Rencart entre ami(e)s >>> Kathleen

En arrivant dans ma chambre, j'ai d'abord pris une douche, pour enlever l'odeur de la graisse du McDo. J'ai enfilé mon polo rouge avec des jeans foncés, l'ensemble le plus présentable que j'ai. Puis j'ai reçu un coup de fil de Emma. Puis elle est venu à ma chambre. Pendant qu'elle parlait, je me dépêchait à manger un petit quelque chose. Pourquoi elle ne m'avait rien dit ? Je me chassa ces paroles de ma tête. Je sortait en ami, il ne fallait pas penser à mon ex (ou mon ex-ex ?). Elle était partie, m'avait abandonné. Il fallait que je l'oubli. Pourquoi est-elle revenue ?! J'étais devant la porte de Kathleen. Il fallait que je me change les idées.

Toc Toc Toc

Est-ce que je me suis mis trop chic ? On sort juste en ami quand même. J'aurais peut-être du mettre mon chandail Billibong volé. Mais on s'en va quand même en boîte de nuit. Il faut être habillé convenablement. AAAH POURQUOI JE ME SUIS HABILLÉ COMME ÇA ?! Oh, jentends ses pas.

J'avais décidé que je vou;ais sortir en beauté ce soir. Avec une robe courte, peut-être un peu trop même, toute de paillette et noir avec un décolleté, ma foi, plongeant, assortie avec des escarpins noirs. Peut-être que c'était trop. Oui, c'était trop, alors je me changeai à la dern ière minute, optant pour une jolie camisole jaune et des pantalons rouges. Ma tenue pour me faire remarquer. Non, je ne me réveillerai pas seule demain matin. Reste a savoir avec qui je me révaillerai. Et une foule d'autre chose. Noah frappa finalement à la porte, à 7h59. Mettant mes boucles d'oreille, j'allai ouvrir. Brooke était partie faire je ne sais quoi, alors j'avais la chambre pour moi toute seule. C'était bien.
- Alors, Noah Quarter, tu es prêt?
Il avait revêtu une chemise rouge et des jeans. Une petite partie de moi se mis à penser que ça l'avantageais beaucoup, mais je me retins. On se connaît depuis une journée. Pas que ça me dérangerait si ce serait un gars rencontré en boîte mais lui j'avais l'impression que nous serions de bons amis. Seulement des amis. Cependant, il avait l'air troublé. Qu'est-ce qui le tracassait? J'aurais donné cher pour le savoir mais... La question étais si j'avais vraiment envie de le savoir. J'avais un mauvais pressentiment à ce propos. Mais j'avais aussi pressenti que Cedrick et moi étions faits l'un pour l'autre, alors mes pressentiments étaient souvent mauvais. J'avais eu le même pressentiment avec Louis. C'était stupide. Peut-être étais-je simplement trop naïve en amour?

Finalement, je n'étais pas trop chique. Elle aussi s'était changé, elle avait enfilé une camisole jaune avec des pantalons rouges. Elle avait des boucles d'oreilles en anneaux rouges, agencé avec ses pantalons. Les mêmes que Emma avait l'habitude de porter. Mais Kathleen est complètement différente d'Emma. Elle est forte de caractère et n'est pas timide. Par contre, quand je la regardais, Kathleen, elle me faisait le même effet. Mais je suis stupide de penser à ça. Moi et Kathleen on est ami, Emma compte sur moi et Kathleen ne s'interresse surement pas à moi.
-Bien sûr, et si tu es prête on pars à l'instant !

Sa réponse ne me trompa pas. Je n'insistai pas simplement par respect de sa vie privée, puisque je savais que c'était vraiment désagréable quand quelqu'un s'incrustre dans votre vie privée dans l'espoir de vous soulager, alors que ce n'est qu'ennuyant. Théâtrale comme toujours, je pris majestueusement son bras en pouffant de rire et nous partîmes vers sa voiture, moi le trainant à moitié de force. Je le laissai conduire. Un gars doit toujours conduire quand il est accompagné d'une fille. C'est mieux pour son estime. Le truc c'est de le laisser croire qu'il est meilleur conducteur que soi. La radio ouvrit et c'était Miss You Love de Maria Mena qui partit. Ma bonne humeur partit. Cette chanson, c'était ce que j'avais de plus proche d'une «Chanson de couple» avec Cedrick. En fait, avec lui elle ne pouvais pas me sortir de la tête. Je la fredonnais sans arrêt. Je changeai de poste rapidement, mais pas assez. J'étais à deux doigts de pleurer. Mais merde! J'étais plus forte que ça! J'étais au-dessus, bien au-dessus de toute cette affaire. Malgré tout, l'impression de vide dans ma poitrine revint. J'ignorais le nom de l'autre chanson, mais elle était bonne et je me sentis mieux immédiatement.

- Alors, Noah Quarter, tu as quelqu'un dans ta vie? Une fille, je veux dire.

