Un dimanche soir [Hoppy]

[HJ : Every body likes to party on the saturday night... XD]

Je pourrais dire que le dimanche soir était le pire moment de la semaine; vous voyez, c'était le soir avant le lundi matin ce qui en faisait automatiquement un soir terrible. Évidemment, le lundi matin pourrait paraître pire... Mais non, ce n'était qu'une illusion vous savez! Puisque le lundi matin lorsque vous vous éveilliez dans votre lit par le son insupportable de votre cadran; vous n'avez plus de questions à vous poser, plus de temps pour déprimer... Vous vous dépêchez d'aller en cours puisque ceux qui sont comme moi mettent leur cadran 15 minutes avant le début des classes. Donc 15 minutes pour s'habiller, manger (mmh... non on peut très bien le faire en cours ça... ou en retenue quand le prof faisait une crise!) et pour se rendre à son cours. La souffrance était donc courte - évidemment elle continuait en cours mais là ce n'était pas pire qu'un jeudi après-midi, par exemple. Tandis qu'un dimanche soir c'était... Terrible. Vous vous lamentez sur votre sort, sachant que demain l'école recommencera et que vous en aurez encore pour 5 jours de cours... Duuh...

Et évidemment, avec la chance que j'ai, nous étions un dimanche soir. Je ne pouvais pas prétendre avoir fait grand chose aujourd'hui. Cet après-midi (puisque j'avais dormit tout le matin, fidèle à mes habitudes...) je m'étais réveillé à cause d'un coup de téléphone d'Alexis qui me disait qu'elle ne pourrait pas venir au cinéma avec moi ce soir à cause qu'elle devait absolument faire je-ne-sais-quoi-avec-sa-cousine-chérie. Et voilà. Le fait que nous projetions de voir le film depuis toujours ne comptait pas. J'avais donc été voir Tyler qui était encore dans la chambre en train de bosser sur un devoir (oui oui je vous jure) de math, je crois. Il ne souhaitait pas couler son année parce qu'il ne supporterait pas de ne pas être avec sa Hoppy (encore Hope, elle passait toujours avant moi) l'année prochaine. Il ajouta d'ailleurs qu'il ne restait plus rien à manger dans le frigidaire et que je devrais passer à l'épicerie. Je me suis dit que je le ferais si je n'avais rien de mieux à faire. C'est ainsi que je courus à la chambre de Jeremy et entrais (sans frapper même s'il menaçait toujours de me tuer) pour lui demander de faire quelque chose avec moi. Mais bien sûr!, il faisait quelque chose avec 'une amie'. Katerine, sûrement. Enfin, il avait dit Katy. Cela supposait qu'elle pouvait s'appeler Katherine puisque avec la façon dont il avait dit amie ils pouvaient bien en être au stade des surnoms. Tout le monde me laissait donc tomber, tous pour des filles.

Comme je ne connaissais peu de personnes, et que j'aurais prit n'importe quelle excuse (pas pour le prof pour ma conscience) pour ne pas faire mes devoirs aujourd'hui, je décidais de me rendre au supermarché comme Tyler me l'avait conseiller. Rendu là je ne savais pas quoi choisir alors je ne me compliquais pas vraiment la vie. J'achetais trois pack de bières, deux de cocas et... Que choisir, encore? Qu'est-ce que les gens normaux pouvaient bien garder dans leur frigidaire? Argh, je n'en avais aucune idée. C'est pourquoi j'achetais aussi une pomme, par soucis des nutritionnistes. Ensuite, revenu à ma chambre, j'avais compté les tuiles du plafond (mais n'avait pas noter le nombre pour si je n'avais rien à faire une autre fois cela serait bien plus pratique). Puis, profondement ennuyé, j'avais mis la musique à fond mais... non, je n'avais pas le droit puisque cela déconcentrait Tyler. Cela dit, il accepta quand même de manger avec moi (comme l'épicerie n'avait pas été très variée) nous avions commander de la pizza pour deux et puis il s'était remis à son travail.

