Fichard School
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 Un retour boulversant.

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Adrielle Harrison

Adrielle Harrison





PEOPLE LIFE♥
RELATION SHIP:

Un retour boulversant. _
MessageSujet: Un retour boulversant.   Un retour boulversant. Icon_minitimeSam 27 Fév - 22:36

    Je déposai mes doigts sur le miroir qui se tenait devant moi. Je dessinai le contour du reflet de mon visage tranquillement, sans bouger. Puis, mon bras tomba le long de mon corps. Je restai là, pendant un long moment à me regarder. Mes yeux partaient du bas de mon corps pour remonter sur mes hanches, mes bras, ma poitrine, mon cou, ma bouche, mon nez, puis mes yeux. Mon regard s’arrêta là. J’essayais de trouver quelque chose. Et cette chose était juste une petite étincelle, une minuscule, juste un rien, pour me prouver que j’étais encore en vie. J’en doutais c’est temps-ci. Cette routine dans laquelle je m’étais embarqué avait rendu ma vie triste et ennuyeuse. Je fronçai les sourcils. Je voulais au plus profond de moi trouver cette lumière de vie que j’avais auparavant. Mais tous ce que je voyais, c’était du dégout.

    Je sais ce que vous vous dites. Où est passé Adrielle Harrison? Cette jeune fille qui ne vivait que pour la musique, pour l’amour et pour s’amuser? Celle qui n’était jamais triste? Celle que j’étais avant? Je la cherche moi aussi. Ça fait 1 mois que je la cherche mais je commence à penser qu’elle est partit pour de bon. Et je ne veux pas que les autres me voient comme ça. Alors c’est pourquoi, à chaque matin, je quitte avant qu’Anabelle et Dereck se lève, j’ères dans les rues, prenant soin d’éviter quiconque que je connais puis je reviens tard le soir, souvent après être aller boire quelque verre. Pathétique vous dîtes vous. Mais j’essais de fuir mon image, fuir celle que je suis devenue, fuir celle qui me dégoute.

    J’ai été stupide. Innocente. Naïve. Aveugle. Ignorante. Tout ce que vous voulez. Comment ai-je pus faire cela? Déjà, dès mon arriver à cette fichu école, je me suis mis du monde à dos. J’ai tout fichu en l’air entre le couple que formaient ma meilleure amie et son fiancé. J’ai été assez idiote pour m’embarquer dans une aventure avec un coureur de jupons, ce qui ma complètement démoraliser. Je me suis vengé en faisant un acte ridicule et en donnant des faux espoirs à un ami très cher. Je me suis fait jalouser et détester par des filles. J’ai déclenché des bagarres. J’ai fait perdre du temps précieux à du monde juste pour cause que je me suis fait poignarder. J’ai rencontré un type formidable et j’ai tout fichu en l’air, encore une fois. Je suis devenue une vraie garce, une pute de première classe. Et dire que je me suis demandé pendant tout ce temps pourquoi ma famille me détestait. J’ai la réponse devant mes yeux. Simplement à cause de qui je suis.

    Une larme coula sur ma joue pâle et je ne pris pas la peine de l’essuyer. Je baissai la tête et fermai les yeux en serrant les points. Mes cheveux qui avaient atrocement poussé retombèrent devant mon visage. Je soupirai et relevai la tête en faisant attention de ne pas voir mon reflet dans le miroir de peur d’être déçue une nouvelle fois. Je pris en tremblant un billet de 20 dollars qui trainait sur mon bureau et sortit silencieusement de ma chambre. Je me négligeais je le savais. Je prenais que des douches courtes de 5 minutes, je ne me maquillais pas, je mangeais moins, j’avais maigrit, je ne faisais rien de mes journées, j’étais devenue un vrai zombie. Et c’était ma faute.