Bon, ça semblait vraiment intéressé, mais j.espérais qu'il ne le croirait pas. C'était totalement désintéressée. Oui, ce l'était. 0% intéressé. Je voulais simplement savoir, m'informer.

Devrais-je lui raconter mon histoire ? C'est le premier soir que je la connais. À ce que je sais, je ne m'étais pas encore confier à quelqu'un sur ce sujet. Bon, c'est sure qu'Emma est revenue seulement que ce soir. Et que je n'ai vu personne d'autre depuis notre conversation. Alors aucune chance que je l'ai confier à quelqu'un d'autre, si vous suivez mon résonnement.

-C'est une longue histoire assez compliquée.

C'est vrai que c'est une longue histoire. Et à bien y réfléchir c'est assez compliqué. Donc je ne mentais pas, ce qui me soulagea. Je n'aime pas mentir. Spontanné. Ce mot qui revient toujours et qui me définit le mieux.

-Et toi ?

Je n'avais pas quitté la route des yeux. Je vis la boîte de nuit à l'horizon. Une fois le clignotent enclenché, je tourna pour me stationner. Eh oui, tout ça en 5 petites secondes ! C'est sûre, je devient fou. Vraiment.

Longue histoire. Longue histoire. Merde, il venait de me piquer mon excuse de prédilection? Comment répondre à cette question, en fait? Alors que nous arrivions à la boîte, je pris une grande inspiration. En parler aidait, qu'il disait. J'avais toujours cru que parler ridiculisait, c'est tout. Maintenant nous allions voir qui avait raison.

- J'aimais ce gars. Enfin, je crois que je l'ai aimé, et je crois que je l'aime toujours. Je n'en suis pas sure. Mais l'important est que c'était un sale con. Il aime jouer avec les filles, tu comprend? Et évidemment il a joué avec moi. Assez longtemps pour que ça me fasse un mal de chien quand il s'est lassé de moi et s'est pris un nouveau jouet. Mais... Ce n'était pas aussi simple que ça. Je... Je suis tombée enceinte. De lui. Je lui ai dit, au bal de fin d'année, quelle brillante idée de ma part, et il a paniqué. Enfin, j'espère que c'est ce qui l'a fait paniquer, pas le simple fait que je l'aimais trop. Ou que je croyais trop en l'amour que j'avais pour lui. C'est là que ça se complique encore plus. Mon ex petit copain, Louis, est revenu en ville. Il a réessayé, mais ça n'aurait pas fonctionné même si je n'étais pas en plain dans la plus grosse peine d'amour de ma vie. Il m'avait blessée, je ne pouvais plus respirer quand j'étais près de lui tant il me dégoutait. Par un pur hasard, une certaine journée de juillet où le soleil brillait fortement, dans ce McDonald où nous nous sommes rencontrés, à la même table où je t'ai vu pour la première fois, moi, Louis et Ce... Le gars nous sommes réunis. Ils se sont battus. J'ai été frappée dans le ventre, et j'ai perdu le bébé. Le problème... C'est que je ne voulais pas qu'il meurre! Je l'aurais donné en adoption et tout aurait été bien! Si bien... Il ne serait peut-être pas parti... Mais... Il m'a annoncé par téléphone qu'il me quittait. Pour une autre fille qu'il aimait plus. Et je ne lui en veut même pas, parce que maintenant je sais. Je ne serai jamais assez. Pas assez jolie, pas assez intelligente, pas assez talentueuse. Jamais assez... Pour personne.

Je me tus. Ces conneries ne l'intéressaient pas. Mais je crois que ça m'avait fait du bien. D'avouer pour une fois que je ne me sentais plus vraiment bien dans mon propre corps. Et... De plus, j'espérais qu'il me raconte sa longue histoire avant de rentrer dans la boîte.

Elle m'a raconté son histoire. Donc elle me faisait confiance. Ça ne serait pas plus équitable si je lui racontais la mienne ? Je m'arrêta devant l'entrée, repensa à son histoire et commença la mienne.

-Moi on m'a trompé dans les deux seules relations que je n'ai jamais eu. D'abbord par Mary. Elle était pas si belle et pas si rusée, elle prenais peut-être de la drogue mais je l'aimais. Mais je n'étais pas le seul puisque je les ai surpris, elle et mon meilleur pote, dans le coin d'une boîte de nuit, à s'embrasser comme des fous. Et puis, j'ai tabassé le seul mec avec qui j'avais confiance et Mary s'est enfui lâchement. Je ne lui ai jamais plus parlé. J'aimais Mary, et je pensais que je ne pourrais aimé nulle autre autant je que je l'ai aimé. Puis il y a eu Emma. Je l'aimais encore plus. Puis, dans cette même boîte de nuit, (je pointa la batîsse à mes côtés) je l'ai surpris avec Ryan, un de mes potes. Mais cette fois, il a survécu. C'est l'expérience, surement. J'ai su me contrôler. Puis j'ai pardonné Emma et Ryan, et j'ai ressorti avec Emma. Et un soir tout à changer. Elle s'est fait violer. Puis elle est partie sans me dire un mot. Trois mois plus tard, soit aujourd'hui, elle est revenue me dire qu'elle est partie pour se faire avorter et qu'elle ne voulait pas m'en toucher un mot. Sois-disant à cause de ses parents qui ont pensé que j'étais le père de l'enfant. Car Emma ne leur a pas dit qu'elle s'était fait violer... Bref, elle est revenue et m'aimais encore alors que moi, je ne suis pas sûre de l'aimer encore.