J'en étais là. Sur mon lit, à demi-assis, à demi-couché, appuyé sur mes coudes. Je ne voyais décidemment pas que faire. Je songeais à la Wii mais jouer à des jeux vidéos seul, très peu pour moi. Je ne pris pas la peine de demander à Tyler et me dit que je devrais sortir de l'appartement. Je dévalais donc les escaliers, m'arrêtant un moment devant la chambre de Jeremy. Je n'osais même pas entrer de peur qu'il puisse être avec son amie... En train de... 0oooh les images qui se formaient dans ma tête étaient tout simplement insupportables, je préférais donc ne même pas y penser! Je finis par sortir dehors de l'école et me dirigeais vers ma voiture. Je mis le contact et puis mis le cap sur la plage. Oui j'irais marcher à la plage. Tant qu'à y être, cela serait peut-être mieux que le parc et sûrement mieux que les rues de Stanford tout court; c'est donc ainsi que je raisonnais pour la plage.

Y aller seul me paraissait assez ennuyeux. Mais... Je n'avais rien de mieux à faire! Je débarquais de ma Road Runner jaune, prenant bien soin de barrer les portes et débarquais sur le quai. Le soleil se couchait sur la mer, laissant des traces roses et mauves dans le ciel. Cela devait être joli mais je ne m'y arrêtais pas; je ne voyais pas en quoi les gens aimaient les paysages. Je marchais tranquillement et croisais une jeune famille enfin un couple avec un enfant dont je n'aurais donné plus d'un an ainsi qu'un couple de vieillard, deux gamines d'environ 11 ans qui semblaient hystériques, un gars et une fille de mon âge, une gang de gens qui me semblaient bourrés... Tout le monde semblaient heureux. Personne n'était seul comme moi. Sauf, une silhouette qui avançait lentement. Une fille d'après ce que je pouvais voir, environ 16 ans. Elle avançait de plus en plus et je parviens à reconnaître les traits de son visage... Hope (oui oui celle pour qui tout le monde - Alexis et Tyler - me laissait tomber) !

Hope Thompson était une personne avec qui je pouvais me considérer assez familier. Non seulement puisqu'elle était la cousine (ce n'était pas obligatoirement un très gros lien mais les deux étaient tellement proches) d'Alexis, ma meilleure amie sur cette Terre et la... hum... l'amie... avec extra d'un ami et colocataire en même temps; Tyler. Il fallait aussi mentionner que je connaissais cette chère Hoppy depuis un moment déjà. La première fois que je l'avais vu je ne devais pas avoir beaucoup plus que 7 ans. J'étais tranquillement en train d'écouter un de ces vieux films avec Alexis lorsque la sonnette avait retentit dans sa maison; elle avait accouru à la porte et s'était jeté dans les bras d'une deuxième Alexis (à l'époque elles se ressemblaient beaucoup) aux couettes brunes, en criant 'Hoooopppeee'. C'était là que j'avais fait la connaissance de la cousine de ma meilleure amie d'enfance. Cela n'avait pas été tout de suite très drôle pour moi; puisque à priori, en ma présence, Alexis agissait comme aurait agit un ami... de gars. Pas question de penser à des barbies et des jouets de filles comme ceux-là; cela m'avait un peu rendu nerveux ce genre de trucs. Avec Alexis et une... fille. Mais elle avait agit un peu comme Alexis l'aurait fait nous avions jouer à un jeux de... Euuh... Euuuh... Je ne savais plus exactement, en fait. Je crois que je préférais aussi ne pas trop me rappeler. On ne sait jamais ce que trois enfants auraient pu inventer de zarbi.

Samedi soir, une chambre avec un colocataire absent. Tout ce qu’il y a de plus parfait pour deux amis comme moi et Tyler. A peine j’avais fermé la porte derrière moi que je fus plaquer contre celle-ci et ses lèvres avaient prit d’assaut les miennes. Il m’entraina dans l’un de ses fougueux dont seul lui avait le secret. Ses mains avaient trouvés un chemin sous mon chandail qu’il n’hésita pas à enlever sans même me jeter un regard pour que j’acquiesce. Bien vite, nous fûmes tous deux en sous-vêtements, toujours appuyé sur cette satanée porte qui n’était pas très confortable pour mon dos. Me saisissant par les haches, Tyler me poussa jusqu’à son lit où, plus tard, nous nous retrouvâmes dans une position forte avantageuse : moi coucher sur le dos avec lui par-dessus. Se baiser furent de plus en plus insistant, voyageant de ma bouche mon cou et la naissance de ma poitrine. Il s’empressa d’enlever mon soutien gorge tandis que j’entreprenais la difficile tâche de le défaire de son boxer. Ma petite culotte alla rapidement rejoindre le reste des vêtements sur le sol.