    Je passai devant la porte de la chambre d’Eddy et l’entrouvrit doucement. Je m’avançai doucement jusqu’à lui et me penchai pour le regarder dormir. Un léger sourire flotta sur mes lèvres. Il est bien le seul qui réussis à me faire sourire. Je tendis le doigt et caressai doucement la joue du bébé. Comment pouvait-il être aussi craquant quand il dort? Dereck et Anabelle était tellement chanceux d’avoir un fils aussi parfait, d’avoir une famille… d’être tout simplement heureux. Je sortis de la chambre silencieusement et continuai mon chemin dans le corridor. Ma tête se tourna vers la chambre des deux fiancés. Ils dormaient profondément comme chaque matin. Et comme chaque matin, les larmes me vinrent aux yeux lorsque je me souvins du regard dégouter que ma meilleure amie m’avait jeté lorsqu’elle m’avait surprise, nue, sur son propre divan avec Cédrick. J’avais perdu tellement de chose cette soirée là… Seth, la confiance d’Ana, ma dignité, qui j’étais…

    Je continuai à marcher tranquillement et sortit de l’appartement sans faire de bruit. Le soleil venait à peine de pointer le bout de son nez et la ville se réveillait tranquillement. Je pris mon chemin habituel. Je passai devant le café, l’hopital, l’orphelinat, l’école. J’évitai de croisai le regard d’un passant, de peur qu’il ne me regarde avec pitié ou qu’il me colle une étiquette au premier regard. Je ralentis puis m’arrêtai devant la pancarte qui indiquait la route vers l’aéroport. Chaque matin j’y pensais et à chaque fois quelque chose me retenais ici. J’y avais pensé des milliers de fois. Retourner à Seattle. Retourner là où j’ai une famille. Une famille qui me déteste surement mais qui serait peut être prête à tout recommencer à zéro. Prête à me redonner une chance.

    Et comme à chaque matin je passai mon chemin, ignorant l’appelle et le désire de partir. Je me dirigeai vers le parc, désert à cette heure ci. Mes pieds frôlèrent tranquillement le sable fin. La brise souleva mes cheveux emmêlés. Le gazon vint chatouiller mes chevilles. Je m’assieds au pied d’un arbre, replier mes jambes contre mon ventre puis les enroulai de mes bras avant de déposai mon front sur mes genoux. Je fermai les yeux espérant échapper à cette enfer que je vivais pendant au moins une journée.
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Nick Styler

Nick Styler





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Un retour boulversant. _
MessageSujet: Re: Un retour boulversant.   Un retour boulversant. Icon_minitimeSam 27 Fév - 23:40

    J'évoluais dans l'eau, je ne savais plus. Plus ou j'allais, plus comment est-ce que j'y étais arrivé. J'étais seulement là. Je promenais entre les bulles, lorsque soudainement, je sentis quelque chose qui frôla mon bras. Je constatais avec horreur qu'il s'agissait d'un... corps. Je le poussais et alors qu'il s'enfonçait dans les profondeurs de l'eau, dans les traits pétrifiés je reconnus ceux de Jenna. Elle était probablement morte mais... C'était comme si, j'avais eu besoin de la sauver. Je replongeais donc pour atteindre le corps, tentais de l'attraper mais, elle ne faisait que s'enfoncer encore plus... Je tentais de crier mais aucun son ne sortait. Rien ne bougeait. Le temps ne s'arrêtait pas, Jenna s'enfonçait... Et pourtant le temps ne s'arrêtait pas. La Terre continuait de tourner même si j'étais en train de me détruire...

    Mes yeux s'ouvrirent soudainement.

    - Nick !! hurla une voix familière. Nick, je trouve plus mon hoodie hurley rouge... Si tu foutais moins le bordel dans la chambre aussi...

    - Jared, fis-je d'une voix endormie. Ton hoodie, tu l'as jeter il y a deux semaines, il était tâché et... c'est ça, ouais.

    - Mmmmh.

    Il sortit de la chambre à ce moment. Arghh, encore une autre année infernale à Fichard... Elle venait de commencer et j'avais déjà hâte qu'elle se termine (!). Je me tournais et me retournais dans mon lit. Je ne voulais pas me rendormir je faisais toujours le même rêve depuis des semaines mais... Je n'avais pas la motivation pour me sortir du lit. Comme si, à ce moment, mes jambes avaient refuser de sortir. Mon subconscient me disait très clairement que je n'avais pas envie de me lever...

    'Bon allez, Nick, bouge ton cul...'

