Présentation de Katty Jones

PRESENTATION DE KATTY JONES

" hard to see in colours, when you're miserable "

Identité :

Mary Katerine Jones

Katty Jones

12 octobre '93

Jacksonville, Floride, USA

Peter Jones

Lyna Evans

Vandalisme

Histoire :

Lorsque j'y pense, je ne parviens à trouver un commencement à mon histoire... Peut-être qu'il n'y en a simplement pas, comme quoi de petites choses peuvent arriver à faire basculer une vie complète.

Je suis née à Jacksonville, en Floride, dans une famille normale, pratiquement normale. J'avais un père, une mère. J'avais un frère, aussi. Un frère si admiré, si compris... Si aimé de tous. Peut-être qu'à l'intérieur de moi, j'étais jalouse de lui mais je ne m'en rendis jamais compte car mon amour pour lui était trop grand. C'était, en effet, la personne que j'avais le plus aimer de mon existence. Il était mon aîné de dix ans. Oui, généralement, après dix ans, un couple ne décident pas d'avoir d'autres enfants... Et oui, c'était ce que mes parents avaient décidés. Vous l'aurez donc compris, j'étais un accident... Une erreur... J'imagine que c'était une des raisons de pourquoi j'ai sortit du droit chemin, pour bousiller ma vie.

Je me suis toujours sentie de trop, mal-aimée, incomprise. Mes parents n'ont jamais sembler m'aimer. Ils ne m'ont pas placer en adoption pour la seule raison que c'était le voeux de mon frère dès qu'il réalisa que ma mère était enceinte. Évidemment, mes parents ne voulant pas blesser leur petit Ethan chéri, m'ont garder. C'était peut-être une erreur après-tout. Peut-être aurais-je souhaiter ne jamais vivre. Mais, de toute façon, qui cela pouvait bien déranger ce que je souhaitais? Peut-être Ethan, mon frère, mais jamais son amour ne fut aussi grand que celui que je lui portais... Je suppose que cela était du au fait que de son côté, tout le monde l'adorait, tout le monde était si gentil avec lui... Il avait bien d'autres personnes que moi à aimer. Tandis que de mon côté, il était le seul à me porter un peu d'attention.

À l'école, je me suis toujours située dans la moyenne, peut-être même légèrement au dessus. J'étais une assez bonne élève en général, mais jamais autant qu'Ethan c'était seulement du au fait qu'il était pratiquement un génie, autant dans les matières scolaires que dans les sports. Mes notes étaient... normalement bonne. Sauf pour les arts, ou je réussissais toujours à avoir la meilleure note de toute ma classe. Le dessin restait pour moi le seul moyen de s'échapper de ce monde cruel, ma façon à moi de m'exprimer... Non, ce n'était pas une façon de me faire remarquer, je n'ai jamais accordé d'importance aux autres.

J'ai toujours été très renfermée sur moi-même, du plus loin que je me souviennes, et je n'ai jamais eu de vie sociale, de peur que tout comme mes parents les autres enfants me rejettent, me ridiculisent à tout prétextes. Enfant, je passais mes récréations assise sur le banc d'école à dessiner ou à lire, renfermée sur moi-même... Comme toujours. Les autres enfants, pendant ce temps, jouaient entre eux et s'amusaient. J'ai toujours été comme un fantôme pour eux, comme si j'étais invisible. De toute façon, j'eus toujours ce sentiment d'invisibilité, de fardeau, que ce soit à l'école ou à la maison...

À l'âge de douze ans, ma mentalité changea brusquement. J'arrêtais subitement d'écouter en classe, mes notes chutèrent de façon désastreuses, je commençais à traîner avec une gang peu recommandable... Peut-être n'était-ce pas une bonne chose et peut-être était-ce eux qui m'influençaient de cette façon, mais pour une fois dans ma vie, j'avais des amis. J'étais comprise par des gens qui avaient, eux-aussi vécu des choses difficiles. On m'acceptait et c'était tout ce qui comptait, tout ce que j'avais toujours demander. Un peu de respect et d'amour. Mon style vestimentaire se mit à changer, en même temps que ma mentalité. Je passais rapidement d'un style classique, à un style plus personnalisé. Je fus qualifier de gothique, peut-être en raison de l'eye liner noir et peut-être aussi des piercings à la langue et l'arcade que j'ôtais juste avant d'entrer à Fichard... Je ne fus jamais gothique et rien qui y ressemblait, les gens n'y connaissaient rien. Je fus traiter aussi d'emo, de scene kid, de rockeuse... Peu importe, les gens ne savaient pas que j'étais seulement moi-même.