Je grommelai lorsqu’un rayon de soleil vint frapper mon visage que j’enfouis immédiatement dans ce qui me semblait une épaule humaine. J’inspirai un bon coup, crispant légèrement ma main qui se tenait sur le torse de Tyler et décidai d’ouvrir tranquillement les yeux. Je me défis lentement de l’étreinte avec laquelle me serrait mon meilleur ami, de peur de le réveillai, puis, je roulai tranquillement sur le coté. Si certain croyait que j’étais toute nue, et bien, vous avez faux. Nous doutant que Ryan, le colocataire de Tyler, allait revenir plus tard dans la soirée, j’avais vêtu un des grands chandails à mon FF, un de ceux qui m’arrivaient aux genoux. Je me redressai tranquillement sur les coudes pour jetai un coup d’œil au réveil. 9 heures. Pas étonnant que les deux males de la pièce dormaient encore. Me prenant pour une artiste d’un cirque, je passai lentement par-dessus Tyler pour atteindre le plancher. Je grimaçai quand mes pieds entrèrent en contact avec le sol froid. Je marchai sans faire de bruit vers le mur où jonchaient mes vêtements. J’enfilai ma petite culotte puis mes jeans. Je tournai légèrement la tête vers le lit occupé par Ryan. Comme je l’avais prévue, celui-ci dormait comme un bébé, dos à moi. Je ne l’avais pas entendu entrer hier. Et je le remerciais mille fois de n’avoir pas fait un bruit d’enfer pour nous réveiller et pour pouvoir nous lancer des pics. Dans ses moments la, je rougis comme une conne et je baisse timidement la tête. Je m’assurer que celui-ci dormait bien avant d’enlever le chandail qui recouvrait ma poitrine nue. J’attachai mon soutien-gorge et passai par-dessus ma tête mon chandail.

Je m’avançai lentement vers le lit de Tyler et me penchai pour embrasser sa joue. Il ne réagit pas. Ce gars là a un de ces sommeils profond pas croyable. Un petit sourire en coin se forma sur mon visage devant cette vision. Il avait l’air si innocent lorsqu’il dormait. On aurait jurer qu’il n’était pas résident d’une place aussi démonique que Fichard (Resident Evil mouhahaha XD ). Je sortis sans faire de bruit de la chambre, en fermant doucement la porte derrière moi. Les corridors étaient déserts. Mes bras se croisèrent sur ma poitrine tandis qu’un frisson parcourue mon dos. Mes pas résonnaient dans l’allée remplis de porte de chambre. Tout le monde dormait. Les élèves de cette école étaient paresseux. Ou nocturne, différent point de vue étaient à l’épreuve. Je poussai la porte de la cage d’escalier et descendis les marches rapidement pour me rendre au rez-de-chaussée, où ma chambre, que je partageais avec Alexis, se trouvait. Je parcourrai le couloir pour finir par ouvrir la porte numéro 64. Je passai la tête dans l’ouverture pour voir ma cousine qui dormait profondément dans son lit. Je me dirigeai rapidement mais subtilement jusqu’à la salle de bain. Je me déshabillai et entrai dans la douche. Je laissai l’eau chaude couler sur mon corps, m’apaisant tranquillement.

47 minutes plus tard, je sortis de la pièce, serviette enrouler autours de ma poitrine. Alexis fixais a présent sans un mot le plafond, perdu dans ses pensés, écouteurs dans les oreilles. Mon cœur se serra à cette vue. Il fallait que je lui change les idées. J’ouvris le placard et me sortis une robe légère. Je retournai m’enfermer dans les toilettes et me changeai. Puis, retournant dans la chambre, j’enfilai des sandales et mit un cardigan pour couvrir mes épaules. J’allai m’assoir sur le lit à Alexis l’obligeant à me regarder.

-Lèves toi et marche ma grande! Aujourd’hui, on commence l’étape 1 de la nouvelle chambre!

