Oui oui, j'ai fini mon texte. Oui oui, j'ai dépassé un petit peu le 800 mots. Mais c'était environ, non ? Bon avant que vous commenciez à lire, je dois vous dire ceci : Quand c'est en italique c'est la fille (Claudia) qui parle sinon c'est le gars (Richard). Et (comme je suis obligée de le dire) mon texte est inspiré de la chanson yet de switchfoot.


Parce que une maladie ça guérit.


« -On va t’envoyer dans un centre hospitalier, un point c’est tout !

Elle me criait après. Comme si celui qu’elle avait toujours aimé comme un fils avait disparu. Elle avait peur de moi. Elle était bouleversée aussi. Ma propre mère me rejetait à cause d’une simple maladie. Elle ne voulait pas juste que je prenne mes médicaments, elle voulait m’envoyer avec d’autres comme moi. M’envoyer loin d’elle. Elle avait si honte.

-Mais maman ! Quand je prends les médicaments ça annule les symptômes !

Mes paroles n’allaient rien changées. Je l’avais aperçue dans ses yeux depuis notre visite chez le médecin. Ce sentiment d’humiliation et de honte, mélanger avec le désespoir et la mélancolie. J’étais comme mon père. Le mari qu’elle a perdu à cause de cette maladie. Elle allait me perdre aussi. Elle préférait me rejeter plutôt que je la rejette dans quelques jours, quand je n’aurai plus de médicaments. Parce que j’en prenais deux fois plus de ce qu’ils recommandaient, je ne voulais pas être comme mon père. Mais je n’y peux rien, je vais être comme lui un jour ou l’autre. »

1 mois plus tard.

Après que Richard m’est annoncé qu’il était schizophrène, ça m’a brisé le cœur. Je pouvais bien ne pas en connaître beaucoup sur la maladie, mais je savais que c’était assez grave. Les jours qui ont suivis, je me suis documenté au maximum. La maladie survient à l’adolescence, en tout cas c’est là qu’on s’en rend compte. Mais Richard avait maintenant 19 ans. Il n’était pas un peu tard pour s’en apercevoir ? Depuis quand avait-il cette maladie ? On sort ensemble depuis au moins 2 ans. L’avait-il lorsque nous avons commencé à se fréquenter ?

J’allais devoir poser ces questions à son infirmière. En espérant qu’elle sache la réponse. Sinon, j’irai voir son médecin. Pour le lui poser. Mais pour l’instant, l’important c’est d’aller le voir. Lui, mon fiancer. Mon cher Richard.

Je ne pouvais venir que le samedi et le dimanche, de treize heures à dix-neuf heures. Et je venais le plus longtemps que je pouvais. Sa mère ne passe qu’une demi-heure avec lui de toute la semaine. Elle ne le supporte et ne l’encourage pas. Moi, je suis la pour lui.

J’entra dans la chambre qu’on lui avait attribué. Comme d’habitude, je viens m’asseoir sur son lit et dit « Bonjour Richard ».

-Qui es-tu ? me répond-t-il.
Ces mots furent comme des coups de couteaux. C’était la deuxième fois. Il ne me reconnaissait pas. En fait, la première fois il savait qui j’était, mais pas que j’étais sa fiancée. J’essayai de garder mon calme.

-C’est moi, Claudia, ta fiancée... Ma voix chevrotait doucement. J’avais les yeux mouillés. J’espère qu’il ne s’en est pas aperçu.

Pas que j’ai quelque chose à cacher, mais je ne veux pas lui faire de la peine en lui laissant voir que je suis triste à cause de lui. Si vous me suivez bien, il ne sera pas triste s’il pense que ça ne me brise pas le cœur de le voir comme ça.

1 ans après.

Malgré les médicaments, mon état s’aggravait. Après les symptômes positifs viendront les symptômes négatifs. Pas qu’il y ait des bons et des mauvais symptômes. Les symptômes positifs c’est les hallucinations et autres, les choses qui ne sont pas sensées être là, qui sont de trop. Les symptômes négatifs c’est le manque de quelqu’un chose, comme l’expression du visage ou le ton de la voix. Bref, devenir un zombie. Bon, ce n’est pas comme ça que m’a dit le Dr. Lavoix, mais c’est comme ça que je l’envisage.

Claudia me manque terriblement. Avec elle, je me sens normal. Mais ma maladie s’aggrave. Mon docteur dit que la voire n’est pas approprié. Je ne sais pas, un truc que je ne dois pas ressentir d’émotions fortes.

Pour elle, je me bats contre les hallucinations. Je fais tellement d’efforts quand elle est là, juste pour pas qu’elle me voit entrain de dialoguer avec une voix qui vient de ma tête. Oui, j’entends des voix. Non, je ne suis pas fou. C’est soi-disant fréquent dans ma situation. Mais je ne fais pas qu’entendre des phrases sans but, la voix me parle de Claudia. La voix la menace, me dit qu’elle est en danger ici, me dit même de la tuer. Je ne ferais jamais ça. Je l’aime tellement.

Un jour, j’avais oublié qui elle était. Elle avait l’aire à dire que c’était normal et que ce n’était pas grave ou que ce n’était pas ma faute. Je m’en voulais tellement. Depuis ce jour je fais tellement d’effort pour ne pas gaffer !

On est samedi aujourd’hui. Tant mieux, je pourrai la voire cette après-midi. J’ai attendu cette journée toute la semaine, j’ai attendu Claudia toute la semaine. Savoir qu’elle est là m’aide à traverser ces journées.

Aujourd’hui j’allais lui dire. Aujourd’hui allait changer ma vie. 14h. Je suis en retard d’une heure. Tant pis. Il fallait que je réfléchisse. J’entra dans la chambre. Je m’assis sur le lit et pris une grande respiration avant de commencer.

-Richard, j’en ai assez. Ça fait un an maintenant que je passe toutes mes fins de semaines avec toi. Je t’aime mais je ne veux plus te voire comme ça. Plus dans cet état, plus dans ce foyer. Je suis vraiment désolée mais tu vas devoir me laisser partir. Pour de bon.

Après avoir entendu la première phrase, je savais ce qu’elle allait me dire. C’est ce que ma mère a dit à mon père. Mais moi je ne vais pas réagir comme lui, moi je l’aime ma Claudia et non je ne la laisserai pas partir.

Je me rappelai d’une chanson que j’ai entendu au salon commun du foyer. Je chante peut-être mal mais il faut qu’elle l’entende elle aussi. Il faut qu’elle comprenne.



-Je t’aime.

Ce n’est pas moi qui l’a dit, c’est lui. J’avais les larmes aux yeux. Comment avais-je pu pensé l’abandonner ? Il a encore plus besoin de moi depuis sa maladie. Peut-être était-ce seulement un poids trop lourd pour moi ou voulais-je tout simplement que ça redevienne comme avant. Mais il m’a ouvert les yeux. Je ne vais pas rester par pitié, je vais rester parce que je l’aime.

-Moi aussi.

Awnnn C'est vraiiment adorable Vraiiment c'est trognonn.... J'en ai la larme a l'oeil

Bah mercii lah !

C'est vraiment bon, comme texte, : )