Parce que... Mais Pourquoi? (Pv. Ceddichou)

Je soupirai. Mon maudit cadenas refusait toujours de s'ouvrir. Je me mit à le frapper, à le frapper et à le frapper. Bang! Il s'ouvrit enfin. Je pris rageusement mes manuels de sciences et en arrachai une page. Parce qu'il y avait quelque chose d'écrit dessus. Et que ma prof de science en ferait un arrêt du coeur si elle le lisait. Je sourit coupablement et en fit une boule pour le jeter aux poubelles. Je le pitchai en cette direction, mais il frappa... Cedrick Hardy.
- Oh... Je suis désolée... Oh! Mais non! Je ne suis pas désolée du tout!
Oups!

PEOPLE LIFE♥ RELATION SHIP: Ana -

Je sortais d'un cours de géo. Je n'avais pas l'intention de me rendre à mon prochain cours alors je restai debout dans le milieu du corridir comme un imbécile. Je ne fixais rien en particulier lorsque que Kathleen arrive. Je me surpris à la fixer. Elle commença à jurer contre son cadenas, et lorsqu'il s'ouvrit, elle sortit immédiatement ses choses pour son prochain cours. Étrangement, je pouvais anticiper chacun de ses gestes. C'est peut-être du à la longue période ou elle me suivait partout, tel un pot de colle. Je m'avançai vers elle lorsqu'elle me lança sa boulette de papier dessus. Je ne répondis pas quand elle me parla, me contentant de lui sourire bêtement.

Je le dévisageai avec un air hautain. Mais je n'avais rien à lui dire. Rien du tout... Je ne voulait même pas le voir. Pas y penser. Je concentrai ma douleur dans un point de mon être: Les marques que je m'étaient faites au moyen d'un couteau aux avants-bras. Eh oui. Je m'automutilais. Pour oublier. Tout oublier. J'avais pris de mauvaises habitudes depuis... Le McDo. Je tirai sur mes manches pour mieux les cacher... Je ne voulais pas qu'il ne voit mes faiblesses. J'en avais pris d'autres: Je me faisait vomir. Parce que je me trouvait grosse. Un silence lourd s'installa.

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Je ne remarquai pas vraiment ce qu'elle essayait de cacher mais je me doutais bien que c'était quelque chose de stupide qui cause tant de complexes aux filles... J'étais bien trop absorbé par son regard glacial. Si on avait été dans une bande-dessinée, on aurait vu du feu dans ses yeux et meme peut-être des couteaux qui en sortiraient. Mais la vérité c'est qu'on est as dans des bandes dessinées, on est dans la réalité et Kathleen me fusille du regard. J'amais encore elle ne m'avait regardé avec autant de haine. Je décidai de faire comme si je n'avais pas remarqué. Je lui fit mon sourire le plus jovial.
- Salue Kathleen! Quoi de neuf ces temps-çi? Sa va bien dans ta vie?

- Bien, bien, absolument parfait, je ne peux aller mieux.

Sarcasme. Bien sur. Je ne pouvais aller bien. Ma vie était un cauchemar, en pire. Je le fixais de la manière la plus déplaisante que je le pouvais. Glacialement. Mais je n'avais pas vraiment envie de le détester. Je savais qu'au fond de moi-même, je l'aimais. Comme une folle. Une débile. Une conne. Et j'haïssait ça. Parce que ça me rendait faible. une part de moi ne voulait pas décrocher.

- Et toi, tu file le parfait bonheur avec ta Betty? J'espère bien!

Je repris mon air hautain, supérieur. Et vlan!

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Bien que j'eusse immédiatement décelé le sarcasme dans sa voix, je fis mine de ne pas m'en rendre compte. Je lui sourit de toutes mes dents avant de me rapprocher d'elle.
- Je suis très heureux pour toi! Moi aussi je vais bien, et oui je file le parfait bonheur avec elle.
Bien entendu cette dernière affirmation était loin d'être vraie. J'avais seulement essayé de lui faire peter sa coche. Je voyais bien qu'elle était jalouse. C'était évident. En tout cas, si elle essayait de le cacher ça ne marchait pas. Même un aveugle aurait deviné, même si c'est quand même beaucoup plus facile lorsqu'on a des yeux normaux. Sinon il faut se fier aux légers trémolos dans sa voix lorsqu'elle me parle, parcontre, dans la plupart des cas, on peut comprendre sa jalousie avec son visage qui se teinte de rouge alors que je suis avec une autre fille, et à la façon avec laquelle elle me regarde, avec son air glacial auquel personne ne crois vraiment...

Je sentis le rouge me monter aux joues. C'en était trop, bien trop pour moi. Je sentis la déchirure dans ma poitrine, celle que je ressentais chaque fois que je le voyais. Je comprenais enfin le sens de l'expression «Avoir le coeur brisé» C'était une vraie brulure, un coup de couteau dans le coeur.

- Alors c'est tant mieux! Je suis très heureuse! Ça me fait plaisir!!!

Mais oui! Le bonheur total! Qu'est-ce qu'il est con! Le couteau s'enfonça plus loin, et mon coeur menaça d'exploser. J'étais pathétique. Jamais, je n'aurais cru me sentir si mal. Je souris, pour continuer à jouer le jeu. Mais au fond de moi, une autre histoire voulait s'écrire.