Je marqua une pause. Son histoire était beaucoup plus compliqué et plus triste que la mienne.Pas que c'est une compétition, loin de là, mais je me suis rendue compte qu'elle aussi en avait endurée.

J'eus un pincement au coeur. Pas à cause de son histoire, ni a cause d'autre chose comme ça, comme de la nostalgie. Non. Je n'ai aucune idée de pourquoi. J'espérais que ce n'étais pas à cause de la partie qu'il aimait encore sa Emma. Est-ce que je voulais qu'il m'aime? Bien sur, tout serait tellement plus simple dans ma vie si quelqu'un m'aimait. Mais je n'aimais pas vraiment Noah. Du moins... Je ne savais pas. Est-ce que je l'aimais? Je l'appréciais. Mais je le connaissait depuis aujourd'hui seulement. Et de plus je n'étais même pas sûre de pouvoir aimer à nouveau.
- Dis Noah Quarter, on va pas rester là à se morfondre sur nos sorts! Hier c'est le passé, demain c'est le futur mais ce soir c'est la fête!
Je sortis de la voiture et me précipitai vers l'entrée de la boîte. Noah me suivit. Je passai ma carte-fausse, évidemment- et me dirigeai immédiatement vers le bar.
- Une bière pour moi et une pour mon ami ici. C'est moi qui paye.

- Une bière pour moi et une pour mon ami ici. C'est moi qui paye.

Ami. Elle me considérait donc comme un ami. C'était bien, non ? Pourquoi alors étais-je déçu du terme ? Mais non, il n'y a pas d'autres termes pour dire ami. Et on était pas ennemi non plus. On était des connessances qui avaient sympthatisées, donc des amis.

-Non, je m'en charge.

J'avais bien sûr dit ça pour ne pas qu'elle paye. Je ne pouvais pas la laisser payer, je suis un gentleman après tout. Mais il faut dire que c'est un tout petit peu humiliant aussi quand c'est ta blonde qui paye. C'est la job des hommes, non ? Ah, moi et mes stupides questions ! Il faut que j'arrête de penser en phrase interrogative.

Il offrait de payer. Il était gentil, en tout cas plus que certains autres gars que je connaissait. Je ne fais ici pas du tout référence à un ex petit ami malpoli qui ne me tenait pas les portes et me laissait marcher sur le côté de la rue sur le trottoir. En fait gentil n'était pas le bon terme. On devrait ici plutôt employer le terme Gentleman. Noah était gentleman et Cedrick était... Eh bien, il était Cedrick. Que voulez-vous que je vous dise! Simplement le fait d'être lui laissait entendre que vous étiez un imbécile et que vous alliez briser le coeur du plus de filles possible dans votre vie, comme une espèce de compétition avec lui-même. J'avais hâte de voir le visage déconfit de sa si chère Betty quand il lui briserait le coeur et le piétinerais et y prendrais plaisir. Là elle pourrait enfin savoir ce que j'ai ressentir et peut-être que le sourire narquois qu'elle prenait en me voyant disparaîtrais enfin. Comment oserait-elle sourire après ça? Je n'avais pas souri pour au moins un mois après. Peut-être parceque j'étais faible, peut-être parce que j'étais en amour, mais tout de même la tristesse en ce temps était trop oppressante et seulement y penser me faisait respirer plus laborieusement. J'émergeai de mes pensées. Je ne devais plus faire ce genre de chose, parce que c'était idiot d'y penser ainsi alors que je ne souhaitais que m'amuser. J'acquiesçai et saisi la bouteille que le barman, qui était tout de même mignon, me tendit. Puis, le coup de grâce sonna. La chanson «Take Your Shirt Off» de T-Pain commença.
- C'est ma chanson! Allez Noah Quarter, on va danser! Essaie de me suivre!
Sans lui laisser le temps de répondre(notez que je n'avais pas demandé son avis mais posé un fait. On va danser et non veux-tu aller danser? Ça veut dire que je ne lui laisse pas le choix d'aller danser ou non. Il vient danser, point final.) je l'entrainai sur la piste. Ce soir j'avais besoin de vivre.

- C'est ma chanson! Allez Noah Quarter, on va danser! Essaie de me suivre!

