Premier jour, premiere rancontre

Je me sens vraiment rejet au milieu de tout c'est gens qui parlent et semble s'amuser. Je prend quelque que boucher de mon repas qui a plus l'aire d'un tas de bouse qu'a un ragout. J'aurais vraiment du aller manger au restaurant. Complètement perdu dans mes pensé, je ne remarque même pas que trois personne sont venu s'assoir près de moi. Il reste plein de place, pourtant, pourquoi il ont décidé de venir manger ici, avec moi?

HJ: Désolé, je manquais un peut d'inspiration...

J'ai le blues. Le blues du retour à l'école. Je suis désespérée. Je ne veux pas le voir. Je ne veux voir personne. J'ai le blues. Et dans mon coeur, je sens une immense déchirure. Et il n'y a plus une place à la cafet'. Et le ragout à l'air dégueu. TOUTES les places sont prises. Allez chier. Je veux pas retourner bouffer dans les toilettes. Soudain, j'ai vu une place, une table quasiment libre, où il n'y avait qu'un nouveau. Parfait!!! Je déposai un peu trop violement mon plateau sur la table et demandai au nouveau d'une voix un peu rauque à cause des pleurs:
- Je peux m'assoir ici?

Je sortais a l'instant meme d'un cours de Francais aussi ennuyeux qu'un livre! J'avais pas envie de manger un de ces ragouts avec un gout non-identifier alors j'avais apporter mon lunch qui etait sois disant passant delicieux, puisqu'il avait ete confectioner par moi et mon fils. J'allas m'assir a coter de Kathleen, je ne l'aime pas trop mais il ne reste aucune place de "potable". Je laissa tomber ma voite a lunch sur la table et je m'assoya a coter de Kath et je leva les yeux vers le gars assis en face de nous. Encore un nouveau! Je me tourna vers Kathleen.

-C'est qui lui!? Dis-je en amorcant de manger dans ma delicieuse sandwich au jambon.

- Même si je le savais, je le dirais pas!
Persiflai-je à son intention. En ces jours troubles et noirs de cette rentrée funèbre, il fallait pas trop me parler: j'étais habituellement d'une humaur massacrante. Puis je vit la sandwich. Comme elle avait l'air bonne, cette sandwich!!! J'en bavais d'envie. Il y avait du jambon dedans, du vrai, pas le carton peinturé rose qu'ils servent à la cafet'. Et du pain blanc! Depuis combien de temps n'avais-je pas mangé de pain blanc? Surement depuis ce matin, mais c'est un détail. De plus, dans sa sandwich, il y avait de la mayo, condiment que j'adorais mais que je m'interdisait à cause qu'il était trop gras. Et que je ne voulais pas grossir. Je salivais littéralement...

PEOPLE LIFE♥ RELATION SHIP: Ana -

Je sotais d'un cours de maths aussi interressant que de voir une feuille blanche voler au vent. Et même encore là, je crois que la feuille serait plus interressante. Faut dire que le prof' boutonneux, avec un mono-sourcil et sa tignasse orange donnaient l'impression que la nourriture ingurgitée depuis les 5 dernières années commence à remonter... Mais une chance que ce supplice était enfin terminé. J'entrai à la cafet', me traitant interrieurement d'imbécile après m'être rendu compte que j'aurais du me faire un lunch. MAis après mûre reflexion, je crois que même le ragout serait meilleur, étant mes talents non-existants en matière de cuisine. JE repérai Anabelle Assise avec un nouveau et une fille que je voyais de dos, dont le derière de la tête me disait vaguement quelque chose. J'allais m'asseoir à côté d'Anabelle, prenant la place d'un secondaire 2 qui se releva en vitesse pour me laisser la place, me regardant avec des yeux ronds. Je commençai à manger mon repas, qui, soit dit en passant, goutait vraiment étrange. Je regardai le nouveau. Il était pas laid, c'est sûr, mais pas aussi beau que moi, assurément... Je jetai un coup d'oeil à la fille que je n'avais pas reconnue. C'était Kathleen. Je décidai de l'ignorer, me retournant vers le gars qui m'était toujours inconnu.
- Salue, c'est quoi ton nom?

