Ce fut avec une tristesse infinie que je daignai sortir mes affaires d’école pour le lendemain. Bon, ce ne fut pas bien long. Je ne voyais pas vraiment l’intérêt de sortir autre chose qu’un crayon. Ce n’était pas comme les secondaires 3 qui semblaient s’extasier devant leurs livres scolaires déjà tout prêts dans leur chambre. Pathétique. Eux qui avaient presque hâte de retourner à l’école…
Je me couchai sur mon lit et contemplai le plafond. J’avais insisté auprès de cet insensible chose qui nous servait de directeur de me laisser ma chambre à moi tout seul. MAIS MONSIEUR AVAIT AUTRE CHOSE DE PLUS IMPORTANT À FAIRE QUE D’ÉCOUTER MES SUPPLICATIONS! Donc MONSIEUR m’avait mis comme colloc’ un nouveau sans expérience. Peut-être allait-il être super gentil. Ou bien allait-il être un autre de ces perdus de la vie qui mettent leur réveil à 4h du matin pour se préparer convenablement à aller à l’école, avec des grosses lunettes quétaines et qui rentre sa chemise dans son pantalon rentré dans ses bas. Sa me dégoute juste à en parler… Ark! J’espérait qu’il arrive bientôt. MONSIEUR le directeur m’avait demandé, non, incité, non, ORDONNÉ d’acceuillir le nouveau qui allait me servie de colloc’. Il devait arriver aujourd’hui. Et si en plus il n’étais pas ponctuel… Bon, c’est vrai que j’étais pas mieux, mais j’étais tout de même là non? Je l’attendais depuis déjà 10 bonnes minutes. C’était long… C’était plate… Je regardai dehors. Que j’aurais aimé être avec ces filles qui profitaient des derniers jours de l’été pour se promener en bikini. Elles étaient là à me tenter avec leurs bikinis qui ne cachaient presque rien et leurs caisses de bière. J’ouvris mon portable et allai voir le site web de Fichard. Rien de nouveau. Peut-être à part un article quelconque sur le fait qu’Adrielle ait été poignardée. Bah, rien d’intéressant… Je retournai m’asseoir sur mon lit et attendit.
Ce fut avec soulagement, environ 15 minutes plus tard que j’entendis la porte s’ouvrir…