Puis elle est partie. Sans me laisser dire un mot. Tu imagines ! Qu'est-ce que tu voulais que je fasses ? Je l'ai donc suivi, même si je ne suis pas un très bon danseur (un danseur pourri). Je la trouva au millieu de la piste de dance, m'incitant à venir la rejoindre. Je vint à côté d'elle et essaya de dancer. Disons que j'étais très embarrassé et que j'aimerais bien que la chanson finisse bientôt. Quelques minutes plus tard, la chanson était fini. J'aurais été très heureux si seulement la chanson qui avait suivi n'était pas un slow. Pas que je danse mal un slow, en fait c'est mon point fort en danse. Disons que moi et Emma en avons beaucoup dansé. Et ne croyez pas que je suis malheureux de danser un slow avec Kathleen, mais je ne suis pas sûre qu'elle voudra bien en danser un avec moi. Mais c'est juste que ça va être la première fois que je retourne en boîte après le départ de Emma et disons que danser un slow avec une autre fille serait un peu la traïre. Même si théoriquement on a rompu, e fait on a pas rompu je l'ai repoussé. Mais bref, si elle me trouve dans les bras d'une autre fille le soir où elle est arrivée elle va pensé que je l'ai repoussé à cause d'une autre fille. Ce qui est faux. Bref, je ne voudrais surement pas la tromper. Mais Kathleen est juste une amie. Danser un slow est innofensif.

Pendant la première minute de la chanson, on hésitait à partir au bar ou à commencer à danser.

- I gave up coffee, and cigarettes. I hate to say it hadn't help me yet. I tough my problems would just disappears, and all my pain would be in yesterday
Est-ce que des amis ça dansait des slow ensemble? C'est l'une des grandes questions existentielles de la vie. Comme l'était «Comment Fredo le magicien réussit-t-il ses tours?» ou bien «Pourquoi le métier d'acteur est si convoité alors qu'il ne sert qu'au divertissement?». Alors que la chanteuse chantait ces paroles:
- But it's true, I'm still blue, But I finally know what to do. I must quit, I must quit... You...
Ce qui équivaut au premier refrain de la chanson, je décidai que peu importait la réponse à cette question. Je pris la main de Noah et me rapprochai maladroitement. Lentement, au milieu des autres couples, nous tournoyâmes doucement au rythme de la chanson. Mais oui, c'était vrai. J'avais le blues. Mais je savais ce qu'il fallait que je fasse. Je devais le quitter. Pas Noah, Cedrick. En fait, je l'avais déjà quitté, oui, mais pas dans ma tête. C'était plus dur qu'il n'y paraissait alors je le remis à un autre jour. Pour l'instant, j'étais bien. La tête posée sur l'épaule de Noah, je me sentais mieux que n'importe quand durant les derniers mois.
- I sold my guitar and my piano, I tough that it was these who kept me low.I tough if only I could try and change, then all my pain would be in yesterday...
Je fermai mes yeux. Tout disparut. J'oubliai tout, sauf Noah. Quel était mon nom? Qui étais-je? Qui amais-je? Je ne me souvenais plus. Je ne me souvenais plus mais je pleurai pour quelqu'un que j'avais aimé. Je pleurai pour l'amour qui n'était plus là. Je pleurai pour toutes celles qui avait vécu ce que j'avais vécu.
- But it's true, I'm still blue, but I finally know what to do. I must quit, I must quit... You...
J'ouvris les yeux et vis les taches qu'avaient laissé mes larmes sur la chemise de Noah. Et je me souvint. Non, je ne pleurais pas pour Cedrick Hardy. Je pleurais pour tous ces enfants qui n'ont jamais eu de nom. Pour toutes ces femmes qui ont nourri l'espoir de donner une vie avant de se le faire arracher. J'avais voulu cet enfant. Pas au début, mais vers sa fin. Je l'avais désiré parce que c'était lui, et surtout parce que c'était moi. J'avais voulu m'occupper de cette petite chose à peine naissante, l'élever, en faire quelqu'un de bien qui changerait le monde un jour. J'essuyai mes larmes. Je devais être plus forte...
- I must quit, I must quit... You...

(HJ: Pour Fredo le magicien, j'ai deviné l.un de ses tours! J'étais vraiment fière de moi, même si c'Est sans raison... En tout cas, ma gueule xDD Ps. La chanson c'est Coffee and Cigarettes de Michelle Featherstone... Parce que c'était elle que j'écoutais!)

Après un moment qui m'avait parue une éternitée, Kathleen pris ma main et on commença à danser. Peu à peu, nous nous sommes fondu dans la masse, au millieu d'autres couples. Même si nous n'étions pas ensemble. Elle avait sa tête sur mon épaule. Bizarement, nos corps s'emboîtait parfaitement, si je peux dire ça comme ça. Après un moment, je sentis des gouttes sur mon torse. Des larmes, surement. J'essaya de croiser son regard, mais je ne voyais que ses beaux cheveux blonds bouclés. Ceux à Emma étaient bruns et lisses... Il faut vraiment que j'arrête de les comparés ces deux-là. De un je ne peux pas les comparer puisque moi et Kathleen sommes seulement ami. Et c'est très mal sain.