Je me suis mise à sortir tard le soir, à traîner dans des endroits peu fréquentables, à sécher les cours. Je me mis à prendre un malin plaisir à insulter les profs. Et surtout à vandaliser les immeubles publiques. Cela commença tout simplement par... une porte de toilette publique. J'avais seulement fait un graphiti avec une de mes amies, rien de plus. Ce n'était pas grand chose, seulement une scène macabre sortant de mon imagination - je ne m'étais non pas abaissé à écrire fuck the world ! C'est horrible à penser et j'avais peine à y penser, mais ces scènes de meurtres sorties de mon imagination, c'était en pensant à mes parents et à la vie que jour après jour ils avaient pris un malin plaisir à me faire subir, que je les imaginais...

Je continuais à faire du vandalisme pendant quelques années, toujours sur des murs plus grands... Des écoles, simplement des bâtiments de travail... Un jour, alors que moi et quelques amis, avions décidé de faire un immense graphiti sur un mur d'église. Nous étions entrés par infraction, si l'on veut, et avions décidé de tout briser sur notre passage. Je crois que ce que nous désirions au fond, c'était de choquer les gens... Et de savoir que nous n'aurions pas du faire cela, me produisait un sentiment d'euphorie totale. Enfin, je me sentais libre. Peu importait si je me faisais prendre, ils pouvaient bien faire ce qu'ils voulaient, j'avais enfin l'impression de m'éloigner de ma famille, d'effacer les années de torture... À ce moment, je n'avais pas compris que c'était impossible d'effacer les dommages. Tout simplement que je resterais marquée à jamais par mon passée. Hard to see in colors, when you're miserable... Je suppose. Parfois, j'allais jusqu'à me demander pourquoi j'étais née dans cette famille? Si j'avais été croyante, je me serais sûrement demandé pourquoi Dieu m'avait placé là. Je n'avais jamais été croyante. Je savais, qu'au fond, que si Dieu avait existé, il n'aurait jamais laissé un enfant qui n'avait rien fait souffrir comme moi. C'était pourquoi je n'avais jamais cru en personne...

Pendant que je faisais ce graphiti, à l'église, les policiers arrivèrent. Ce ne se passa pas si mal, pas si mal que l'on aurait pu le croire. Ils m'envoyèrent simplement dans une école pour délinquants. Fichard School. Étrangement, je n'étais ni heureuse, ni triste... Je n'avais d'attachements nul part alors aller là ou chez moi, qu'importait après-tout? J'étais évidemment soulagée d'être enlever de cette famille qui passait le plus clair de son temps à me rire de moi, à m'insulter, à me rabaisser...

Physique :

Je suis naturellement blonde, vers l'âge de treize ans, j'ai commencer à essayer toutes sortes de couleurs dans mes cheveux toutefois... C'était peut-être juste dans l'espoir de mettre un peu de couleurs dans ma pauvre vie. Hard to see in colours, when you're miserable... Quoi qu'il en soit, pour le moment, mes cheveux sont blonds avec une mèche rose très voyante, une couleur que j'ai souvent mise dans mes cheveux. Je ne me suis jamais considérée comme belle, je n'ai jamais eu quelqu'un dans ma vie pour me le dire. Lorsque je me regarde dans un miroir, je ne vois que mon visage torturée par un manque d'amour inconditionnel. Pour y aller dans les faits, j'ai un visage assez mince, un nez fin, des lèvres pleines et de grands yeux bleus azurs que je maquille parfois trop. J'ai une silhouette élancée, assez mince et on pourrait dire que je suis de taille moyenne, peut-être un peu plus grande que la moyenne des filles de mon âge.

J'ai un look qui est parfois dérangeant pour certains, mais il reste pour moi une façon de m'exprimer. La plus part du temps j'essaie d'être confortable dans mes vêtements, en ajoutant des accessoires colorés. Je porte la plus part du temps des chandails assez moulants et la même chose pour mes pantalons, la plus part du temps des slims. Mes chandails sont très rarement de marques, je n'aime pas particulièrement le fait d'être associé à quelque chose ou à un style particulier. Je suis la plus part du temps chaussée de converses, j'en possède plusieurs paires dans toutes les teintes... Je m'habille parfois de façon plus extravagante, c'est dans ces moments que je sens que je commence à déranger certains. Les autres peuvent bien me juger, je ne changerais pas pour eux.

Psychologie :

Je suis très renfermée sur moi-même, j'ai énormément de misère à m'exprimer (... pour cela que je dessine ...) ou bien à parler en public. Je n'ai aucune confiance en moi. On m'a toujours rabaissé et j'ai donc ainsi finit par croire que j'étais franchement inutile, bonne à rien... Ce n'est pas que je sois particulièrement méchante, je ne l'ai jamais été, si on apprend à bien me connaître on peut probablement finir par apprécier ma compagnie qui est par ailleurs, pas bien difficile. J'ai de la difficulté à m'imposer et à extérioriser ma personnalité. Je ne crois pas que cela soit du à la timidité mais au simple fait que je n'ai pas confiance en moi-même. J'essaie de donner une bonne image de moi-même, même si l'avis des autres ne m'importent peu. Je crois qu'ils ont tendance à me percevoir comme quelqu'un de froide et de distante, ce qui est totalement faux.

Vrai vie :

Nom : Isabelle
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