    Pourtant, je ne bougeais pas plus. Je restais là dans mon lit. Je tentais de forcer mes jambes à s'activer ainsi pendant plusieurs minutes lorsque je repensais au fait que si je restais dans ce lit, je me rendormirais et encore une fois je ferais le même rêve. La seule pensée du corps de Jenna qui sombrait dans les profondeurs de l'océan et moi qui assistait à la scène impuissant réussit à me faire sortir du lit. Bon, sortir... Disons, que je m'étais plus tôt rouler jusqu'à temps que je tombais en bas du lit. Je me retrouvais donc, face écrasée sur la tuile froide lorsque je décidais de me lever. Enfin...

    Je me dirigeais jusqu'à mon bureau et ouvrit un tiroir les vêtements étaient empilés n'importe comment, tout était dans un curieux bordel. J'attrapais un jeans et un le premier t-shirt qui me tomba sur la main. Assez banal, coupe assez serrée mais très ordinaire, rouge, atticus. Je ne me regardais pas dans un miroir, ce n'était pas utile pas que je sois beau au naturel... mais oui c'était ça. Sérieusement, je n'avais pas besoin de replacer mes cheveux ou quoi que ce soit. Je ne fis que passer ma main dans mes cheveux noirs. Ils étaient assez courts... Donc pas de problème, quoi.

    Je me dirigeais dans la cuisine et attrapais une vieille boîte de frootloops... Qui devaient être périmés. Je la finis. Il n'y avait personne et quoi que j'aurais pu profiter de ce moment de silence, je pris mon iPhone 3G et appelais Jenna. Pas de réponse de sa part... Je ne pris pas la peine d'appeler Dereck - il était avec Jared - et si je ne me trompais pas, Cedrick était avec eux. J'appelais donc Ana et Adie mais aucune des deux ne décrochèrent... Elles devaient être avec Jenna. Super, Nick, tu vas passer la journée seul.

    Je me levais de la table, me dirigeant vers l'entrée. Je mis mes vans, attrapa un polo et pris mes ray-bans. J'étais partit. Je sortis de Fichard, sans savoir précisement ou je me dirigeais. Je commençais à marcher dans les rues, traînant nul part vraiment... Je mis les écouteurs de mon iPhone sur mes oreilles. Peu importe ce qui jouait. 'It hurts' d'Angels and airwaves. Tant mieux. Je me dirigeais jusqu'au parc. Il y avait là personne. Le parc était désertique à l'exception d'une jeune fille qui me faisait dos. Elle était appuyé près d'un arbre et le vent faisait voler ses cheveux. Même de dos, je l'aurais reconnue. Adie !

    Je me ruais vers elle, sans lui laisser le temps de réagir, je la pris dans mes bras et la serrais contre moi.

    - Adie, ça fait longtemps ! Tu te cachais donc ou ? Ça va dep -

    Je me coupais lorsque mes yeux prirent contact avec les siens. Ce n'était pas qu'ils étaient nus, dépourvus de tout maquillage... Mais ils étaient froids. Des larmes semblaient sur le bord d'y naître. Et les traits d'Adrielle Harrison était de glace. Ils semblaient plus durs, mais plus fragiles. Il n'y avait plus cette moue joyeuse qui avant reposait sur ses lèvres. Cette attitude était perdu, elle semblait avoir perdu de l'assurance... Elle avait changer atrocement changer. Adie n'allait pas bien et un sentiment de culpabilité pris naissance dans mon ventre. C'était de ma faute? Je m'en voulais pourtant tellement, j'avais l'impression d'avoir occasioner ces souffrances... Enfin, je ne les avais pas empêcher d'exister.
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Adrielle Harrison

Adrielle Harrison





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MessageSujet: Re: Un retour boulversant.   Un retour boulversant. Icon_minitimeDim 28 Fév - 0:19

    Ne plus penser… il fallait tout simplement que j’oublie d’activité mon subconscient pendant un instant. Si je pensais, tout me rappellera les conneries et les fautes que j’ai faites Tout me rappellera à quel point je peux être pathétique et sans-cœur. Tout me fera souffrir. Même le simple fait de respirer cette aire qui semble trop pure. Je fis donc le vide dans mon esprit. Je pris une grande respiration et se fus le noir dans ma tête. Rien… le vide… le néant… le bien-être.