La chanson finit. Une autre débuta. Elle était un peu moin douce mais nous restâmes dans la même position, oubliant tout le reste. Les personnes aux alentours, la musique, le décor. Tout. Nous sentions-nous comme ça quand on est amoureux ? Mais qu'est-ce que je dis ! Ça fait moin de 24 heures qu'on se connaît. Était-ce possible de tomber amoureux dans ce laps de temps ? J'étais simplement curieux. Pas comme si ça m'arrivait.

[HJ: Je sais je sais petit texte U_U]

Les gens autour de nous nous bousculaient et nous regardaient étrangement, mais je m'en fichais. Nous continions à nous balancer maladroitement d'une jambe à l'autre sur l'air de la chanson mélancolique qui venait de finir. Une chanson passa. Puis, une autre. Les gens finirent par nous ignorer. C'était déjà ça. Je voulais rester comme ça, me souvenir de ce qui s'étaient passé. Mais aussi plus fort que tout je voulais oublier. Ce sentiment était étrange, contradictoire. Je voulais que ma souffrance soit dans le passé, mais ça n'arriverait jamais. Cet enfant que j'avais porté à peine quatre mois me hanterait pour l'éternité. Quand enfin notre danse peu convenable à la chanson n'attira plus un regard tant les gens s'étaient lassés de rire de notre étrangeté, je décidai qu'il était temps de nous retirer. Je me dirigeai vers le bar et commandai une autre bière. Noah s'en prit une aussi et nous nous assîmes à une table à l'écart. Les traces de mes larmes étaient toujours visible sur son épaule droite. Mes yeux devaient être rouges et bouffis. Tout était la faute de Cedrick. S'il n'avait pas agi ainsi, Louis ne m'aurait pas frappée. S'il ne m'avait pas laissée je ne me serai jamais retrouvée à ce McDonald au mauvais moment. Si seulement il avait juré de rester avec moi pour l'éternité... Je lui aurai tout donné. Je leur aurais tout donné. À tout les deux. Mais je n'ai pas pu. Et étrangement, ce qui me dérangeait le plsu c'était de ne pas savoir si ça aurait été une fille ou un garçon. Je ne l'avais pas connu et il était mort. Mais je ne devais pas y penser, non? Je ne devais pas penser à ça, pas ce soir. J'eus le temps de finir ma bière et d'en commander une nouvelle avant que je n'aie le courage de rompre le silence.
- Je suis désolée. Pour tout à l'heure. Je sais que tu as Emma, je ne voulais pas... Tu es mon ami, pour faire clair. C'est d'accord? Je ne sais pas ce qui m'a pris.
En fait je n'étais pas réellement désolée. J'avais été un peu trop bien sur son épaule. Rien qu'un peu trop. Ma troisième bière arriva avant que Noah puisse répondre et il attendit que la serveuse qui le regardait juste un peu trop soit hors d'écoute pour répondre.

-Ne sois pas désolé. Emma est partie et je l'ai un peu laissé partir. Quand elle est revenue je l'ai repoussé. Point.

C'était assez direct. Mais je voulais lui faire voire qu'Emma était du passé. Et qu'elle ne fera pas parti de mon futur. En tout cas, je ne pense pas. À part si j'arrive à lui pardonner. Et je ne sais pas comment arriver à lui pardonner. Pas encore.

Mais je ne lui en veut pas vraiment. Car je comprends pourquoi elle est partie. Mais je n'arrive pas à lui pardonner. C'est si compliqué. Pourquoi je ressent ça ? Surement parce que je me suis senti abandonner pendant 3 mois. Ou bien parce qu'elle est partie sans me dire au revoir. Mais je ne lui en veut pas. Comment je pourrais en vouloir à Emma ? Elle est si douce et gentille. Je me sens mal de l'avoir repoussé. Mais elle est grande. Elle va en trouver un autre qu'elle prendra mieux soin de lui.

Comment avait-il eu le courage de la repousser? Elle était revenue pour lui. Elle était partie, mais elle était revennue. Si lui revenait en me disant qu'il était désolé je lui sauterai immédiatement dans les bras et je l'embrasserai passionément. Malgré les larmes et la douleur, je l'aimerai encore. Il est à croire que l'emma de Noah n'était pas l'amour de sa vie. Mais est-ce que Cedrick était l'amour de ma vie? Si oui, serait-il possible d'aimer après ça ou l'amour serait-il trop fade désormais? Si non, pourquoi avais-je aussi mal? Pourquoi mon coeur refusait-il de recoller? Serais-je capable d'aimer à nouveau un jour dans ce cas? Qui serais-je capable d'aimer? Cedrick m'avait brisée en mille miette. Il était difficile pour moi désormais de m'ouvrir à quelqu'un. Mais avec Noah, j'avais été capable! Malgré le fait que je ne le connaissait que d'aujourd'hui, je lui avait tout raconté. Et j'avais été soulagée. Je finissait ma troisième bière, et je commençait à sentir ses effets sur ma vision de la réalité. Je me sentais... Euphorique. Et calme. Je savais que d'habitude je ne devais pas vraiment boire plus que trois bières, mais malgré tout j'en commandai une quatrième. Je savais que je pourrai m'arrêter quand je serai au bord de dégénérer.
- J'aimerais être aussi forte que toi. Je l'aime encore. Et je ne pourrai plus jamais aimer.
Pourquoi je disais ça? C'était peut-être l'alcool qui me faisait parler ainsi. Mais je n'y croyais pas. C'était mon coeur qui me faisait parler ainsi.
- Pourquoi je l'aime? Il est tellement con! Pourquoi je l'aime malgré tout? Parce que c'est comme ça! La vie est une garce et puis on meurt. C'est ce que je lui ai dit, mais il ne l'a pas cru. Il aime la vie parce qu'il n'a pas le coeur brisé. La vie c'est pas de la tarte. Dis, tu as déjà goûté à de la tarte au citron? C'est délicieux!
Bon, ça c'était sûrement l'alcool. Ma bière arriva et, ne sacahnt trop que faire, je la déposai sur la talble. Mais je n'étais pas soule! C'était à peine si je ressentais les effets de l'alcool! J'étais parfaitement sobre! Je pris une longue gorgée.

