restait plus qu'à attendre que les filles arrivent. Justement, une jolie brune avec de long cheveux brun arrivait avec quelques supports. Souhaitant intérieurement qu'elle ne connaisse pas Anabelle et que personne ici n'aille lui rapporter ce que je faisais, je lança :

-Hé ma jolie. Ça te dirais de nous montrer tes achats ? On pourrait juger, rajoutais-je en sortant mon plus beau sourire.

Elle me regarda, regarda Cédrick, lue le nom sur mon petit carton et retint un rire. Elle sourit, et hocha la tête.

-D'accord. Je vais enfiler un ensemble et je reviens.

Elle entra dans la salle et je tapa dans la main de Cédrick. On avait réussis ! Il ne restais qu'à observer, juger et surtout, tout faire exploser. Rien de trop compliqué en soi. Rien que nous ne puissions faire à la perfection. Je regarda Cédrick, très fier. Un après-midi unique nous attendait !

[On est ben pervers... xD]

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Trop facile! Il faut dire qu'on est irrésistibles après tout. Ben, en fait surtout moi. Quoi que le fait que je sois encore célibataire et que Henriette soit marié me fait me demander si il est plus beau et attirant que moi... Non! C'est impossible. C'est juste que Henriette a eu de la chance, c'est tout. De toute façon, je ne comptais pas rester célibataire encore longtemps. De toute façon, qui pourrait bien me résister?!? Moi qui suis tellement parfait. Bien entendu, je ne voudais pas paraître me vanter mais c'est vrai.
Après quelques minutes d'atente, le superbe fille qui avait gentiment accepté de se mettre en sous-vêtements devant les supers juges Odilon et Henriette, sortit de la salle d'essayage. Elle méritait bien un 10. Elle se placa devant nous, presque à moitié nue. Je restai bouche bée. Elle me sourit de toutes ses dents. Je sortit ma pancarte avec un gros 10 écrit en rouge. Dereck aussi leva sa pancarte mais je ne regardai même pas le chiffre écrit dessus. J'étais trop absorbé devant le corps trop parfait de cette fille. Nous fîmes exploser les quelques explosifs que j'avais placé sur la table.
Même scénario pour 7 autres filles. Deux blondes, une noire, une rousse et 3 autres brunes... Puis vint une espece de vieille folle d'environ 11563 ans qui, bien que nous ne lui ayons pas demandé. Arriva près de nous et nous dit quelque chose du genre: Moi aussi je vais vous montrer mes achats!!!
Elle rentra dans une salle d'essayage en poussant un petit cri de joie. Je jetai un regard paniqué à Henriette.

[HJ: On est des gars non? C'est pas fait pour ça?]

Les filles qui défilaient devant nous étaient... magnifique. Non, même ce mot devenait banal face à eux. Pas que Anabelle n'était pas jolie et que je n'étais pas servis chez moi, mais ce soir, on aurait dit que tout les filles d'une boîte de streptease c'était donnée le mot pour venir ce soir. Les pancartes avec des numéros se succédaient à une vitesse hallucinante. Un 10 et puis un 9.5 et un autre 10 ! Nous étions sur le point d'avoir fait le tour de l'ensemble de l'inventaire du magasin quand une vieille arriva. Franchement je me demandais ce qu'elle faisait là. Je m'imaginais quand Anabelle aurait cet age là. Je serais probablement mort, et si je ne l'étais pas, je profiterais sans doute de mes derniers instants mais tout de même. J'imaginais mal ma mère ou ma grand-mère ici... Cette image me fit grimacé. Je préférais ne pas y penser. Ne sachant pas trop quoi pensé je me tourna vers Cédrick.

-Qu'est-ce qu'on fait ?! Je n'ai pas envie de faire des cauchemars pour le reste de mes précieux jours ! dis-je en grimaçant de plus belle.

C'est le moment que choisis notre centenaire (ou plutôt millénaire si vous voulez mon avis) pour nous crier : Ce ne sera pas long les garçons.. J'arrive ! Et de nous sortir un autre de ses cris de joies.

[Hahaha xD Je sais pas si c'est fait pour ça.. mais en tout cas c'est souvent comme ça... trop souvent xD]

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Je m'imaginais déja la petite vielle en sous-vêtements. Rien qu'à y penser j'avais le goût de vomir. Une vieille folle à moitié nue avec la peau toute fripée qui dépasse de ses sous-vêtements tout neufs roses fleuris mauve et orange, ces sous-vêtements qui ne cachaient rien et qui pourraient exploser à tout moment, nous laissant devant cette vision d'horreur que de voir cette dame nue devant nous. Je grimaçai, bien avant de me rendre compte que Dereck/Henriette attendait une réponse de ma part. Une idée qui sortirait de ma tête. Un plan qui pourrais nous faire sortir d'ici le plus vite possible. je réfléchis à un plan. Après quelques secondes de reflexion, une idée sortit de cette drôle de chose qu'on appelle le cerveau. Une idée à laquelle personne n'aurait pu penser. Mais à laquelle moi j'ai pensé étant donné ma supériorité intellectuelle.

- On dégage d'ici, et vite.

Je pris la moitié des explosifs qu'il restait et fourrai l'autre moitié dans les bras de Dereck/Henriette et, alors que la vieille dame sortait de sa cabine, nous étions déjà loin de cette boutique, ayant laissé nos pancartes là-bas, sur lesquelles on pouvait voir le chiffre 0, écrit à l'encre rouge.

[Moi je suis sure que c'est fait pour ça...]

Se sauver. Le plus vite possible. Courir. Courir. Et courir. Est-ce que j'ai mentionné courir ? Il fallait sortir d'ici. Vite. Notre santé mentale en dépendait. C'est donc les bras remplies d'explosifs que nous avons pris nos jambes à notre cou, dépassant la file de filles qui attendaient pour payer. En temps normal, nous nous serions excusés, aurions noté quelques numéros, au moins. Mais là, nous avons tout simplement couru. Jusqu'à ne plus trop savoir ou nous étions rendus. À ma gauche se trouvait un magasin pour enfants, ou des dizaines de petits monstres couraient un peu partout brandissant des jouets de toutes sortes devant le visages de leurs parents et criant des : Je veux ça ! Je veux ça ! Et à ma droite il y avait un salon de manucure. De là ou j'étais, je pouvais sentir l'odeur de la colle. Je n'osais même pas imaginé ce que ça pouvait être de passer la journée le nez la-dedans à faire des motifs de tout les genres.

Nous étions donc en plein milieu d'un centre d'achat, les bras remplies d'explosifs, avec toujours les petits cartons de Cédrick. Que fait-on dans ce genre de situation ?

(Et nous les filles ont est fait pour quoi ? )