Elle commença à décréter qu’elle avait déjà prévue d’aller au cinéma avec son Ryan-chéri, son meilleur ami d’enfance qu’elle avait retrouvé. Je lui servis ma moue boudeuse et utiliser l’argument que cette activité était prévue depuis longtemps et qu’on allait jamais pouvoir la faire si on n’arrêtait pas de la remettre. Je la poussai donc dans la salle de bain pour qu’elle puisse se changer. Prévoyant qu’elle allait prendre une heure pour son hygiène personnelle, je m’installai par terre et sortis mon document de math que j’entamai. Même si je ne comprenais rien, j’avais promis à Jake de faire un effort. Celui-ci m’avait juré qu’il allait m’aider dans cette matière si difficile à mes yeux, mais je devais me forcer à mon tour, même si c’est que je faisais déjà. Je me creuser la tête et bloquai sur un numéro. Pourquoi le prof nous donnait des problèmes qui n’avaient ni-queue ni-tête au lieu d’être directe? Trouver cette réponse pour moi s’il-vous-plait. Comme je l’avais prévue, Alexe ne montra le bout de son nez que des lunes plus tard. Mon ventre commençait à ce faire entendre, c’est pourquoi je délaissai mon devoir pour aller ouvrir le frigo et en sortir des sandwichs. J’en tendis un à ma cousine et entamai le mien.

Midi allait vers sa faim lorsqu’ont prit l’autobus direction la ville. Alexis profita du temps qu’elle était assise pour appeler Ryan et lui dire que leur plan était finalement annulé. Notre premier arrêt fut le magasin de peinture où l’on prit plein d’échantillon. Il ne fallait jamais acheter la peinture avant les accessoires, on risquait de ne pas trouver la bonne couleur. Puis, on se dirigea vers la décoration. La, on choisit du tissu pour nos couettes et deux coussins. On les acheta sur le champ. On finit par faire quelque arrêt au magasin de vêtement où l’on fit des folies et à la crémière. Lorsque fut le temps de prendre l’autobus, je demandai à Alexis si cela ne la dérangeait pas de rentrer seule.

Une étrange envie d’aller me promener à la plage m’avait prit. J’aimais avoir des moments de solitude. Et j’aimais les passés dans des endroits calmes. Une forêt, au sommet d’un arbre, dans un champ, à la plage, n’importe où. Mes pieds me guidèrent dans les rues de Standford qui menèrent à cette grande étendue de sable blanc. Je croisai plusieurs enfants que se courraient et un sourire apparue sur mon visage. Combien aurais-je donné pour pouvoir retourner à cette époque d’ignorance? Où tout ce qui comptait était s’amuser avec ses amis et où on ignorait tout nos problèmes? Un vieux couple passa devant moi. Je les enviais aussi. Non pas d’être vieux, mais d’avoir réussis à passer à travers ce long chemin remplis d’embuche qu’est la vie. Le vent faisait virevolter mes cheveux derrière mon dos. Les bras croiser sur ma poitrine, je laissai le sable se faire un chemin jusqu’à mes orteils. Les vagues qui s’abattaient sur la rive faisait un son qui me calmait, me rendait sereine.

Mon regard se leva et je rencontrai celui d’un jeune homme qui s’avançait vers moi certainement inconsciemment. Je le reconnu instantanément. Il avait l’air plus éveillé que ce matin en tout cas. Je l’avais certes déjà vu plus jeune, lors d’une de mes visites chez Alexis mais, sans elle, je ne l’aurais jamais reconnu. Une vague de culpabilité m’envahis soudain. S’il se trouvait en se moment seul sur la plage, c’est surement qu’il n’avait eu rien à faire de sa journée à cause de moi. C’est moi qui avait convaincu Alexis d’annulé tous ses plans. Je m’avançai tranquillement vers lui dans le but de m’excuser. Je me sentais stupide de l’aborder comme ça, après tout, je ne le connaissais pas si bien que ça.

-Ryan? Je… euhm… je suis désolé pour avoir fichu tes plans en l’air,

dis-je me sentant des plus stupides.

J’avais honte. Vraiment. Une chance que je ne rougis pas mais je me mordis discrètement la lèvre. J’avais toujours les bras croisés et avec mes doigts, je jouais avec le tissu de mon cardigan. J’espérais qu’il ne parte pas dans un grand éclat de rire, me mettant encore plus mal à l’aise.