Défénitivement, elle était saoule. Après quatre bières, avec sa shape, ce n'était pas étonnant. Mais j'avais dû la blesser quand j'ai dit que j'avais repousser Emma, car c'était clair que si le mec qu'elle aimait revenait, elle lui pardonnerait. Elle devait me prendre pour un macho. Mais bon moi aussi je n'attendais que ça, qu'elle revienne. Et quand mon souhait s'est réalisé j'ai pris conscience que j'avais beaucoup souffert à l'attendre.

-Oui j'ai déjà goûté.

J'ai déjà goûté à la tarte au citron, en effet, mais je voulais aussi dire que j'ai déjà goûté à la vie. À la vie selon elle. Car je ne croit pas que la vie est chienne et puis après on meurt. Je crois plutôt qu'il y a du bon et du mauvais. Plus souvent du mauvais mais le bon existe. Elle l'a connue quand elle a fréquanté le mec, elle a connue le bonheur. Puis après elle a connue le malheur, qui est beaucoup plus dévastateur.

Je sirote encore ma deuxième bière et elle sa quatrième. J'aimerais bien lui dire que quatre c'est assez mais bon, ça se dit pas, hein ?

Oui, j'adorais vraiment la tarte au citron. C'était mon dessert préféré dans tous les desserts du monde. Même si je n'avais certainement pas gouté à tous les desserts du monde. En fait, si ça marchait avec les desserts, ça devait marcher avec les hommes aussi. Je n'avais gouté qu'à une petite portion d'entre eux, et je croyais avoir trouvé mon préféré. Si ça se trouve il y a quelqu'un d'autre quelque part, quelqu'un qui m'attend, quelqu'un qui m'appréciera. Et que j'aimerai encore plus qu'il n'est de raison parce qu'il m'aimera ainsi lui aussi. Si ça se trouve je pourrai enfin trouver un dessert meilleur que la tarte au citron. Ou un amour qui me convient mieux que celui de Cedrick Hardy. Comment pouvais-je savoir qu’il était celui que je préférais si je n’avais vu que le huitième des hommes que je verrai dans ma vie? Comment savoir quand on a rencontré l’âme sœur? Est-ce qu’une petite voix dans ma tête m’avertirait en me disant que c’était avec lui que je devais passer ma vie? Est-ce que je le saurai au plus profond de moi-même? Est-ce que j’allais même le savoir? Peut-être que je passerais à côté sans même le remarquer et que je le laisserais aller sans rien dire? Alors qui aimerais-je? En fait, en ce moment, j’avais plus envie d’une tarte au citron que de trouver des réponses à ces questions. J’aurais toute la vie pour faire ça, alors que je voulais ma tarte maintenant. J’en commandai une, ainsi qu’une autre bière étant donné que j’avais fini ma quatrième dans mes intenses réflexions. Quand elle arriva enfin, je me rendis compte qu’elle était bien trop grosse pour que je la mange à moi toute seule.
- Noah, on va se séparer cette tarte. Tu va prendre la moitié et je vais prendre l’autre.
Je coupai une pointe qui devait équivaloir au quart et la donnai à Noah et pris le restant qui devait surement être quelque chose comme les… Trois-quarts, je crois. Puis, je commençai enfin à manger ma délicieuse tarte, savourant bien chaque bouchée. Comme c’était bon! J’ai déjà dit que j’adore la tarte au citron?

Bon, elle était vraiment saoul. Mais c'est pas très grave car j'adore la tarte au citron. Je pris donc ma "moitié" qui était plus un quart et commença à déguster ma part. J'eu bientôt fini, bien avant Kathleen. Donc, comme seul distraction, je commençai à l'observer déguster sa part. Entre deux bouchées, elle prenait une gorgé d'alcool. Si je tenais bien le compte, c'étais sa cinquième bière. Elle aura un sacré mal de tête demain. Mais bon on dirait qu'elle a l'habitude.

