[HJ : Euuuh... Non? Pas du tout? Je ne suis pas, alors là pas du tout, 'trop bonne' genre j'aimerais vraiment bien écrire comme vous :-O]

Elle n’ajouta rien. J’aurais bien aimer, en fait, si la jeune fille aurait pu commencer une conversation. Cela m’aurait peut-être aider. Ensuite, j’aurais peut-être parler plus facilement et… Putain, on s’en fout! Non, mais, Ryaan… C’est juste une fille, une simple fille! Banale, normale, ordinaire, probablement emmerdante aussi. D’accord, bon… Elle était assez belle… très belle?… Enfin, bref, ce n’était pas la peine de commencer à se dire que ses traits étaient familiers et de partir un quasi fantasme sur des yeux un peu hors du commun. On se reprend en main, mec! Vraiment, elle n’avait rien d’extraordinaire. Absolument rien, elle était des plus banales.

Je la regardais tout de même s’éloigner de moi, assez lentement. Ses cahiers étaient serrés contre sa poitrine, sa tête légèrement inclinée vers l’avant et le dos quelques peu voûté, elle partit. Sa démarche ne trahissait pas grande assurance, pas grande confiance en elle-même… Elle semblait misérable. Je ne savais pas pourquoi mais j’eus soudain une vague de pitié pour la jeune fille. Elle semblait être tellement mal, tellement effrayé, tellement… triste.

Je détachais mon regard de la fille et repartit en direction de mon casier. Dans le sens inverse du sien. J’enfonçais bien les écouteurs de mon iPhone 3G dans mes oreilles.

C’est alors, que soudainement, un événement disons… inexplicable se produit. Inexplicable je veux dire puisque l’explication dépassait la logique et il fallait probablement croire aux phénomènes paranormaux pour croire à ce que je me préparais à narrer… Je tournais les talons, fis demi-tour. Bref, je me retournais. Pour retrouver la fille. ‘Pourquoi, est-ce que je faisais cela?’ aurait pu une question adaptée à être posée dans ce contexte selon toute personne pourvu de logique, mais (c’est à partir d’ici qu’il faut croire aux phénomènes paranormaux ou être très très très religieux et croire dans toutes les bétises de la bible pour pouvoir parvenir à accepter ce que j’allais dire) je ne contrôlais pas mes pieds. Je vous dis, Je suis sûr que c’est Dieu qui voulait que je retourne voir la fille pour m’empêcher de me torturer et de me ronger par en dedans en me demandant si je connaissais cette fille oui ou non. Il était clair que ce n’était rien d’autre. C’était Dieu. Aucune autre explication logique, je ne m’étais jamais retourné pour une fille et cela ne commencerait, oh, pas maintenant!

Je commençais à courir dans les corridors de Fichard, direction ou la fille avait disparue. Je poussais un les gens sur mon passage qui me ralentissaient dans ma course. Excusez-moi, pardon, excusez-moi… Évidemment je ne le dis pas mais disons que je le pensais, disons… Donc, cela faisait pareil? Une fille poussa un petit cri genre ‘hééé!’ lorsque je la poussais de mon chemin. Ce fut pathétique, elle n’avait qu’à se pousser.

Génial. J’étais à présent devant une intersection. Comment savoir ou la fille était-elle partie? Arggh. Laisse, Ryan. Ce n’est qu’une fille.

C’est alors que je la vis, elle passait dans un couloir et semblait se diriger vers dehors. Je la suivis de la façon la plus subtile que je pus. Alors, je m'arrêtais et soupirais, franchement agacé. Mais bordel, quelqu'un serait-il en mesure de m'expliquer pourquoi je faisais tout ça pour une fille, moi, Ryan Burton? Je passais une main dans mes cheveux et me mordillais la lèvre inférieure. Je me faisais pitié. Je vivais dans le passé. Seulement à cause de ce petit air de famille avec une ancienne amie, je ressentais le besoin d'aller parler à cette fille. Elle lui ressemblait qu'un peu... physiquement. On pouvait dire qu'elle était plus belle que mon amie d'enfance, ses traits étaient plus fins. Mais toujours, ils ressemblaient à ceux d'Alexis. Toutefois, elle ne semblait même lui ressembler ne serait-ce qu'un peu, mentalement! Mon amie d'enfance était pour le moins, dynamique! Toujours en mouvement, active. Cette fille semblait renfermée, dépressive et peut-être par le fait même déprimante, mal dans sa peau. Et Alexis ne se serait jamais retrouvée dans une pensionnant pour délinquants puisqu'elle m'avait promis lorsqu'on avait du se quitter qu'elle ne ferait jamais de conneries. C'était pour me rassurer, je suppose, qu'elle l'avait promis. Je doutais par contre qu'elle soit du genre à briser toute promesse.