Je hoquetai. Comme si j'avais besoin de le voir. Et pourquoi s'était-il assit ici anyway? Pour me faire souffrir, c'est ça? Il souhaitait encore jouer avec moi? Je ne me laisserait pas faire, non! Je l'ignorai, refusant même d'entendre sa respiration pas si loin de mes oreilles. Je refusai d'entrevoir le peu du coin de son visage que j'entrevoyai du coin de l'oeil. Je refusai. Je portai mon attention sur le nouveau. Mouais, pas pire, je dirais même pas pire du tout. Je pris ma tête sur le point d'exploser dans mes mains tremblantes et comptemplai en silence la chose qui ressemblait à un ragout. Puis j'explosai.
- Pourquoi?
Je m'adressait évidemment à lui, mais il y avait plusieurs sens à interpréter ce 'pourquoi'. Par exemple:
Pourquoi tu es venu à cette table?
Pourquoi tu m'as laissée?
Pourquoi tu me déteste autant que je t'aime?
Pourquoi cette blessure dans mon coeur que tu a rouverte ne veut pas mourrie?
Pourquoi le feu dans ma poitrine revient ainsi que les larmes dans mes yeux quand je te voit?
Pourquoi elle?
Pourquoi toi?
Pourquoi nous?
Pourquoi moi?
Pourquoi?

La fille à ma gauche (celle qui venait de parler) me semble vraiment "enfantine", je veux dire : qui dit, à part un enfant de cinq ans bien sûr, "même si je le savait je le dirais pas"? J'espère vraiment que les autres personnes qui vont à Fichard sont plus mature. Selon moi, ça devrait être le cas... Juste celle à ma droite à déjà l'aire plus mature. C'est vrai que je juge peut-être la personne sur ma gauche un peu trop vite... Mais normalement la première impression est la bonne. (selon moi en tout cas). Soudain, la voie d'un gars me tire de mes pensés.

-Erick.

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Avant de répondre à Erick, je me retournai vers Kathleen.
- Kathleen, comment veux tu que je saches ce que signifie le sens du "pourquoi" que tu viens de dire? Alors comme tu viens de me poser une question, je vais répondre à quelques autres qui, j'en suis sur, se sont bousculées dans ton esprit. Premièrement, oui, je suis toujours célibataire, et je présume que cela doit te rendre presque quasiment heureuse. Deuxièmement, alors que tout le monde pense que je t'ai laissée, je dois te rappeler que ce n'est pas vrai parce que on n'est jamais vraiment sortis ensemble. Troisièmement, non, je ne t'aime plus. Il est donc inutile que tu cherches à me re-séduire parce que ce petit jeu ne marchera dorénavent plus avec moi et je ne te reprendrai jamais. Dernièrement, au cas ou tu voulais le savoir, ce soir j'avais prévu passer la soirée avec Dereck alors pas la peine de me rappeler. Maintenant, est-ce que je pourrais manger sans avoir à faire face à tes regards meurtriers qui me fixent depuis que je suis arrivé?
J'avais dit ça très doucement, sans m'énerver. Puis je me présentai à Erick.
- Moi, c'est Cedrick, elle c'est Anabelle et l'autre c'est Kathleen. Bon appétit.
Puis, je pris une bouchée de la chose dans mon assiète, que je recrachai immédiatement avec une grimace de dégout.

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J'arrivais dans la cafétéria, poussée par le professeur d'histoire qui m'avait prise, essayant de manger dans les toilettes. Il me lança mon plateau et me fit un sourire moqueur. Il me fit signe de m'assoir à une table. Je restais plantée là, attendant qu'il séloigne, mais il semblait résigner à ce que je m'assise à cette table. Je m'avançais donc vers la table, donnant en passant un léger coup de plateau à Cédrick que j'avais remarqué au passage et m'assis. Je me retournais. Il me fit un sourire méchant, mais resta toujours là. Je lui répondis par une simple grimace. Me retournant, je constatais que Kathleen était aussi assise à la table. Frustrée, je baissais la tête vers mon plateau. Sauf... Qu'à mieux y réfléchir, je préférais regarder autour que dans mon plateau où une étrange... Huum... Patée brune m'y attendait. Je me levais, le professeur sembla avoir une réaction, mais il se résigna quand il remarqua que je n'allais qu'acheter une canette de Coke. Je pense qu'il avait au moins le coeur de ne pas nous oubliger à manger ces horreurs... Je levais la tête et regardais les personnes assises autour de la table. Cédrick, Kathleen, une blonde que j'avais vu avec Nick et Jenna et... Un nouveau. J'adressais un bref sourire à celui-ci, ne lui portant pas plus d'attention.