Voila, elle a fini sa tarte, et du même coup sa bière. Et, comme de fait, elle en commande une autre. Pas que ça me dérange, c'est juste que moi j'y suis encore à ma deuxième. Disons qu'il faudra quelqu'un qui conduise pour qu'on retourne à Fichard. Et parti comme c'est là, Kathleen ne pourra pas conduire. Sa sixième bière arriva.

Quand le barman allait repartir, je lui dit discrètement de ne plus lui apporter de bières. Car j'aimerais qu'elle soit consciente quand on va repartir.

La tarte au citron était tellement bonne! C'était (peut-être) le meilleur dessert du monde. En tout cas, selon moi, même si je n'avais rien contre ceux qui préféraient le gateau au chocolat. Noah dit quelque chose dans l'oreille de la serveuse. Peut-être son numéro? Pourquoi avait-il donné son numéro à elle et pas à moi? Non, ça ne me dérangeait pas qu'il drague cette serveuse. J'espérais que ça ne me dérangeais pas. Soule, il paraissait encore plus beau. J'avais envie qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me dise que tout allait bien aller. Que tout serait bien qui finirait bien et que je serais en sécutiré avec lui. Pour l'infini. Oh! Ça me fait pensrr à Buzz Lightyear! À l'infini et plus loin encore!
- Noah, si toi tu étais un jouet, qu'est-ce que tu serais? Moi je serais une poupée barbie. Tu as déjà eu une barbie? Moi j'en avais tout plein quand j'étais petite. Mais je leur arrachait la tête quand j'étais fâchée. Alors elle mourrait... Pauvre petite barbie!
J'étais une tueuse de Barbies. Cruelle et imbécile et méchante. Il allait me trouver trop stupide et allait partir avec sa jolie serveuse. Mais il était trop soul pour conduire! J'allais devoir conduire pour revenir et je pourrais me faire arrêter pour ça! Mais c'était mon auto, il ne partirait pas avec. Je me levai et allai à mon auto avant qu'il ne décide d'y aller avant moi, laissant ce ue je devais et un généreux pourboire sur la table.

Après avoir posé cette question stupide, elle partie. Surement sur l'effet de l'alcool. Ou bien parce qu'elle s'emmerdait. Mais, dans tous les cas, elle ne pouvait conduire. Moi non plus, théoriquement, mais bon, j'en était déjà plus capable qu'elle. Je me leva moi aussi, déposa un peu d'argent sur la table, et la rattrapa. Ce qui était bien facil, vu qu'elle ne marchais pas tout à fait droit.

-Kathleen, tu ne peux pas conduire dans l'état où tu es.

Mais elle m'ignora et continua à marcher vers sa voiture. Mais qu'est-ce qui lui prenait ? Je pris les grands moyens, lui serra l'épaule et la força à me faire face. Je n'aimais pas abuser de la force, en fait je détestais. Mais je m'inquiétais pour elle.

-Tu as compris ? Tu ne peux pas conduire dans cet état, pas après six bières Kathleen !

Qu'est-ce qu'il me voulait? Il ne voulait pas que je conduise? Pour qu'il puisse partir avec ma voiture et sa serveuse? Jamais de la vie! Je me dirigeai vers ma voiture sans lui répondre, me dégageant de son bras qui me retenait avant de me rendre compte que je n'avais pas mes clées. Mais ou les avais-je mises? Puis, je les vis dans la main de Noah. Pourquoi il avait pris mes clées? Parce qu'il voulait me voler ma voiture évidemment! Je tirai plusieurs fois sur la poignée avant de laisser tomber.
- Rend moi mes clées! Je sais que tu va partir sans moi sinon, alors donne-les moi tout de suite ou j'appelle la police!
Et pour souligner ma répartie, je sorti mon téléphone et composai 9... Mais quels étaient les deux autres chiffres? 9-2-2? Non, bien sur que non. Je laissai tomber la police. Parce que ils pourraient se rendre compte que je n'avais pas l'âge légal pour boire si je leur montrais mon permis. Noah s'avança vers moi, les bras en l'air comme pour me dire qu'il ne voulait pas partir. Mon oeil, oui! De toute façon, il partirait un jour. Comme tout le monde. Tout le monde partait. Et je ne voulais pas partir. Je ne voulais pas partir! Soudain, je ne sais trop comment, je me retrouvai dans les bras de Noah, encore à pleurer comme un bébé.
- Promet-moi que tu ne vas jamais partir. Promet-moi le tout de suite. Je t'en supplie. Je ne veux pas que les gens parte. Je veux qu'ils restent. Je veux rester. Et si tout le monde part qui restera avec moi? Et si tu pars qu'est-ce que je vais devenir? Parce que toi et Brooke êtes les seuls que je connais vraiment et que Brooke va partir bientôt et que je ne veux pas qu'elle parte, et surtout je ne veux pas que tu parte parce que je ne sais pas ce que je vais devenir si tu n'es pas là et que même si je ne te connais que depuis aujourd'hui... Je sens que tu es important pour moi et tu me fais sentir comme si je... Comme si je comptais, comme si j'étais quelqu'un de bien. Comme si je pouvais être quelqu'un de bien. Comme si je pouvais changer le monde et renverser toutes les montagnes du monde. Parce que je ne sais pas ce que je ferais sans des amis comme toi, Noah Quarter. Tu es un bon ami, et ce soir tu as écouté mon silence et c'est tout ce que je demandais... C'est tout ce que je demandais... Pour une fois. Je ne demandais que ça. Et maintenant je me sens comme une égoïste parce que je ne veux pas que tu parte et que si tu as des rêves tu ne pourras pas les vivre si tu me fais cette promesse... Mais tout de même, promet-le moi. Tu peux croiser tes doigts si tu le veux et je m'en fiche mais fait moi une promesse parce que maintenant c'est ce dont j'ai besoin. J'en ai besoin plus que tout au monde. Promet-moi...
Je pleurais. Je voulais qu'il me fasse cette promesse sans croiser ses doigts. Parce que personne n'avait tenu ses promesses avec moi. Jamais. Ma vie était une suite de promesses non tenues et de rêve et d'amour brisés. Et pour une fois j'osais espérer qu'une promesse me serait tenue... Étais-ce trop demander?