Suivant la jeune fille, j'allais jusqu'à dehors. Elle s'assit sous les branches d'un grand arbre. Elle semblait perdue dans ses pensées et n'avait pas remarquer ma présence. Il était encore temps de me pousser, mais je ne le fis pas. Je décidais de m'annoncer.

- Bonjour. Je...

Je suis Ryan et je ne sais pas quoi dire?

Elle leva à peine les yeux sur moi, pourtant elle me fixa. Étonnée, peut-être? Elle ne me lâchait pas des yeux comme si elle attendait que je dise quelque chose... de pertinent.

- Je... Je me sens particulièrement con... Euuh...

Et voilà. C'était vrai. À ce moment, j'eus envie de passer 6 pieds sous terre. Je ne savais pas que dire. N'importe quoi je dise, j'avais l'impression que je ne ferais que me caler.

- Euuuh... Tantôt je t'ai rentré dedans. Et bah, euuh... Je voulais... Euuh... M'excuser?Ouais, c'est ça, je suis... désolé. Au passage, tu as les mêmes yeux que mon amie d'enfance.

0h my fucking gosh, j'avais encore merder. Premièrement, qui allait suivre quelqu'un à qui il avait rentrer dedans pour... s'excuser?! Encore plus, ici, à Fichard School, dans une école de délinquants. Pourquoi, n'avais-je donc pas été capable de sortir quelque chose de plus logique? On aurait dit que j'avais perdu la notion de pensées pendant quelques secondes et tout ce que j'avais trouver à dire était que je m'excusais... Puis, qu'elle avait les mêmes yeux que mon amie d'enfance. Euh, mais, qu'est-ce que cela pouvait bien changer dans sa vie? Elle avait les mêmes yeux qu'Alexis, et puis alors? Ooohh goodd, j'avais juste envie de m'en aller le plus loin possible. Me sauver. Partir en courant.

On aurait dit que j'avais été battu par une fille dans un sport.

J'avais la honte.

Elle me regarda fixement. Elle semblait tout à fait confuse. Eh bah... Elle ajouta que ce n'était rien, elle dit même que... C'était elle qui m'était rentrée dedans?! Euh, là, non. C'était bien moi qui l'avait heurté, cette jeune fille! Elle marchait tranquillement avec une démarche sans assurance, vaguement paresseuse, semblant plus perdue qu'autre chose lorsque... Pouuf, en fixant le bout de mes converses noirs, je lui étais rentrée dedans! Elle n'avait pas même levée les yeux sur moi, elle s'était seulement penchée pour ramasser toutes ses choses tombées par terre, si vite que je n'avais même pas eu le temps de l'aider. Après son visage m'avait semblé si familier, c'est comme si je l'avais connue toute ma vie... Ce fut un sentiment étrange et je me suis lancé à sa poursuite dans l'école puis quelques minutes plus tard j'étais là planté devant elle ne sachant pas que dire, seulement capable de balbutier quelques petits bouts de phrases -

Bon, peu importe, hein! Si elle tenait tant à penser que c'était elle qui m'avait rentré dedans et que dans toute l'histoire c'était elle la pauvre maladroite... 0h mais je lui permettais! Si elle tenait à n'avoir souvenir de moi que j'étais totalement dans mon élément et que c'était elle qui avait eut à s'excuser dans l'histoire; qu'elle le fasse. Après tout, je n'allais pas m'obstiner à prouver que je n'avais pas raison. Surtout que ce sentiment est si agaçant! Je me rappelle, quand j'étais petit, je le disais toujours. J'ai toujours raison. Et c'était vrai, d'ailleurs... La seule fois ou je n'avais pas eut raison était une fois ou je croyais que je n'avais pas raison alors j'avais dit à un ami - hum, connaissance serait peut-être plus approprié - que je n'avais pas raison mais alors j'étais dans mon tort puisque j'avais raison! Cette phrase me semblait plus logique non-formulée, tout compte fait.

