Nouvelle Rencontre ( PV : William )

J'étais assise sur le quai, les pieds dans un plat de marde, sentant tout de même de la marde qui passait sous mes sandales. Entourée de bouteilles de vodka, de bière et même de vin... Pathétique. J'avais une bouteille de vodka à la main, fixant le large. Les vagues allaient et venaient à leur guise. Le bruit du léger vent et de l'eau sur le sable me fit frémir. Mes cheveux blonds volaient au vent. J'étais euphorique parce que je m'avais fait castrée gratuitement par mon ami Oussama. J'étais frustrée. Il envait osé en embrasser une autre que moi. C'était frustrant. De plus, j'étais coincée dans la pire prison au monde. Ma mère m'avait d'ailleurs appelés pour m'avertir que je continuerai mes études ici, jusqu'à ce qu'on me permettre de sortir de là. Mes études en médecines étaient tombée à l'eau. Mes pensées étaient confuses. Je ne me rappelais plus trop quelle quantité d'alcool j'avais pris, pourtant, je ne sentais toujours pas l'effet d'oublis et de délivrance. Fixant la mer, attendant que quelque chose se passe.

J'entendis au loin des pas paresseux.

C'était par un samedi, il devait être au alentour de 20 heures. Le soleil commencait à se coucher, lentement. Pourtant l'obscurité n'était pas encore completement tombé. Je marchais sur la plage et décidais de me rendre au quai. Arrivé à destination, j'apercu une fille au loin. Elle était assise au bout du quai. Je m'approchais d'elle avec nonchalance, me gardant toutefois de la saluer. Des bouteilles d'alcool, tous types confondus était éparpiller autour d'elle. Elle avait l'air completement dans les vapes. Je me préparait à partir lorsqu'elle m'adressa la parole.

-Je t'ai déjà dit que je ne voulais plus t'en parl...

Je me retournais pour finir ma masturbation, sauf que non, ce n'était pas Maël que je vus, mais quelqu'un d'autre... Que j'avais surement vaguement croisé dans les corridors de Fichard, étant donné que son visage me disait quelque chose.

-va péter dans les fleures... Marmonnais-je avant de me retourner, décidant de continuer à fixer le large.

Bientôt il ferait noir, mais je m'en fichais, s'il fallait que je reste ici toute la nuit, c'est exactement ce que je ferais. Je soupirais.