-Je te le promets.

Je ne sais pas si je vaistenir ma parole, je ne sais pas si elle va se souvenir de notre conversation demain, mais ce que je sais c'est qu'elle avait besoin d'entendre ces mots. Besoin d'y croire. Car je pense qu'elle se sent seule, plus seule que jamais. Et elle a besoin d'un ami pour la réconforter et de lui faire oublier sa solitude. Et j'étais surement cet ami.

- Et si on rentrait ?

Je n'avais pas envie de la quitter déjà, mais il faisait noir et un peu frisquet dehors. Et je ne pense pas qu'on va retourner dans la boîte de nuit. Rendu à Fichard, on va surement retourné chacun dans nos chambres. Mais je ne voulais pas la laisser seule avec sa mélancolie. Je ne voulais pas qu'on se sépare tout de suite.

[HJ: Désolé si je ne t'ai pas répondu avant, il faut dire que j'étais très occupé et que je ne savais pas trop quoi répondre après ce discours...]

Rentrer? Mais rentrer où? Il ne voulait pas rentrer avec sa serveuse de tantôt? Ça m'étonnait venant de lui. Mais au moins il avait promis. C'était déjà un début. Pourquoi ne voulais-je pas qu'il parte? Pourquoi ça me faisait quelque chose quand je le regardais? Se pouvait-il qu eje puisse à nouveau tomber en amour, et avec Noah Quarter en plus? Y avait-il quelque chose d'impossible en ce monde? Est-ce que je pouvais à nouveau avoir l'impression que je volais avec celui avec qui je voulais passer le restant de mes jours? Peut-être. Ce serait bien. Mais est-ce que je voulais tomber amoureuse à nouveau? Parce que tomber amoureuse signifiait être à nouveau blessée. Mais est-ce que Noah Quarter me blesserait? Noah se retourna pour aller vers la portière côté conducteur mais je le retins. Je ne voulais pas partir. Je ne voulais pas que cette soirée se termine tout de suite. Je voulais rester là pour l'éternité mes yeux plantés dans ceux de Noah Quarter. Voulait-il ça aussi?
- Noah Quarter... Je crois... Je crois que je pourrais... T'aimer. Je crois que je pourrais t'aimer.
Je n'osai pas le regarder. Comment allait-il réagir? Et s'il voulait être ami avec moi seulement? Qu'est-ce que j'allais faire? Je ne voulais pas le perdre. Je croyais que je l'aimais. Enfin. Je savais que je pourrais l'aimer si je lui faisait confiance. Parce que je ne pourrai plus jamais aimer aveuglément comme avant depuis que Cedrick Hardy était passé dans ma vie.

Je crois que c'est l'effet de l'alcool qui m'a fait agir ainsi. En fait, c'est surement ce que je vais me dire demain. Après qu'elle a dit les paroles, je me suis approché d'elle, le plus près possible que nos corps ne nous permettait de l'être. Peut importe de ce qu'elle va penser, moi aussi je pense que je pourrais l'aimer.

-Moi aussi.

Et je l'embrassai. C'était peut-être allé un peut trop vite, non ? Peut-être qu'elle ne s'en ai pas remis de son ex. Peut-être que moi non plus et que je voulais juste que en ce moment ce soit Emma que j'embrasse. Mais toutes ces hypothèses je m'en foutais, je voulais juste l'embrassser après la journée qu'on a eu ensemble.
Elle me retourna le baiser. Va-t-elle le regretter demain ? Lorqu'elle aura la gueule de bois ? Serais-je juste une aventure pour elle ? En tout cas, moi ce n'est pas mon genre d'avoir des aventures. Mais on ne sait jamais, les personnes changent. Mais je ne pense pas que Kathleen va seulement être une aventure.