Je crus qu'il était bon que je m'en aille maintenant. Je n'avais plus qu'à acquiser lui dire qu'elle avait raison, que c'était elle qui m'était rentrée dedans. Lui demander pardon de l'avoir déranger pendant son dîner, peut-être. Et puis pouf!, ensuite, je m'exclipsais comme par magie. Et j'espèrais ne plus jamais avoir à lui reparler, voyez. Mais non, elle continua sur une conversation ce qui m'étonna d'elle qui semblait si timide.

- Elle s'appelait comment?

C'était comme si cela semblait important pour elle de savoir, comme si elle était habitée par une curiosité véritable. J'étais perdue. De qui parlait-elle, encore? Elle s'appelait comment? Qui ça elle? Je la questionnais du regard et elle enchaîna ;

- Ton amie d'enfance...

Oh... Elle. Je me demandais qu'elle était la curiosité de cette fille face à mon amie d'enfance? Surtout qu'elle semblait franchement s'y interesser. Je détachais mes yeux des siens; son regard était soutenant mais avait plutôt finit par me mettre mal à l'aise. Je ne savais plus que dire. Je pourrais bien lui dire qu'elle s'appelait Alexis, cette amie d'enfance, mais qu'est-ce qui disait après que ce n'était pas Alex, Alexandra, Alexa, Alexia? Je ne pouvais plus être parfaitement sûr lorsque j'y repensais et je n'avais aucune idée du nom de famille... Parker, peut-être? Cela sonnait comme. 0u peut-être était-ce plus Portman, comme Nathalie Portman? Je ne savais plus exactement et bien que je penchas pour le nom Alexis; je n'aurais pas mis ma main au feu. Peut-être était-ce puisque le nom de cette fille n'était pas ce qui m'avait marqué; je ne pouvais me souvenir de sa couleur préféré; de si elle avait une soeur, un frère; de son nombre de cousins; de la couleur juste de ces cheveux ou encore si elle avait un animal de compagnie; non. Mais par contre, je me rappelais exactement de sa personnalité et des moments que nous avions passés ensemble.

- Ce n'est pas important... fis-je en me mordillant la lèvre inférieure. Non, je ne sais plus exactement, en fait.

Elle me sembla un peu déçue et je baissais la tête. Un silence s'installa.

- Je crois qu'il est tant pour moi d'y aller... Euh, des amis m'attendent, tu sais.

C'était évidemment faux. Quoi que peut-être pas. Je pourrais toujours aller rejoindre Jeremy - je ne savais pas ou il était par contre et on pouvait penser qu'il ne m'attendait pas. Si je décidais de ne pas venir, il s'en remettrait très bien. Il serait capable de trouver quelqu'un avec qui manger, comme un grand. Au pire des cas, il irait voir son frérot pour faire une activité... Entre frères! Bah. Il était vraiment que les deux ne s'entendaient pas... Mais tout ça pour dire que je n'étais pas inquiet pour Jeremy; ni pour personne, d'ailleurs. Mais l'on pouvait toujours penser que quelque part dans l'école, quelqu'un attendait peut-être de la compagnie, non? Donc, je n'étais pas totalement menteur.

C'est donc ainsi que je partis; je m'éloignais tranquillement. Je ne savais pas ce que j'allais faire plus tard mais peu importe. Je marchais lentement, l'on peut supposer que c'était parce que je n'avais pas totalement envie de laisser Alexis seule... 0h ça y est! Je l'ai appelée Alexis, sans même y penser! Non, mais, quel con! Croyais-je vraiment que c'était Alexis qui était là? Non, certainement pas. Il est vrai que la pensée m'avait effleurée l'esprit mais... Non. Ce n'était pas totalement sérieux; j'avais vite vu que je n'étais pas dans un conte de fées et que cette fille était seulement une fille normale... Avec une ressemblance frappante à Alexis! Bien sûr; lorsqu'elle avait parler de mon amie d'enfance avec une certaine insistance, des points d'interrogation dans ses yeux... J'y avais songé mais jamais totalement sérieusement, loin de là. Je savais que cette fille n'était pas Alexis.