- Tu n'as pas répondu à ma question... Et puis, depuis le temps, j'aurais cru que tu comprendrait pourquoi je te lance ces regards meurtriers. Je veux simplement savoir... Seulement savoir...
Je sentais les larmes me venir aux yeux. Mais je devais garder la tête droite, soutenir, pour une fois, son regard lourd de sens. Il n'avait surement pas compris que, pour rien au monde, je ne me serais remise avec lui.
- Seulement savoir si... Oh, et puis, je ne veut rien savoir! J'en ai ras-le-bol de tous ces mensonges! J'en suis malade! Je... Je te déteste parce que tu as brisé mon coeur en miette!Puis, je me tournai vers Brooke, pointant un doigt accusateur vers elle.
- Je te déteste parce que t'es la pire amie du monde!
Je me tournai vers celle qui se prénommait Annabelle.
- Je te déteste parce que t'es assise à cette table et que tu fais semblant de pas m'entendre, mais que tu écoute tout de même!
Je me tournai vers le nouveau, du nom de Eric, je crois.
- Je te connais pas... Mais je te déteste quand même!
Je tapai du pied, furieuse. Je voulais me lever sur la table, crier à tous assis que je les détestait, que je détestait tout le monde dans le monde. Mais à la place... Je jetai le «Ragout» dans la face de Cedrick.

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Je levais les yeux au ciel quand elle nomma mon nom, et continua à s'appitoyer sur le sort des autres, même celui du nouveau.

-Kathleen, je crois que t'exagère un peu, non ? C'est complètement immature ça.

Sauf que je ne pus m'empêcher de rire quand elle lança son ragoût sur Cédrick. C'était trop... Trop... Trop tordant. Je faillit même m'étouffer avec mon Coke. Je me retournais, le prof était partit, sauf que la situation me faisait tellement rire, que je décidais de rester assise, pour voir le reste de cette discussion.

- Immature? Immature? Tu veux savoir ce qui serait immature?
Alors, juste pour lui montrer, je versai le substitut de Jell-o liquide directement dans le décolleté. Ok, j'avoue, c'était de trop. Mais j'avais besoin de sentir que je n'étais plus dépressive. Que la peine cédait lentement la place à la soif de vengeance. Je pouffai en voyant ses mimiques outrées. Je crois que ça me faisait du bien de torturer les autres... Sans leur casser les jambes (Patty). De leur faire payer leur traitrise, leur infidélité, leur froideur, leur méchanceté. Car peu importe si ils n'avaient blessés personne dans leur vie, ils le fairaient pour sur un jour...

En effet, ce serait difficile de faire plus immature que ça! Je me retient de ne pas me tordre de rire. Décidément cette Kathleen, elle est complètement folle. Je me retourne vers Cédrick, il a l'air correct... Je me demande vraiment comment il a fait pour fréquenter une fille comme kathleen!
-comment t'a survécu, dis-je à l'intention de Cédrick.
Moi, si une fille pareille m'avait courue après... Je sais vraiment pas ce que j'aurais fait!

J'ai entendu ce que Erick disait. Mais je n'ai pas compris. Pas sur le moment, en tout cas. Après quelques secondes de réflexion je compris. Il se moquait de moi. Et je ne le prenait pas... Je pointai un doigt accusateur sur lui.
- Tu ne devrais pas juger les gens alors que tu ne les connais pas. J'aurais pu décider, dès que je t'ai vu, que tu n'était qu'un espèce de con qui ne savait pas ce qu'étaient des marques, et que tu étais un sombre idiot qui a toujours cette mine fatiguée et affreuse. Mais, vois-tu, je ne l'ai pas fait. Peut-être est-ce seulement parce que tu viens d'arriver et que tu es fatigué par le voyage que tu a cette face. C'est peut-être ça, l'immaturité, après tout.

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Mon visage changea rapidement de l'amusement à la colère. Je me retournais vers cette chère Kathleen. Elle venait... De... Elle venait de me jeter son jell-o dans mon décolleté.

-T'as pas osée ! Tu vas le regretter, ma grande. Sale conne.

Je pris ma canette de Coke, me levait et le versait sur ta tête, suivit de ce qui semblait être mon désert, un gâteau spongieux tout mou avec un coulis couleur rouge assez bizarre.

-Espèce de garce, on t'as jamais appris à ne jamais jouer avec la nourriture. Et surtout pas avec moi.

J'était frustrée et pas juste un peu. J'aurais eu envie de la frapper.

La fille sur la quelle kathleen vient de verser son jello se met dans une colère incroyable, je ne peut m empecher de lacher un petit rire :

-Haha!! De toute façon, qui à dit que j'étais mature!?!

Elle parle beaucoup cette fille (kathleen)! En plus, c'est pas comme si ce qu'elle dit est intéressant. Je dirait même que c'est totalement ennuyant. Je n'ai pas vraiment envie de prendre pars à son monologue mais il faut bien que quelqu'un lui fasse remarquer qu'elle ne fait que se caler.