    Une brise plus forte vint secouer mes cheveux et chatouiller ma nuque. Je frissonnai et mes doigts se resserrèrent sur mon jean. Il faisait tellement froid… tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Qu’aurais-je donné pour ne serait-ce qu’un peu de chaleur, un peu de lumière, un peu de sens… Tout… Je relevai le tête pour ouvrir un œil, qu’un seul. Mes yeux s’arrêtèrent sur le soleil qui éclairait ce ciel orangé. L’aube. Un moment si paisible et mélancolique à la fois. Si silencieux et calme mais si désertique et mystérieux.

    J’étais toujours dans la même position de défense, renfermer sur moi-même, éloignant la moindre parcelle de bonheur. Je sursautai et ouvris un deuxième œil lorsque je sentis que deux bras venaient d’encercler la personne que j’étais. On me serra fort contre soit. Tant d’amour, tant de joie, s’en était presque impossible. Pas pour moi. Pas pour une personne aussi répugnante. Je n’osai pas me tournai, de peur d’avoir faire face à mon interlocuteur. Je ne voulais pas qu’on me voit dans cet état, surtout pas.


    - Adie, ça fait longtemps ! Tu te cachais donc ou ? Ça va dep –

    Cette voix. Je la connaissais par cœur. Je me figeai et fermai fortement les yeux en priant Dieu pour qu’il court loin de moi, pour qu’il s’échappe de la personne que j’étais. Il allait se rendre compte tôt ou tard qu’on ne devait pas fréquenter des gens comme moi. Il avait bien choisis ses mots. Je me cachais. Pas seulement de lui. De moi. D’eux. De la vérité. De tous. Je décidai enfin d’ouvrir les yeux et je croisai son regard. Ces yeux d’une couleur si noisette exprimaient un élan d’émotion que je n’aurais su décrire. La surprise, la tristesse, de la culpabilité, de la pitié…

    Son regard reflétait celle que j’étais devenue avec le temps. Un corps dénué d’âme. Les larmes me montèrent aux yeux. Où en étais-je donc rendu? Qu’allait-il advenir de moi? C’était si difficile à prédire et pourtant si facile à capter. Ma vie n’avait plus aucun sens. J’avais tout abandonné. Je n’étais plus aussi forte qu’avant. Je ne fonçais plus tête première sans réfléchir. J’étais maintenant conscience de mes gestes, et mes gestes ne faisaient qu’entraîner des conséquences monstrueuses. J’ouvris la bouche et laissai un filer d’air entrer. Je voulais lui dire de partir. De ne plus jamais me revoir. De m’oublier. De m’effacer de sa vie. Mais je n’en étais pas capable.


    -Nick…

    J’avais à peine murmuré ces mots. J’avais prononcé son prénom comme un cri, un appelle à l’aide, comme du désespoir. J’avais tellement besoin d’aide mais je refusais de l’admettre. Je refusais de côtoyer des gens de peur de leur causer du tord. Mais en apercevant Nick, je me suis rendu compte que tout cela n’avait fait qu’empirer. Je les avais abandonnés. Tous. Peut être aurait-ils eu besoin de mon aide? Mais je n’avais pas été la. Depuis trop longtemps, comme l’avait si bien dit Nick. J’avais été lâche. J’avais été sans-cœur, ne pensant qu’à moi…encore une fois. Je me dégoutais encore plus.

    Je n’en pouvais plus. Tous ce que j’avais sur le cœur ressortaient à la vu de cet ami. Un ami que j’avais tant aimé et apprécier. Un ami que j’avais négligé et ignorer. Sans que je le sache, les larmes s’étaient mises à couler sur mes joues froides. Et je ne pouvais les en empêcher. Un sanglot étrangler sortit de ma gorge et je fermai fortement les yeux. J’en avais assez. J’éclatais en sanglot dans les bras de Nick sans pouvoir m’arrêter. Je ne m’empêchai pas de me montrer si faible devant lui, moi qui d’habitude étais forte. C’est peut être bien la première fois que je pleure d’une telle manière depuis des années.
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