Tout de même, je jetais un coup d'oeil par dessus mon épaule. Elle me regardait m'éloigner, comme si elle doutait de quelque chose elle aussi. Elle semblait gênée de s'être faite prendre à me regarder et baissa aussitôt les yeux en sursautant légeremment. Il y eut encore une action de Dieu à ce moment - ah mais je commençais à m'y habituer! - et je tournais les talons. Je me redirigeais vers la fille qui leva des yeux dubitatifs sur moi.

- Elle s'appelait, si mon souvenir est exact, Alexis. Alexis... Porter!

Oui c'était cela.

- Je crois, je ne pourrais pas en être sûr... Mais je serais étonné de me tromper puisque j'ai toujours raison... Si tu te souviens.

Le 'si tu te souviens' était probablement de trop - mais à la tête qu'elle fit, je me dis que peut-être que... Au contraire il était très bien placé. Oui, si elle se souvenait j'avais toujours raison. Et j'eus encore le souvenir d'un petit gamin blond qui disait fierement qu'il avait toujours raison. Combien de fois avais-je répété cette phrase? On aurait dit que le seul fait même d'y penser... Pleins de souvenirs me revenaient en tête. Comme cette fois ou je lui avais appris à faire du skate et qu'elle avait si peur de tomber, de se faire mal. Je lui avais promis qu'elle n'aurait pas mal et qu'elle réussirait... C'était le cas. J'avais alors dit à Alexis que j'avais toujours raison. Et c'est ainsi que cela avait commencé.

Elle semblait marquée par un certain étonnement; ses petites lèvres rebondies restaient entrouvertes; ses grands yeux bruns violetés semblaient encore plus grands que d'habitude; ses mains semblaient moites; son teint était légèrement plus blême à ce moment; ses sourcils étaient haussés comme si elle était profondement troublée. Elle resta inanimée pendant quelques instants ainsi, sans broncher, comme si elle avait été paralysée. Je lisais le doute dans ses yeux par contre. Elle semblait perdue. Mais c'était elle. C'était elle, Alexis. Alexis Porter; le doute était étouffé, il n'y avait plus de place à présent. Elle m'avait reconnue. Ou pas. C'était encore un mystère pour moi; elle semblait en douter et à présent, elle plissait légèrement ses yeux comme pour encore mieux disserner les traits de mon visage. Je baissais les yeux pendant qu'elle continuait de me fixer. Enfin, après que je fus suffisamment mal à l'aise ainsi que les doutes commencèrent à germer dans mon esprit car bien que sa réaction fut étrange, elle n'eut encore rien confirmer!, elle parvint à articuler quelques mots. Mon nom. Elle avait dit mon nom.

- Ryan... Ryan Burton?

La dernière syllabe avait été laissée en suspension, ce qui laissait supposer qu'il s'agissait d'une question. Mon coeur débattait dans ma poitrine. Je sentais le sang qui battait à ma tempe. Je souris d'un sourire franc. J'avais enfin retrouvée Alexis. Alexis. Je ne savais pas ce que j'étais pour elle, je n'en avais pas la moindre idée car dans ma tête elle n'avait jamais grandie, jamais elle n'avait eu plus d'onze années de vie. Sa vie s'affichait comme une page blanche pour moi et à ce moment elle me sembla si différente de l'Alexis que j'eus connue. Physiquement, elle avait non seulement grandie, perdu son corps d'enfants mais les traits de son visage s'eussent aussi affinés, pris plus de grâce. Elle était magnifique bien que moins rayonnante que lorsque je l'avais connu car en effet, l'Alexis de mes souvenirs, avait toujours ce sourire malicieux dessinés sur ses petites lèvres, ses yeux brillaient toujours... Ses yeux. La couleur était intacte n'avait pas changée; ce drôle de brun aux reflets violets. Seulement il me paraissaient moins vivant, moins pétillants qu'avant. Cette constatation eut pour un effet de m'attrister quelque peu mais évidemment cela ne gâcha pas mon moral. Comment aurais-je bien être triste...

Je venais de retrouver la personne que j'avais le plus aimée dans le monde entier. Le titre ne semblait pas difficile à gagner; c'était vrai. Je n'avais jamais eu de famille telle que telle et je n'avais jamais entretenue de bonnes relations avec mes parents dont je ne m'étais jamais senti le moindrement proche. À présent, mon père était mort, ma mère folle et puis, c'était désolant à dire mais bien la vérité, je n'avais rien à faire de cela. Je n'avais jamais connu ni cousins, ni cousines - oh j'en avais... je suppose! je ne les ai probablement simplement pas connu - donc encore moins petits-cousins, petites-cousines ou tout autres parents éloignés. Je crois que mes grands-parents étaient tous morts avant ma naissance; sauf ma grand-mère paternel qu'enfant l'on m'obligeait à aller voir une fois par an; ces visites étaient toujours pénibles. Du côté des amis, je n'en avais pratiquement jamais eu. Très jeune, je ne pouvais me souvenir mais du plus loin que je pouvais me rappeler Alexis avait été ma meilleure amie. Elle était ma voisine et nous passions nos journées ensemble. À 13 ans, j'étais parti de la campagne près de Washington pour Londres et de là je n'avais pas eut grands amis, je ne m'étais jamais bien intégré socialement - cela fut une partie de ce qui me poussa à devenir 'délinquants' je crois - et puis, en Floride, chez ma grand-mère, j'avais eut quelques connaissances dont je ne pouvais même me rappeler le visage. D'autres gens. Je ne les avais jamais vraiment compter au rang d'amis, voyez. Ce fut plus tard à Fichard que je connus d'autres gens, je me liais avec certains d'entre eux, Jeremy en particulier, mais jamais je n'étais aussi proche d'eux que j'avais été proche d'Alexis. Alexis et moi avions été ensemble pendant une bonne partie de nos vies alors que ma vie à Fichard ne venait de commencer.

C'est pourquoi ce moment était probablement très important dans ma vie. Peut-être pas autant dans la vie d'Alexis, mais elle qui semblait si malheureuse, ne devait pas vraiment avoir une foule d'autres amis, non? Je ne savais pas ce que ces retrouvailles impliquaient mais je supposais que les choses allaient se replacer entre nous. Non, sûrement pas comme avant, nous étions si proches avant. Inséparables. Jamais probablement que nous pourrions être aussi proches maintenant. Mais, tout de même, Alexis me semblait seule et je l'étais aussi alors nous pouvions supposer qu'à partir de maintenant, je pouvais compter une amie de plus. Bref, nous verrions comment cela irait, seul le futur pouvait me dire ce qui allait arriver maintenant.

J'acquiseais du regard que, oui, c'était moi... Ryan. J'hochais seulement la tête et compris qu'il n'y avait pas grand chose de plus à dire. Je me penchais donc par dessus Alexis qui était toujours assise dans l'herbe, et sachant qu'elle n'oserait pas le faire elle même, je passais mes bras autours de son petit corps frêle que je serrais dans mes bras à lui faire éclater ces petits os. Je fermais les yeux, un sourire se dessina sur mes lèvres. Je resserais mon étreinte puis la relâchais subitement. Cette marque d'affection ne dura pas bien longtemps, j'étais orgueilleux et je n'allais certainement pas avouer qu'elle m'avait manqué depuis le temps hein! Je devais lui avoir manquée plus, oh! je suis sûr. Je dois être quelqu'un dont il est extrêmement difficile de vivre sans... Mon subconscient me dit de me taire c'est donc ce que je fis. Je tenais toujours Alexis au bout de mes bras et me décidais à la relâcher. Je me laissais glisser contre le tronc d'arbre, juste à côté d'elle, pris place à ses côtés. Je décidais résolument que j'allais manger avec elle. De toute façon, elle ne semblait pas attendre grand monde... Don't she? Dans le pire des cas, si ses amis se ramenaient je prexterais que j'avais autre chose à faire et me pousserais.

- Non, ce n'est pas moi. Comment as-tu dis? Bryan Burt... Non je ne le connais pas, fis-je en haussant les épaules.

Je lui souris moqueusement. La dernière remarque avait simplement servie à détendre l'atmosphère.